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12. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

De l’importance des rôles de femme dans le théâtre de Racine. — § VII. […] Du rôle d’Andromaque. […] Des situations dans le théâtre de Racine. — De l’importance des rôles de femmes. […] De ses onze tragédies, six ont pour premier rôle une femme. […] Trois rôles d’homme seulement dans Racine sont de la force de ses plus beaux rôles de femme.

13. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »

— Que sont donc enfin ces mouvements, et quel rôle ces images particulières jouent-elles dans la représentation du tout ? […] Mais dans un cas comme dans l’autre, son rôle se borne à transmettre et à diviser du mouvement. […] Nos « zones d’indétermination » joueraient en quelque sorte le rôle d’écran. […] Mais il ne faut pas oublier que, dans tous les états psychologiques de ce genre, la mémoire joue le premier rôle. […] Et dès lors il ne peut avoir pour rôle que de recevoir, d’inhiber ou de transmettre du mouvement.

14. (1903) Propos de théâtre. Première série

Gide, n’a pas un grand rôle, son rôle, comme je l’ai dit, ayant été transporté à Philoctète, étant devenu une partie du rôle de Philoctète. […] C’était un de ses rôles favoris. […] C’est le même rôle ! […] Le rôle de Josabeth est charmant. […] Tout son rôle en est marqué.

15. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Haiper et Schneider, Aux noms des artistes des rôles secondaires, ajoutons celui de M.  […] Sur la scène on a mis également l’électricité ; la rampe n’a plus qu’un rôle très restreint ; la lumière vient principalement d’en haut. […] … Aujourd’hui tous les artistes ont été entendus, et chacun presque dans leurs deux rôles ; je n’essaierai pourtant pas de discuter leurs qualités et défauts. […] La Walkure, rôle de Wotan [NdA] 48. Siegried, rôle de Wotan [NdA] 49.

16. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220

Elle jouait aussi dans le comique proprement dit, mais avec moins d’étendue et de ressources, et elle n’y brillait que dans un petit nombre de rôles. […] On a retenu des endroits de ses rôles de Bérénice, d’Élisabeth, d’Électre, où elle enlevait ainsi les cœurs par ces contrastes ménagés et attendrissants. […] Molière, pour son compte, n’y réussit qu’imparfaitement dans les rôles tragiques, auxquels la nature ne l’avait pas destiné. […] Ce rôle de Du Marsais auprès de Mlle Le Couvreur est une moitié de celui que les auteurs de la pièce nouvelle attribuent à Michonnet ; et cela me fait souvenir que l’acteur qui remplit si excellemment ce rôle, M.  […] Scribe et Legouvé, où Mlle Rachel a le principal rôle.

17. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Il était temps, car il ne put achever son rôle. […] Il proposa le rôle d’Arlequin à La Thorillière. […] L’illusion n’était plus possible, Baron abandonna le rôle à plus jeune que lui. […] Il joua le rôle avec un emportement qui excita un rire universel. […] Baron père eut le rôle de Joad ; le comte d’Ayen, plus tard maréchal de Noailles, et sa femme, nièce de madame de Maintenon, y remplirent également des rôles secondaires.

18. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »

D’abord, elle est très intelligente, comprend ses rôles, les compose avec soin, et joue sans se ménager. […] Elle n’ose pas et elle ne peut pas, car elle songe à son rôle. […] Il est vrai que ce rôle, comme celui de Théodora, a été fait expressément pour elle, sur mesure et très collant. […] Et cette diction convenait admirablement dans les parties plus apaisées du rôle de Fédora. […] Ce récitatif est sans doute au rôle parlé ce que sont au rôle mimé les costumes étranges et splendides : il lui donne une couleur et une saveur d’exotisme.

19. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « SUR ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 497-504

Mais à côté, en dehors de ces grands rôles, il y en a d’autres qu’il ne faut pas cesser de revendiquer et de maintenir, parce qu’ils sont modestes, qu’ils sont vrais, qu’ils réfléchissent des nuances précieuses dont les autres ne tiennent pas compte, et parce qu’ils expriment, avec plus de distinction et de curiosité attentive, des sentiments et des délicatesses, pourtant éternelles, de l’âme humaine civilisée. […] Il est toutefois, dans la vie des nations, des moments d’ardeur et d’orage où l’on ne conçoit guère ces rôles à part ; la masse alors absorbe toutes les nuances ; le foyer commun appelle à lui toutes les étincelles ; la mêlée convoque tous les poëtes. […] Mais, dans les premières années du règne de Louis XVI, à l’aurore des améliorations lentes tentées par Malesherbes et Turgot, le jeune ami des Trudaine avait conçu un rôle littéraire plus calme, plus recueilli, plus d’accord avec un loisir d’ailleurs assez voluptueux, une régénération de la poésie énervée du xviiie  siècle par l’étude approfondie de l’antique, un embellissement ferme et gracieux de la langue, et une peinture naïve des passions et des faiblesses du cœur dans des cadres nouveaux. […] Or, un tel rôle était beau dans des circonstances encore paisibles et au milieu de cette espérance unanime de progrès ; c’était, avec plus de candeur d’âme et avec plus d’efforts aussi et d’artifice de talent, quelque chose du rôle d’Horace introduisant dans la langue latine le génie lyrique de la Grèce et enrichissant le Capitole.

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