Andromaque est chez Euripide ce qu’elle était réellement, la fille d’un petit roi de Cilicie, mariée au fils d’un petit roi de Phrygie, imbue des préjugés grossiers de son pays et de son siècle, élevée dans les principes de l’obéissance aux hommes, et n’ayant jamais lu un roman. […] Convient-il à un littérateur qui a des principes, je ne dis pas de dénigrer injustement Corneille, mais de calomnier le cœur humain ? […] » Clytemnestre a raison ; et Voltaire, trop plein de ses grands principes d’humanité, a tort de voir de l’inhumanité dans le sentiment naturel d’une mère qui défend sa fille. […] Dans le temps où l’on admettait le principe qu’une passion fait le destin de la vie, une déclaration devait être une circonstance importante et un incident du plus grand intérêt. […] Le succès qu’elle obtient aujourd’hui prouve qu’elle fut alors très mal jugée, et que les littérateurs qui en ont fait une critique si amère ont suivi leurs préjugés plutôt que les principes de l’art.
La critique est mort-née, au principe et au cours de laquelle ne soit présent l’amour des Lettres. […] Une paix durable avec les puissances continentales, nanties de compensations, sur les principes de Bâle, était non seulement possible, mais prévue en Europe. […] Elle a été, plus qu’une étape, un principe de la conscience européenne en formation. […] Déjà donc le principe de Révolution est incorporé aux lettres comme le principe d’autorité le fut après 1635. […] À côté de leurs poèmes sentis et confiés, ceux de Hugo paraissent voulus et proclamés, sont d’un jeune homme studieux, probe, ambitieux, précocement mûri et pondéré, qui a une carrière à faire, et qui la fera, car il a d’excellents principes, comme on disait alors : principes politiques et religieux, mêmes principes poétiques.
Le second, d’environ trente-deux ans, a une belle physionomie, l’air fin, le son de la voix plus beau et plus soutenu, l’action plus agréable, une prononciation charmante, a puisé le christianisme dans les mêmes sources, car ils ont les mêmes principes et ont même étudié ensemble et de concert.
Les uns croient que c’est outrager les hommes que d’en faire une si terrible peinture, et que l’auteur n’en a pu prendre l’original qu’en lui-même, ils disent qu’il est dangereux de mettre, de telles pensées au jour, et qu’ayant si bien montré qu’on ne fait les bonnes actions que par de mauvais principes, la plupart du monde croira qu’il est inutile de chercher la vertu, puisqu’il est comme impossible d’en avoir si ce n’est en idée ; que c’est enfin renverser la morale, de faire voir que toutes les vertus qu’elle nous enseigne ne sont que des chimères, puisqu’elles n’ont que de mauvaises fins.
Andrieux a fait preuve d’une constante fermeté qui ne s’est jamais démentie, soit au fort de la Révolution où il se maintint par d’excès, soit au sein du Tribunal où il lutta contre l’usurpation despotique et mérita d’être éliminé, soit enfin durant le cours entier de la Restauration ; sa délicatesse un peu frêle et son aménité extrême furent toujours exemptes de transactions et de faiblesse sur ce chapitre du patriotisme et des principes de 89106.
Andrieux, secrétaire perpétuel, sur le concours déjà ouvert depuis plusieurs années, et dont le sujet est la charité considérée dans son principe, ses applications et son influence, relativement à la société : il y a eu trois mentions et pas de prix.
Cette sélection fut, par principe, réduite à peu de chose chez les naturalistes français ; à moins encore chez les écrivains allemands et russes14.
Examinons cependant, malgré le dégoût qu’un tel sujet inspire, les deux principes de ces passions, le besoin d’émotion et l’égoïsme.