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2077. (1888) Portraits de maîtres

Cette distinction maternelle a, plus qu’on ne le croit, secondé la vocation de nos grands poètes elle a laissé sur leur génie une ineffaçable empreinte elle a introduit chez Musset par exemple un souffle de fraîcheur et de pureté qui repose à propos d’haleines embrasées. […] Ce n’est pas assurément le style d’un poète souverain, d’un Victor Hugo, d’un Leconte de Lisle, d’un Alfred de Vigny, mais c’est encore un fort bon style, bien plus égal, plus achevé, plus harmonieux par exemple que celui de Brizeux ou d’Auguste Barbier.

2078. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Croirait-on, par exemple, qu’un archevêque, un homme de cette vertu, un Fénelon, se défende d’avoir menti ?

2079. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Il faut comprendre que Verlaine, par exemple, loin d’être un novateur, fut au contraire un aboutissement de toute une poésie féminine.

2080. (1923) Paul Valéry

C’est par exemple chez nous le cas de Boileau, dont la place considérable est maintenue par la critique soucieuse de construire un ensemble, plus que par le public désireux du seul plaisir poétique.

2081. (1774) Correspondance générale

Selon mon goût à moi, par exemple, la Mort, courbée sur le tombeau, la main gauche appuyée sur le devant et relevant la pierre de la main droite, aurait été tout entière à cette action ; elle n’eût ni regardé le héros, ni entendu la France : la mort est aveugle et sourde. […] Luneau a le secret d’expliquer et de faire dessiner les manœuvres et les instruments de la papeterie de Montargis, par exemple, ou des manufactures de Lyon, et cela sans les avoir vus, moi, je ne l’ai pas.

2082. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Il vous dira, malheureusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exemple, à la première représentation des Précieuses ridicules, mademoiselle Du Parc et Brécourt, qui étaient alors au Marais ; — à la première représentation de L’École des maris, Armande Béjart, qui ne monta sur le théâtre que quand elle fut devenue la femme de Molière ; — à la première représentation de L’École des femmes, en 1662, mademoiselle Beauval, qui n’entra dans la troupe que huit ans après ; et dans nombre d’autres pièces, pour une foule de rôles, des interprètes imaginaires5. […] Déjà, dès le mois de juillet 1662, Racine, qui se trouvait alors à Uzès, écrivait de lui à la date du 25 : « Une troupe de comédiens s’étaient venus établir dans une petite ville proche d’ici, il les a chassés, et ils ont passé le Rhône pour se retirer en Provence. » Après le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la comédie et des spectacles, qui ne fut publié qu’un an après sa mort, arrivée au commencement de 1666 : « Il faut avouer de bonne foi que la comédie moderne… commence présentement à céder à une immodestie ouverte et sans ménagement, et qu’il n’y a rien, par exemple, de plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’École des femmes, qui est une des plus nouvelles comédies. » Si elle avait eu pour résultat d’apprendre enfin exactement à Loret le nom de son auteur, notre chroniqueur, tout en enregistrant le succès dans sa lettre du 13 janvier, a bien soin d’ajouter avec prudence : Sans être pourtant adversaire De ceux qui sont d’avis contraire.

2083. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

Je l’ai parfaitement oublié hier, par exemple.

2084. (1932) Le clavecin de Diderot

Pour Paul Soudayr, par exemple, la chose écrite, prose ou vers, devait, avant tout, avoir pour but le divertissement de l’honnête homme.

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