Ils avaient déjà annoncé qu’ils feraient une seconde saignée à trois heures et demie, et même une troisième dans la nuit, ou dans la journée du lendemain, si la seconde ne débarrassait pas le mal de tête, le roi, dont les questions répétées avaient poussé les médecins à lui faire cette réponse, s’en montrait fort mécontent. […] Les chirurgiens furent, comme toujours, de l’avis des médecins, et il fut question de procéder à la saignée qu’on avait ordonnée à midi. […] Le roi se montra encore bien lui pendant et avant cette saignée ; sa peur, sa pusillanimité étaient inconcevables ; il fit venir du vinaigre qu’il fit mettre sous son nez, disant à la vue du chirurgien qu’il allait se trouver mal, se faisant soutenir par quatre personnes, et donnant son pouls à tâter à la Faculté, et faisant à chaque instant les mêmes questions aux médecins sur sa maladie, sur les remèdes, sur son état. […] Il fut question de donner un lavement au roi. […] Mesdames, en s’en allant coucher, s’étaient reposées, pour la décision de cette question, sur notre prudence, et s’en rapportaient à notre avis et à celui des médecins.
Autrefois, la question était bien simple : l’opinion la plus avancée, par cela seul qu’elle était la plus avancée, pouvait être jugée la meilleure. […] Or, sitôt qu’il est question de révolution, s’agirait-il d’un enfantillage, nous nous reportons à cette gigantesque cataracte et jamais aux changements bien plus lents que présente l’histoire antérieure, le XVIe et le XVIIe siècle, par exemple. […] L’erreur commune des socialistes et de leurs adversaires est de supposer que la question de l’humanité est une question de bien-être et de jouissance. […] Et quant à la mort d’un sauvage, ce n’est guère un fait plus considérable dans l’ensemble des choses que quand le ressort d’une montre se casse, et même ce dernier fait peut avoir de plus graves conséquences, par cela seul que la montre en question fixe la pensée et excite l’activité d’hommes civilisés.
VI], nous devons résoudre une question préjudicielle : ces deux phénomènes se distinguent-ils ou non dans le temps ? […] Les deux questions sont connexes, et nous ne pouvons les séparer. […] La question serait résolue, si nous ne rencontrions ici en faveur de la thèse de Bonald une opinion assez répandue chez les théoriciens de l’art littéraire ; elle mérite de nous arrêter, car elle constitue une objection sérieuse à la théorie que nous venons d’exposer. […] Comprendre, c’est donc penser à propos d’un texte donné ; l’assimilation n’est que l’invention réglée par la position préalable d’une certaine fin, qui est l’identification de notre pensée, non avec la vérité, mais avec la pensée d’autrui, sur une question donnée [ch. […] Encore ce spectacle ne nous apprend-il pas comment s’établissent des fondations ; il nous donne seulement quelques éléments précieux pour instituer sur cette question une hypothèse vraisemblable.
La question n’est pas oiseuse. […] Je crois en effet que la concurrence est ici plus âpre que partout ailleurs, parce que la question s’y complique d’une question de clientèle. […] Il soulève aussi d’autres questions. […] Il serait, je pense, tout près de dire de la question militaire ce qu’on a dit de la question sociale, qu’elle est au fond une question morale. […] En outre, d’Annunzio aborde dans ce livre une des questions qui sont aujourd’hui le plus discutées : la question du pardon.
Le peuple est aux prises avec des questions vitales, il y a là des abîmes à découvert. […] Et, de savoir si Leconte de Lisle y a toujours pleinement réussi, ce serait une autre question ; mais il y a tendu ; et le développement de cette tendance n’est autre chose que la doctrine de « l’art pour l’art ». […] » — Mais qu’à la question posée en ces termes, — lesquels supprimaient tout simplement l’histoire, — il ne pouvait faire qu’une réponse ; — lui qui jadis avait fondé la religion même sur l’autorité du « consentement universel » ; — et cette réponse était que le christianisme et la démocratie ne sont qu’un. […] Brunetière, Questions de critique, 1887 ; et L’Évolution de la poésie lyrique, t. […] La Métaphysique et la Science] ; — l’hégélianisme s’empare des esprits, — et il n’est plus question que de « l’identité des contradictoires » [Cf.
C’est le petit côté de la question, si vous voulez, mais non le moins significatif. […] Jean Cornély, qui me posa quelques questions. […] La question d’argent avait certes son âpreté, elle l’a toujours eue, mais elle n’avait pas encore l’âpreté que nous voyons. […] Avant de répondre à ces questions, rappelons-nous les moments où, à notre époque, la belle passion des lettres fut manifeste. […] Mais, ce qui n’est pas en question, c’est la grosse importance sociale.
Pour ce qui est de l’exactitude de la traduction de Villefore, cet Ecrivain n’a pas toujours bien pris la pensée de son auteur, même dans les endroits où il n’est pas question d’érudition, ni d’une grande connoissance de l’antiquité. […] Alors il traitoit deux questions. […] Il simplifioit autant qu’il étoit possible les questions les plus compliquées, persuadé qu’on ne peut trop ménager l’attention de ses auditeurs. […] Il n’est pas question d’examiner si cet objet est rempli & s’il est vrai que ces Compagnies fassent perdre des hommes à l’Etat sans en acquérir aux Lettres, comme le dit M. d’Alembert. Laissant à part cette question, il faut convenir que les recueils des Académies de Province offrent quelquefois des morceaux dignes de la Capitale.
Je ne puis répondre à ces questions et résoudre ces difficultés qu’en supposant que les documents géologiques sont beaucoup plus incomplets que la plupart des géologues ne le pensent. […] — Examinons maintenant l’autre côté de la question. […] Tous ceux qui ont déjà été amenés à croire à la mutabilité des espèces rendront un vrai service à la science en exprimant consciencieusement leur conviction : c’est le seul moyen de soulever la masse de préjugés qui pèsent sur cette question. […] Aucun de ceux qui, dans l’état présent de la science, croient à la création d’un petit nombre de formes primitives ou même d’une forme vivante quelconque, ne peut répondre à ces questions. […] La question est difficile à résoudre, parce que, plus les formes que nous avons à considérer sont distinctes, et plus nos arguments manquent de force ; mais plusieurs d’entre les plus puissants s’étendent fort loin.