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1599. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315

Il suit de là que la condition immédiate de la sensation se trouve dans les centres nerveux ; il s’y produit un mouvement moléculaire inconnu sans lequel la sensation ne peut naître et qui suffit à la faire naître. […] Beaucoup de sensations naissent en nous sans l’intervention des nerfs, par la seule excitation des centres nerveux. […] Elles sont donc attachées à cette action ; elles naissent, périssent, s’altèrent, s’accélèrent, se transforment avec elle, et la pathologie ici est d’accord avec les vivisections128. […] Un cordon blanc conducteur apporte une excitation à un noyau central de substance grise ; dans cette substance naît alors un mouvement moléculaire ; par suite, une excitation est exportée jusqu’aux muscles par un autre cordon blanc conducteur. […] Au plus bas degré, dans la moelle, naissent des actions fragmentaires peut-être analogues à celles qui provoquent les sensations élémentaires nulles pour la conscience.

1600. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Il était dans cette bonne bourgeoisie qui fut toujours la moelle de la France, à distance égale de l’ouvrier, démocrate par situation, ou gentilhomme oisif, par désœuvrement. […] La comédie, déjà populaire en Italie, naissait seulement en France ; on s’occupa peu du jeune Molière. […] Elle était née sept ans avant que Molière eût connu la mère. […] Je suis avec les dernières dispositions à la tendresse ; et, comme j’ai cru que mes efforts pourraient lui inspirer, par l’habitude, des sentiments que le temps ne pourrait détruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. […] Le comique du rôle d’Arnolphe ne résulte donc ni de son amour ni de son âge ; il naît tout naturellement du faux système qui l’égare et qui le fait agir sans cesse contre ses plus chers intérêts.

1601. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Aux époques de barbarie naît la sagesse. […] Aux heures troubles de silence populaire naissent les Sages. […] Ils sont nés de l’effort de sa vie éternelle et sans repos. […] Philéas Lebesgue, en 1869, fait partie du réseau des écrivains pacifistes qui animent les petites revues nées durant la guerre et dont on retrouve ici des noms : Marcel Martinet, Jean de Saint-Prix… Boško Tokin est yougoslave. […] dans une famille juive d’un père alsacien et d’une mère lorraine, il fait ses études à Metz, en langue allemande, puis à Strasbourg.

1602. (1902) La poésie nouvelle

  Arthur Rimbaud naquit, en 1854, à Charleville, étroite petite cité, et dans une famille de stricte bourgeoisie, rigide, entichée de principes, honorable d’ailleurs et considérée, mais au moment où le désordre s’y mettait. […] Faire naître un « Je t’aime » ! […] Il est au bord d’une mer « dont la couleur passe en douceur le saphir oriental des lys y poussent dans le sable », et il ne cesse d’entendre « le tremblement de la mer natale ». […] Emile Verhaeren naquit à Saint-Amand, près d’Anvers. […] Cette campagne flamande des bords de l’Escaut, où le poète naquit, « est un pays de moulins, de vanniers, de cordiers, de passeurs d’eau…79 ».

1603. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

Mais quant aux mal nés ? […] C’est, d’après l’étymologie du mot, l’homme lui-même avec ses qualités natives, l’homme tel qu’il naît. Mais comment naît-il ? […] Mais il naît égaré ; mais la première des vérités lui manque. […] Jean Bodin naquit à Angers en 1530.

1604. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Denne-Baron, Pierre-Jacques-René (1780-1854) »

Denne-Baron, dans une pièce lyrique qui semble avoir été composée avant le Lac, a rendu à sa manière un soupir du même sentiment.

1605. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dupuy, Ernest (1849-1918) »

Jean Ajalbert Peu de poètes ont, comme l’auteur des Parques , taillé en plein verbe le « misérable néant de la grâce effacée », « le désabusement de l’erreur d’être nés » !

1606. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 122-123

Albon,[Camille Goéric Comte d’] des Académies de Lyon, de Dijon, de Nismes, de la Crusca, de Rome, de Chambéri, de Berne, à Lyon en 1753.

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