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1678. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Cette misérable dégénérescence de l’éloquence religieuse trouve son expression parfaite dans l’abbé Maury, le plus fleuri, le plus harmonieux, le plus froid, le plus vide et ie moins sincère des orateurs que, par habitude, on continue d’appeler chrétiens : Maury est à Bossuet ce que Fontanes est à Racine.

1679. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

L’influence de l’esprit social est par trop évidente pour que j’insiste, dans toutes les morales qui se fondent sur la sociologie ou qui disparaissent en elle, qui pensent trouver en elle leur forme achevée et parfaite.

1680. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Dans une courte note, M. de Wolzogen fait ressortir la différence entre un Théâtre-Modèle, lequel, pour mériter ce titre, doit être techniquement parfait, sans nécessairement être du tout idéal, et le Théâtre-Idéal, qui doit aspirer à être un Théâtre-Modèle, mais dont l’essence est le but et l’esprit idéal, non pas la perfection technique.

1681. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

John Stuart Mill, dans les pages substantielles qu’il a consacrées à la méthode en psychologie12, après avoir montré que cette science a pour objet « les uniformités de successions », fait remarquer que l’on peut concevoir un cas intermédiaire entre la science parfaite et son extrême imperfection.

1682. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Là où vous apercevez ce pieux solitaire, fixant, dans une immobilité parfaite, le disque radieux du soleil ; le corps déjà à moitié plongé dans un monticule de sable, que les termites amoncellent sans crainte autour de lui ; portant, au lieu du cordon brahmanique, la peau hideuse d’un énorme serpent : pour collier, les branches entrelacées d’arbrisseaux épineux, dont il ne ressent pas même les blessures, et recélant, parmi ses cheveux relevés en partie en un énorme faisceau sur le sommet de sa tête et flottant en partie sur ses larges épaules, une foule d’oiseaux qui, pleins de confiance, y ont construit leurs nids comme dans un arbre touffu.

1683. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Nous n’hésitons pas à dire que, si l’espèce humaine devait disparaître tout entière de la terre (ce qui est possible) pour faire place sur ce petit globe à une race plus parfaite et plus intelligente, et qu’il ne dût y avoir qu’une seule œuvre de l’homme sauvée de ce cataclysme, c’est le poème de Job qu’il faudrait sauver de préférence du naufrage ou de l’incendie.

1684. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215

M. de Voltaire, qui, favorisé par la nature des talens les plus opposés, ambitionne toutes les espêces de gloire, a voulu aussi s’exercer dans le genre comique ; & si ses Comédies ne sont pas parfaites, elles se font lire avec plaisir.

1685. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »

Il y a aussi quelques raisons appuyées sur les documents géologiques qui font supposer que les organismes inférieurs de chaque classe se modifient généralement moins vite que les formes plus parfaites, et, conséquemment, les formes inférieures auront plus de chance de se répandre beaucoup en gardant néanmoins partout le même caractère spécifique166.

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