Aux épreuves orales, sa première leçon semblait devoir le sauver ; la seconde le perdit. […] Jeune homme, il était d’une maturité précoce ; vieillard, il ne perdit rien de sa sève et de son ardeur. […] Si nous n’avions rien perdu de ce qui fait notre deuil ! […] Rien n’en était dépensé au dehors, et c’est ainsi qu’il a pu produire cinquante volumes sans rien perdre de la chaleur de son cœur ni de l’éclat de son imagination. […] En même temps il ne perdait pas de vue la tâche d’éducateur qu’il s’était donnée.

Le lecteur se perd dans tous ces mots et arrive à la fin de la description sans avoir aucune idée du pays décrit. […] la passion brûlante et la chasteté glacée y perdent l’une ses feux, l’autre sa froideur. […] Grâce à ce système d’études intelligentes, les tableaux sont perdus ; mais on sait comment ils étaient faits. […] Ordinaire tombe subitement dans une décrépitude morale et corporelle, quand il a perdu tout espoir d’arriver à l’évêché. […] Cent autres estimés, loués et destinés à aller se perdre dans les greniers de la province.

Mais depuis une année ou deux, le vent change, le scepticisme perd du terrain, et M.  […] Sans doute, il a perdu définitivement les croyances qui servaient de règle à l’autre, il le sait, il en a pris son parti ; mais, à les perdre, il a gagné de se délivrer de tout préjugé. […] il en faut dévier à chaque pas, et nous en perdons la trace !… » Est-ce à dire que son avertissement soit perdu ? […] « Nous nous perdons en conjectures sur les mobiles de l’infortunée.

Le premier tremble de perdre ce qu’il aime, il hésite longtemps avant de se décider. […] L’exposition. — Trop compliquée ; elle n’offre qu’un roman dans lequel on se perd, et qui rend la marche la contexture du drame assez fatigantes. […] Ses amis prévoyaient, depuis longtemps, qu’il perdrait enfin patience. […] ne figurerait-elle pas, sans rien perdre de sa beauté, dans toutes les pièces où il y a deux amants ? […] Une précaution de plus, et la leçon serait perdue.

Il est travaillé par le remords du paradis perdu. […] Puis tantôt, il le perd de vue et l’invoque plaintivement dans l’obscurité de l’univers. […] Elles ravissent jusqu’à faire perdre la pensée. […] Laine le comprend à la fin : et voici qu’il court, hagard, cherchant la place qu’il a perdue, ne pouvant plus la reprendre. […] Qui retire le Verbe de la phrase, elle perd son sens ».

N’était-ce pas l’éternelle fable du bûcheron, que débitent sans cesse les gens heureux de vivre à ceux qui perdent leur temps à déplorer les conditions humaines ? […] C’était le colonel Nino Bonnet, un de mes officiers les plus distingués, blessé à Rome pendant le siège, où il avait aussi perdu son vaillant frère. […] Et ce qui la perd, c’est le mariage, qui la jette dans les bras d’un viveur fatigué et la promène de déception en déception. […] En 1840, il essaye de sortir de son insuffisante position de fortune et spécule : il perd 20 000 francs. […] Ils ne correspondaient pas, ils s’étaient perdus de vue.

Ses camarades se divisèrent et se perdirent quasiment de vue. […] Ils n’ont, leur divination confuse l’indiquerait, pas encore perdu le sixième sens intérieur ». […] Le livre assez compact que présente Vanier au public n’eût, à mon avis, rien perdu à être plus aéré. […] Mais si quelqu’un de vous profitait de son accent étranger pour lui témoigner la moindre marque d’irrespect, je ne perdrais pas de temps… pour corriger la faute ». […] *** Vermersch, parmi ce travail, ne perdit point de vue la haute poésie.

On jouit d’eux, et on les néglige ou on les méprise ; tel, pour une allusion politique, est mis en prison, et manque de perdre les oreilles ; les grands, les gens d’administration les rudoient comme des valets. […] C’est l’amour irrésistible, qui tombe sur eux, l’amour antique de Pasiphaé ou de Myrrha, sorte de folie qui ressemble à un enchantement, et sous lequel toute volonté plie. « Perdu, je suis perdu, dit Giovani, ma destinée m’a condamné à mort65. —  Plus je lutte, et plus j’aime ; et plus j’aime, —  moins j’espère ; je vois ma ruine sûre. —  J’ai vainement fatigué le ciel de prières, —  épuisé la source de mes larmes continuelles, —  desséché mes veines de jeûnes assidus. […] Elles perdent moins vite le respect, elles pèsent moins vite les valeurs et les caractères ; elles sont moins promptes à deviner le mal et à mesurer leurs maris. […] Comprenez-vous qu’un être humain se détache ainsi de lui-même, qu’il s’oublie et se perde dans un autre ? Elles s’y perdent comme dans un abîme.