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2297. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

Il semblait qu’il réalisât je ne sais quelle imagination mélancolique et macabre d’Edgar Poë ou de Baudelaire, et qu’il publiât lui-même ses œuvres posthumes. […] C’est la première fois, je suppose, qu’un écrivain ait publié de son vivant sa propre correspondance. — C’était enfin le Journal des Goncourt, en trois volumes, très amusant, tout plein d’impressions originales et où je ne m’indigne pas outre mesure que les deux frères aient consigné, sur quelques écrivains célèbres du second empire, des remarques évidemment sincères.

2298. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Les articles organiques dans lesquels figurent, non sans intention sans doute, les mots d’Église gallicane, pour les résumer en leurs dispositions essentielles, portaient que : aucune bulle, aucun bref, rescrit, décret, mandat ni autres expéditions de la Cour de Rome, même ne concernant que des particuliers, ne pourraient être reçus, publiés, ni imprimés en France sans la permission du gouvernement ; que les décrets des conciles ne pourraient être publiés en France sans l’examen et sans la permission du gouvernement ; que la déclaration faite par le clergé français en 1682 (libertés de l’Eglise gallicane) serait souscrite par les professeurs des séminaires, qu’ils s’engageraient à l’enseigner et qu’ils l’enseigneraient en effet ; que tous les ecclésiastiques français auraient pour costume de ville l’habit à la française ; que les cloches des églises ne devraient sonner que pour l’appel des fidèles au service divin et ne devraient sonner pour autre cause qu’avec permission de la police locale ; que tout autre établissement ecclésiastique que les séminaires serait interdit et que par conséquent les ordres monastiques, l’Église « régulière », demeuraient abolis.

2299. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

D’innombrables poètes atteints d’un psittacisme morbide et prétentieux s’appliquèrent à publier d’abondants décalques des aveux les plus célèbres : les arts d’imitation ne sont-ils pas la gloire de notre industrie ?

2300. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

J’ai complimenté Gaillard sur son Chant des races latines publié dans la revue de Mme Adam.

2301. (1898) La cité antique

Nous voyons là les croyances des anciens ; le foyer publié était le sanctuaire de la cité ; c’était ce qui l’avait fait naître et ce qui la conservait. […] Il vint d’ailleurs un temps où ces annales furent divulguées ; Rome finit par publier les siennes ; celles des autres villes italiennes furent connues ; les prêtres des villes grecques ne se firent plus scrupule de raconter ce que les leurs contenaient491.

2302. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Les facéties que Voltaire publiait contre la religion étaient les marrons que Raton tirait du feu au risque de se griller les pattes, et les marmitons étaient ceux qui ne trouvaient point plaisant qu’on dérangeât leur feu pour tirer les marrons. […] VII 3 juillet 1808 Cette tragédie est tirée d’un roman intitulé La Comtesse de Savoie, publié en 1722 par madame la comtesse de Fontaine.

2303. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Cette étude d’actrice parue, sous le titre de La Faustin, n’a été publiée qu’en 1882, et dans une forme différente de celle indiquée ici.

2304. (1932) Les idées politiques de la France

Léon Blum, n’a encore publié qu’un livre de doctrine socialiste : les Problèmes de la Paix.

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