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284. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « L’abbé Maury. Essai sur l’éloquence de la chaire. (Collection Lefèvre.) » pp. 263-286

Plus tard, en retouchant cet Éloge à cet endroit et en quelques autres, il est curieux de voir comment l’auteur s’y prendra pour corriger dans le détail ces parties faibles et à demi mondaines. […] Pour toutes ces parties que je ne puis qu’indiquer en passant à cause de la gravité des sujets, l’abbé Maury mérite la plus sérieuse estime, une estime qui lui sera accordée, je ne crains pas de l’affirmer, par quiconque, voulant étudier nos grands orateurs de la chaire, aura l’occasion de vérifier ses jugements si sains, si substantiels et si solides. […] Presque tout ce talent, en effet, qu’il déploya dans cette seconde et brillante partie de sa carrière, toute cette verve, cette belle humeur provocatrice, ont péri. […] Je n’ai pas à entrer dans les détails et les démêlés ecclésiastiques de cette troisième et fâcheuse partie de sa carrière. […] Le 16 février (j’ai retenu cette date), il vint me voir et passa une grande partie de la matinée avec moi.

285. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

L’auteur renvoyoit cette partie importante à un autre ouvrage qui n’a point paru. […] La forme qu’il a prise par demandes & par réponses n’est point agréable, & c’est en partie ce qui a donné cours à des livres plus récens. […] C’est, suivant lui, la partie de la Grammaire qui traite de la parole écrite. […] Voilà la partie la mieux traitée de ce Dictionnaire, les autres sont quelquefois négligées. […] Quand on considére une grande partie des difficultés que cet auteur avoit entrepris de résoudre, on n’en trouve guéres qui puissent arrêter aujourdhui un François instruit de sa langue.

286. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 384

Adorateur & Commentateur de Boileau, il auroit affoibli la gloire de ce Poëte par des détails minutieux & puériles, si le Lutrin, l’Art Poétique & la plus grande partie de ses Ouvrages n’étoient de nature à résister à la fadeur de l’encens. […] Brossette, que la plus grande partie de ses notes sont utiles, instructives, & d’un homme de goût.

287. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122

Nous le concevons comme composé de parties, parce que la sensation dont la durée le mesure est elle-même composée de parties. […] Deuxième partie, livre I, ch.  […] Voyez première partie, livre III, ch.  […] Première partie, livre IV, ch.  […] (Voir 1re partie, livre IV, ch. 

288. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159

Vargas était hors de cause, tierce partie ; il devait donc juger sans partialité et sans prévention. […] Si Henri VIII, qui n’avait pas la vingtième partie de ma puissance, a su changer la religion de son pays et réussir dans ce projet, bien plus le saurai-je faire et le pourrai-je, moi. […] Toute cette première partie du pontificat ne fut qu’une longue et difficile diplomatie entre les exigences injurieuses et les prétentions menaçantes de l’empire et la faiblesse consciencieuse du pape. […] « Peu de paroles suffiront relativement à ce sujet, c’est-à-dire à l’opinion en partie personnelle et en partie inspirée que l’Empereur nourrissait sur mon compte. […] L’un d’eux même déclara qu’il voulait essayer de trouver des expressions capables de concilier les deux parties.

289. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Breitkopf le 3 avril 1858, L’esquisse du second acte est de l’été 1858, au moins en partie. […] La Tétralogie est accompagnée d’un ouvrage théorique, Opéra et Drame, inspiré directement par elle (VII, 168) ; et cependant chaque partie diffère profondément des autres. […] Nous trouvons une langue très différente de celle que nous rencontrons dans n’importe laquelle des parties du Ring. […] Dans les parties itères et pleines de reproches, elle ressemble à celle de Wotan au second acte de la Walküre ; lorsque la douleur l’accable, l’allitération disparaît et la rime prend sa place, une rime riche et très sonore. […] Il y aurait ainsi lieu de comparer Tristan avec la Gœtterdaemmerung, dont j’ai pu dire qu’elle était en majeure partie de la musique absolue.

290. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »

Le théâtre français, dans sa partie sérieuse, émouvante et pathétique, dans ce qui n’est pas la comédie, a déjà eu une double existence bien distincte et qu’on peut dire accomplie. […] On a pu montrer, dans une analyse faite avec autant de gravité que de science, comment la messe au complet, dont la partie essentielle est la consécration, le sacrifice et la communion, avait été graduellement formée, agrandie, enrichie, constituée enfin dans toute sa pompe et sa majesté, de manière à devenir le drame sacré et liturgique par excellence. […] — Satan : N’aie peur ; il y a longtemps que j’ai appris tous les conseils du Paradis ; je t’en dirai une partie. — Ève : Commence, et je t’écouterai. — Satan : M’écouteras-tu ? […] Toute cette première partie du drame devait être assez touchante dans sa naïveté. […] Félix Clément (1 vol. in-8°, librairie Le Clore, 1860), le chapitre deuxième de la première partie, qui traite des drames liturgiques dans les églises.

291. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »

Ce que j’ai essayé de faire sur Léonidas de Tarente pourrait se renouveler également pour plus d’un autre des poètes de l’Anthologie ; avec un peu d’attention on arrive, en rapprochant leurs petites pièces, à retrouver en partie leurs traits et à recomposer leur physionomie. […]   Mais j’en viens, il en est temps, à la seconde partie de mon dire, et j’ai à expliquer, sans trop vouloir le défendre, le mot qui m’a été amicalement reproché : « Les Anciens, je le crains, perdront tôt ou tard une partie de la bataille. » I. […] Et je prendrai tout d’abord pour exemple cette Anthologie même qui paraît aujourd’hui traduite au complet : il y a certes du mélange dans ce nombre si considérable d’épigrammes ; mais, en général, et à n’en prendre que la meilleure partie, tous les érudits gens de goût en ont fait leur régal ; Grotius les a traduites, d’après le recueil de Planude, en vers latins élégants ; les poètes de tout pays s’en sont inspirés, et souvent une seule goutte de cette liqueur exquise, tombée dans leur coupe, a suffi pour aiguiser le breuvage. […] En tenant continuellement les regards élevés, nos esprits eux-mêmes s’élèvent ; et tout ainsi qu’un homme, en s’abandonnant aux habitudes de dédain et de mépris pour les autres, est sûr de descendre au niveau de ce qu’il méprise, ainsi les habitudes opposées d’admiration et de respect enthousiaste pour le beau nous communiquent à nous-mêmes une partie des qualités que nous admirons ; et ici, comme en toute autre chose, l’humilité est la voie la plus sûre à l’élévation20. » Entendez ces belles paroles du docteur Arnold comme elles le méritent, et dans le sens où elles sont dites en effet, — avec religion, non avec idolâtrie. […] Études littéraires et morales sur Homère ; première partie, l’Illiade, par M. 

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