Ceux des seigneurs de ce temps-là, qui comme le maréchal De Saint-André, le connétable De Montmorenci, le prince De Condé et le duc De Joyeuse furent tuez dans des actions de guerre, y moururent assassinez. […] Je ne sçais par quelle fatalité Henri II les trois rois ses enfans et Henri IV qui se succederent immédiatement, moururent tous cinq de mort violente, malheur qui n’étoit pas arrivé à aucun de nos rois de la troisiéme race, bien que la plûpart eussent regné dans des temps difficiles, et où les hommes étoient plus grossiers que dans le seiziéme siecle.
« Amélie, se jetant dans mes bras, me dit : « Ingrat, tu veux mourir, et ta sœur existe ! […] « Cependant Amélie n’avait point encore prononcé ses vœux ; et pour mourir au monde, il fallait qu’elle passât à travers le tombeau. […] je n’avais plus envie de mourir depuis que j’étais réellement malheureux. […] « Ma sœur avait touché aux portes de la mort ; mais Dieu, qui lui destinait la première palme des vierges lui réservait aussi de mourir avant moi. […] Elle était de la supérieure de… Elle contenait le récit des derniers moments de la sœur Amélie de la Miséricorde, morte victime de son zèle et de sa charité, en soignant ses compagnes attaquées d’une maladie contagieuse.
L’Aurore qu’il poursuit et qu’il consume, en se levant chaque matin, dans ses bras de flamme, meurt de son amour, sous des noms de Nymphes, dans des légendes innombrables. […] » Les Érynnies ont le sommeil dur, elles ne répondent qu’en ronflant aux objurgations de la morte. — Hon ! […] qu’il meure et que son sang vienne sur lui ! — Mais voici qu’il engendre un fils qui voit tous les péchés que son père commet ; il les voit et n’agit pas comme lui… — Celui-là ne mourra pas pour le péché de son père, il vivra. — Et pourtant vous dites ; Pourquoi le fils ne porte-t-il pas le péché du père ? […] — Mais si l’impie revient de son péché, il vivra et ne mourra pas. — Est-ce que je désire la mort de l’impie ?
… Leur valeur comme historiens, qui devaient faire avant tout l’Histoire de France et de la Révolution française, a été considérablement diminuée pour avoir dédaigné de regarder dans le fond de cette France qui avait pourtant sa vie propre, comme Paris la sienne… Pour leur peine, ils peuvent s’appliquer maintenant le mot effroyablement prophétique de Blücher : « La France mourra du cancer de Paris » ; car leurs histoires, aussi, en meurent ! […] c’est qu’ayant posé lui-même le principe d’anarchie dont il doit mourir, il soit logiquement lâche devant ce principe qu’il a posé. […] Ils souffrirent dès le premier coup porté à l’honneur et à la mémoire de leurs pères, et ils poussèrent un cri, bientôt étouffé ; — car il ne faut pas qu’on croie jamais mortelle la blessure dont on peut mourir ! […] À l’exception du seul Marat, qui tomba, lui, sous un poignard dont l’acier était pur, ils moururent tous en se souillant, les uns par les autres. […] « Mourir sans vider mon carquois !
Il mourut désespéré. […] Puisque je dois mourir, ne vaut-il pas autant se tuer ? […] Il ne se peut déterminer ni à vivre ni à mourir. […] Il mourut le 17 juillet 1839. […] Tout meurt ; je meurs à tout.
Tranchez les racines par où il y tient, l’arbre se dessèche et meurt. […] Ne vous êtes-vous jamais demandé de quel droit ils naissent heureux, et pour quel crime vous vivez et mourez dans la misère ? […] Si je ne travaille pas, je mourrai, et le travail m’est insupportable. […] La vieille foi est morte dans beaucoup d’âmes, et dans les autres l’instinct religieux ne parle pas bien haut. […] ……………………………………………………… « L’hypocrisie est morte, on ne croit plus aux prêtres ; « Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu.
J’ai vu de près, j’ai suivi dans toutes ses crises une passion presque semblable, non moins emportée, non moins malheureuse ; l’amante, de la même manière, s’obstinait à se tromper après avoir été mille fois détrompée ; elle parlait sans cesse de mourir et ne mourait point ; elle menaçait chaque jour de se tuer, et elle vit encore. » Il est hors de doute qu’il pensait à Mme de Staël en ce moment9. […] Le nombre de jeunes gens qui ont été ainsi doués par la fée Guignon est considérable ; ils ont de tout, invention, esprit, travail : mais ils ne savent pas circonscrire leurs forces ; ils veulent faire entrer l’univers entier dans chacune de ses parties, et meurent à la peine. […] Il avait, on le sait, besoin d’aimer ; ce nouvel attachement, où il rencontrait un accord intellectuel parfait, remplit bientôt son existence, et lui permit de supporter la perte de sa mère qui mourut peu après. […] Décidément, Sismondi n’était plus un homme de ce siècle quand il mourut (25 juin 1842). […] Sa maison, grâce en partie à son aimable compagne, était l’une des plus agréables dans cette cité républicaine si bien policée, dont il eut la douleur, avant de mourir, de voir renverser tout l’édifice, et dont la chute hâta sa fin.
Vous périrez par une voie de fait, comme est morte Venise, ou par une banqueroute, comme tombera l’Angleterre. Et le monde vous laissera mourir et tomber, parce que le monde laisse tomber et mourir tout ce qui n’est que l’égoïsme, tout ce qui ne représente pas pour le genre humain une vertu ou une idée. […] Il y en a un véritablement touchant, comme une légende de Juif-Errant de la science, c’est celui du vieil homme de lettres, amant passionné des livres, et dévoré par eux, qui mange sou à sou son mince patrimoine pour s’en procurer, qui finit par les vendre un à un pour vivre, et qui, lorsqu’il a vendu le dernier, meurt lui-même désespéré de sa passion du livre, d’abord résignée, puis changée en fureur ! […] Voyez-vous, vous êtes mon ange, laissez-moi venir un peu ; je crois que je vais mourir. […] « Et elle s’affaissa sur elle-même comme si elle se mourait.