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470. (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432

Il est venu, il a vu, il a vaincu : il promène un regard hautain sur le passé, un regard triomphant sur l’avenire. […] Et ici je demande la permission de laisser de côté le chef de l’école lui-même pour jeter un regard sur ses disciples.

471. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Ces événements sortent trop de la classe commune : on les contemple comme ces phénomenes effrayants qui étonnent d’abord les regards, & qui les fatiguent le moment d’après. […] Par là on les dérobe à certains regards ; mais on tire soi-même de temps à autre le rideau qui les couvre. […] N’exposez aux regards que ce que l’usage permet d’y exposer, & ne craignez point de multiplier les portraits.

472. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

La méditation et la prière pouvaient s’y abriter sans interrompre le regard. […] Hugo ne parle que des regards, de l’âme, de l’amour, ivresse de la nature, du ciel, etc., mots connus, généralités de conversation à l’usage des gens qui n’aiment pas. […] à mes regards ardents. » Je ne vois rien là qui rappelle le : « Tu m’as si bien attrapé, tu m’as tenu si ferme !  […] — Je voudrais qu’on les vît ces gens-là, qu’ils fussent exposés pendant une heure à tous les regards, afin qu’une fois leurs têtes bien connues, on sût à quoi s’en tenir sur leur sincérité. […] J’appartiens à un pays, monsieur, où tout est poésie, depuis le long et voluptueux regard des jeunes filles qui nous enflamme, jusqu’au soleil splendide qui revêt la terre de couleurs éblouissantes.

473. (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »

Née à la Havane dans cet opulent climat qui plus tard lui faisait paraître l’Andalousie si chétive, et où les mouches volantes seraient seules des clartés suffisantes de la nuit, la jeune Mercedès Jaruco, élevée d’abord et très gâtée chez sa grand-mère, puis mise au couvent où elle ne peut tenir et d’où elle s’échappe un matin, puis auprès d’une tante de chez laquelle elle s’échapperait non moins volontiers, nous apparaît dans sa beauté native, sachant lire à peine, souvent sans bas, un peu sauvage, ne s’arrêtant jamais entre un désir et son but, courant à cheval et tombant, grimpant à l’arbre et s’évanouissant au toucher d’une couleuvre, bonne pour les nègres, dévouée au premier regard pour ce qui souffre ; on se plaît à admirer une enfance si franche et si comblée des plus riches dons, racontée avec finesse et goût par la femme du monde.

474. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119

De la comédie grecque Les tragédies (si l’on en excepte quelques chefs-d’œuvre) exigent moins de connaissance du cœur humain que les comédies, l’imagination suffit pour peindre ce qui s’offre naturellement aux regards, l’expression de la douleur.

475. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note III. Sur l’accélération du jeu des cellules corticales » pp. 400-404

Cette effroyable cavalerie passait ainsi au grand galop, passait toujours, en lançant sur moi des regards épouvantables.

476. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Marie Tudor » (1833) »

Quant à l’auteur de ce drame, sûr de l’avenir qui est au progrès, certain qu’à défaut de talent sa persévérance lui sera comptée un jour, il attache un regard serein, confiant et tranquille sur la foule qui, chaque soir, entoure cette œuvre si incomplète de tant de curiosité, d’anxiété et d’attention.

477. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Taraval » pp. 282-283

Au-delà de cette table, des dieux et des déesses portés sur des nuages comme dans une décoration d’opéra, et jettant des regards d’indignation et de terreur sur ce qui se passe vers la gauche.

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