Un voyageur, qui est allé récemment aux confins de la Norwége la plus reculée, rapporte que, pour ces bons paysans, France et Napoléon ne font qu’un ; ils demandent à tout Français, quel que soit son âge, s’il a servi sous Napoléon ; s’il est vrai que les Anglais l’ont tenu prisonnier dans des souterrains et des cavernes assez pareilles à celles dont il est question dans l’Edda : s’il est vrai enfin que tous ses lieutenants eussent rang de roi. […] Mais mon objection est celle-ci : pour Napoléon, de pareils essais d’imagination populaire ne doivent-ils pas toujours rester à l’état d’indications, comme de simples vestiges d’une disposition romanesque qui tend à se reproduire, mais qui n’aboutira plus.
Il nous est impossible à nous autres, nés d’autre part et nourris, si l’on veut, d’autres défauts, d’avoir pour ces endroits, je ne dirai pas un pareil enthousiasme, mais même la moindre préférence. […] Une pareille inadvertance n’est fâcheuse que pour le critique qui y tombe.
La gloire des écrits ou celle des actions est soumise à des combinaisons différentes ; la première, empruntant quelque chose des plaisirs solitaires, peut participer à leurs bienfaits ; mais ce n’est pas elle qui rend sensibles tous les signes de cette grande passion ; ce n’est pas ce génie dominateur, qui, dans un instant, sème, recueille et se couronne ; dont l’éloquence entraînante, ou le courage vainqueur décident instantanément du sort des siècles et des empires ; ce n’est pas cette émotion toute puissante dans ses effets, qui commande en inspirant une volonté pareille, et saisit dans le présent, toutes les jouissances de l’avenir. […] Le genre humain hérite du génie, et les véritables grands hommes sont ceux qui ont rendu leurs pareils moins nécessaires aux générations suivantes.
Sur ce modèle, des philosophes vont peupler le monde d’entités pareilles. […] Mais on doit ne jamais oublier ce que l’on met sous des mots pareils ; on veut dire simplement que cet être sent, imagine, pense, veut, et que, si les choses restent les mêmes, il sentira, imaginera, pensera, voudra.
Une pareille idée d’opposition ne se présentera jamais, je puis l’assurer, à celui qui viendra de relire le simple récit chrétien et humain de Madame Royale au Temple. […] Mirabeau avait dit de Marie-Antoinette : « Le roi n’a qu’un homme, c’est sa femme. » Mme la duchesse d’Angoulême mérita que Napoléon dît quelque chose de pareil pour sa conduite à Bordeaux.
Hommes de la génération de 1830, tombés en 1848, désormais évincés et très ajournés, vous qui vous êtes toujours piqués de tout comprendre dans l’histoire, et qui, par l’étude, par les idées, par une habituelle et libre ouverture de l’intelligence, vous êtes crus et êtes, en effet, si supérieurs aux plus hommes d’esprit de cette race de 1815, n’admettez en vous trop longtemps aucun grain d’aigreur et d’amertume, aucun levain pareil au leur et qui est de nature à se loger si aisément au cœur de l’homme. […] Maurepas, qui fut exilé vingt-cinq ans dans sa terre, après avoir été ministre et avant de le redevenir, avait passé ce long intervalle avec une légèreté de grand air, qui faisait illusion, même à Montesquieu : « J’arrive de Pontchartrain avec Mme d’Aiguillon, où j’ai passé huit jours très agréables, écrivait-il ; le maître de la maison a une gaieté et une fécondité qui n’a point de pareille.
Il les découpe, la fourchette en l’air, d’un couteau brillant de prestesse, et on n’a jamais fait de pareilles dentelles avec de pareilles épaisseurs !
À eux de s’y avancer avec sagesse et prudence ; car toute exagération en pareille matière, loin d’aboutir au but cherché, le renouvellement du rythme, ne ferait, au contraire, que nuire à l’inspiration de la Muse. […] J’ai lu souvent des vers dont les auteurs, en pareille occurrence, ne craignaient pas d’offenser la grammaire.