Il sera toujours honorable pour les Lettres, que des hommes, occupés par état à des Emplois qui exigent une attention sérieuse, trouvent encore le moyen de consacrer aux Muses la plus grande partie du temps dont ils peuvent disposer. […] Quand bien même on conviendroit avec eux que cette versification n'est pas tout-à-fait aussi gracieuse, aussi exacte, aussi noble qu'elle pourroit être, il faudroit toujours rendre justice à l'enchaînement ingénieux qui lie toutes les parties du Poëme.
Section 32, de l’importance des fautes que les peintres et les poëtes peuvent faire contre leurs regles Comme les parties d’un tableau sont toujours placées l’une à côté de l’autre et qu’on en voit l’ ensemble du même coup d’oeil, les défauts qui sont dans son ordonnance nuisent beaucoup à l’effet de ses beautez. […] Il n’en est pas de même d’un poëme, ses fautes réelles comme une scene qui sort de la vrai-semblance, ou des sentimens qui ne conviennent point à la situation dans laquelle un personnage est supposé, ne nous dégoutent que de la partie d’un bon poëme où elles se trouvent.
On a su, depuis, que cette traduction à laquelle Septchênes mit son nom était en partie de Louis XVI. […] Il excelle à analyser et à déduire les parties compliquées de son sujet, mais il ne les rassemble jamais sous un point de vue soudain et sous une expression de génie. […] Cet homme qui, dans sa modération et son égalité habituelle, était loin d’être insensible, mourut en partie victime de son zèle pour l’amitié. […] Byron écrivait d’Ouchy, près de Lausanne, au libraire Murray, le 27 juin 1816 : J’ai été retenu ici par le gros temps, comme je m’en revenais à Diodati (près Genève) d’un voyage en bateau autour du lac, et je joins à cette lettre, pour vous, une petite branche de l’acacia de Gibbon, et quelques feuilles de rose cueillies dans son jardin que je viens de voir, ainsi qu’une partie de la maison. […] [NdA] On peut lire les considérations qui terminent la première partie publiée de la belle Histoire d’Angleterre de M.
Pendant les seize ans qui suivent (1254-1270), Joinville revoyait souvent saint Louis qui lui faisait toujours fête et joyeux accueil, et c’est à ces heures de familiarité et de libre entretien que se rapportent la plupart des anecdotes qui composent la première partie de ses mémoires, et qui se pourraient véritablement intituler : L’Esprit de saint Louis. […] Il y a des parties plus graves et qui font penser : par exemple, l’histoire de l’évêque Guillaume de Paris, interrogé par ce maître en théologie qui a des doutes sur le sacrement de l’autel et qui en pleure de douleur, et la réponse du prélat pour le consoler, son apologue des deux châteaux, l’un à la frontière et toujours menacé, qui a le mérite de résister, et l’autre, qui est le château de Montlhéry, paisible et en sûreté, mais sans gloire, au centre du royaume, la comparaison de ces deux châteaux avec les cœurs tentés ou tranquilles ; tout cela est spirituel, élevé et de tous les temps. […] Les mémoires de Joinville, dans la partie anecdotique, ne sont à bien des égards qu’un manuel et un code de prud’homie d’après le saint roi. […] Et lors il leur demandait de sa bouche : « Y a-t-il quelqu’un qui ait partie (qui ait une cause à plaideral) ? » Et ceux-là se levaient qui avaient partie, et lors il disait : « Taisez-vous tous, et on vous délivrera l’un après l’autre. » Et lors il appelait monseigneur Pierre de Fontaines et monseigneur Geoffroi de Villette, et disait à l’un d’eux : « Délivrez-moi cette partie (expédiez-moi cette cause). » Et quand il voyait quelque chose à amender dans le discours de ceux qui parlaient pour autrui, il le corrigeait lui-même de sa bouche.
On doit des remerciements à tous ceux qui nous apportent sur quelque partie de l’histoire des informations et des lumières nouvelles : on en doit à ceux même qui nous les apportent à contrecœur et en grondant51 ; à plus forte raison, à ceux qui le font de bonne grâce, dans la seule vue du public et par zèle pour la vérité. […] On a remarqué récemment, et l’on a paru découvrir avec un étonnement, selon moi un peu excessif4, qu’il y avait dans l’Ancien Régime, dès le xviie siècle et depuis Richelieu surtout, des parties déjà très semblables à ce que devait être le gouvernement reconstitué à neuf après la Révolution. […] Il est de l’école royale en même temps que démocratique, et, si je puis employer cette formule moderne, d’Argenson, vu à sa source, est un royaliste plus socialiste que libéral. — Tel du moins il me paraît dans sa jeunesse et d’après cette première partie du Journal. […] Redevenu simple conseiller d’État, ce métier de juge, disait-il, « où l’on n’a guère qu’un suffrage pour la trentième partie d’un arrêt », lui paraissait un faible dédommagement de sa petite vice-royauté en Hainaut. […] Rathery sur les bons côtés, sur les parties fortes et élevées de l’intelligence politique du personnage.
Après dix ans de travaux préliminaires, dans lesquels il s’était adjoint Daubenton pour la partie descriptive et anatomique, il publia en 1749 les trois premiers volumes in-4º de son Histoire naturelle. […] Puis il retourne habiter la plus grande partie de l’année à Montbard pour s’y livrer à l’étude et à la composition. […] Montesquieu lui-même ne reste point calme si on le prend à partie. […] C’est dans ces parties fines et transparentes que Buffon se rejoint comme peintre à Bernardin de Saint-Pierre, lequel apportera de plus, dans ces scènes de la nature, un rayon de lune et une demi-teinte de mélancolie. […] Mme Necker parle de Buffon comme d’un pyrrhonien, et l’on trouverait, en effet, bien des contradictions et du pour et du contre dans les diverses parties de son Histoire naturelle.
Dans ce sérail sont des femmes qu’il distingue et qu’il aime particulièrement, et l’auteur ne serait pas fâché de nous intéresser à cette partie romanesque, d’un goût asiatique très recherché et très étudié. […] Aujourd’hui, cette partie nous paraît morte, artificielle ; et, pour peu qu’elle se prolongeât davantage, elle ennuierait. […] C’est qu’au milieu de ses parties majestueuses, une sorte de sécheresse percera. […] Très bon dans le particulier, naturel et simple, il mérita d’être aimé de tout ce qui l’entourait autant qu’un génie peut l’être ; mais, même dans ses parties les plus humaines, on retrouverait ce côté ferme, indifférent, une équité bienveillante et supérieure plutôt que la tendresse de l’âme. […] Toute cette partie sensuelle est sèche, et marque que Montesquieu n’avait toute son imagination que dans l’ordre de l’observation historique et morale.
Necker intervient dans la guerre ouverte entre les incrédules et les intolérants de tout genre dont il était environné, comme un médiateur honnête, sensé, sincère, éloquent même à la longue, si l’on consent à l’écouter ; il dira de toutes les manières à ceux qu’il s’efforce de ramener : Un homme sage ne se permet jamais de semer la tristesse et le découragement, pour la ridicule vanité de se montrer un peu élevé au-dessus des opinions communes, ou pour le plaisir de faire des distinctions plus ou moins ingénieuses sur quelques parties de la religion établie. […] Sa carrière politique se partage nettement en deux parties. […] C’est une réflexion que j’ai souvent faite avec les autres ministres du roi ; et, quoique mon caractère soit malheureusement inquiet, quoique toute ma vie j’aie porté mes regards en arrière pour me juger encore dans les choses passées, quoique mon esprit se soit ainsi chargé de toute la partie des remords dont ma conscience n’eut jamais que faire, néanmoins, et à mon propre étonnement, je cherche en vain à me faire un reproche. […] L’État se fût-il abîmé après eux, et en partie par eux, croyez-le bien, ils n’ont jamais fait aucune faute ; ils n’ont pas un reproche à se faire, et, la main sur le cœur et la tête haute devant Dieu, ils le jureraient. […] Necker a prévalu depuis lui dans une école politique et littéraire ; on le reconnaîtrait à l’origine des principaux écrivains doctrinaires de ce temps-ci, et jusque dans bien des parties de la langue imposante et forte de M.