Dans les foins où les fleurs qui meurent Sont douces comme un vain regret ; Sous les saules qui pleurent et effleurent L’eau qui dort comme une morte à leurs pieds ; Elles vont vers l’automne et babillent Avec des mots de poète : La vie est faite et défaite Comme un bouquet aux mains d’une fille. […] En voici un à trois éléments égaux : Les allégresses | ô sœurs si pâles | s’appellent et meurent.
Il ne craint point de mourir, il craindroit de faire une grimace. […] C’est un homme qui se meurt, mais qui vient de recevoir le coup dont il meurt.
Effet produit par la vue des guinné Comme pour les Napeae antiques, qui les voit devient fou et meurt le plus souvent. […] La durée de la vie des guinné n’est pas indéfinie, leur existence est longue et leur croissance lente et dès qu’ils ont atteint un âge avancé ils meurent pour recommencer à vivre. […] Contes inédits des 1001 Nuits (De Hammer Tome II, p. 169, Hist. de Seïfol Molouk et de Bediol-Djemal) le génie qui supplie Saïd qui l’a frappé de lui donner un 2e coup et qui meurt du refus de Saïd de lui donner satisfaction alors qu’un 2e coup l’eut guéri de sa 1re blessure.
Figurez-vous cette langue, plus plastique encore que poétique, maniée et taillée comme le bronze et la pierre, et où la phrase a des enroulements et des cannelures, figurez-vous quelque chose du gothique fleuri ou de l’architecture moresque appliqué à cette simple construction qui a un sujet, un régime et un verbe ; puis, dans ces enroulements et ces cannelures d’une phrase, qui prend les formes les plus variées comme les prendrait un cristal, supposez tous les piments, tous les alcools, tous les poisons, minéraux, végétaux, animaux ; et ceux-là, les plus riches et les plus abondants, si on pouvait les voir, qui se tirent du cœur de l’homme : et vous avez la poésie de Baudelaire, cette poésie sinistre et violente, déchirante et meurtrière, dont rien n’approche dans les plus noirs ouvrages de ce temps qui se sent mourir. […] Eh bien, nous ne voulons pas que la Critique soit tuée et qu’elle meure d’une mort si laide. […] Plus heureux qu’Edgar Poe, qui mourut du delirium tremens causé par l’opium.
Brizeux vient de mourir. Si le style est l’homme, comme l’a dit Buffon, il a dû mourir de la poitrine. […] L’hermine dans Brizeux n’est pas morte, mais elle est malade.
Le système, l’exagération volontaire, l’archaïsme, l’imitation, fatale pour les plus forts quand ils ont ce charmant défaut de la jeunesse, mère de tant de sottises, toutes ces choses qui contaminent çà et là l’œuvre actuelle, doivent, par le fait de la santé et de la vigueur de son esprit, mourir prochainement en M. […] Alors que la morale religieuse n’est plus, quand la pauvre littérature, qui mourra aussi, un de ces jours, de son immoralité, existe encore » il n’y a plus que la question esthétique à poser devant un livre comme celui des Blasphèmes ; il n’y a plus qu’à savoir si nous avons, malgré l’horreur de son livre, un poète de plus dans M. […] On en meurt, et la vie en est faite pourtant !
quoi, dans un âge si tendre, On ne peut déjà vous entendre, Ni voir vos beaux yeux sans mourir !
C’est plus que mourir soi-même, lui dit-elle, que faire une pareille perte.