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2687. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452

Est-ce un homme de bonne foi, revenu de tout, un acteur retiré de la scène, qui cause et de lui et des autres, qui dit le bien et le mal, et nous découvre le secret de la comédie ?

2688. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162

Il a (comme le René des Natchez encore) la prétention de n’être pas connu, de n’être pas compris : « Vous prenez mon sourire pour de la gaieté, vous vous y connaissez mal.

2689. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285

Tout à côté, Mme du Châtelet parlera de lui comme d’un enfant, avec sollicitude, avec tendresse : « Nous sommes quelquefois bien entêté, dit-elle en souriant, et ce démon d’une réputation que je trouve mal entendue ne nous quitte point. » Dans ces lettres à d’Argental, nous retrouvons la Mme du Châtelet passionnée et tendre, celle que Voltaire nous a si bien peinte en deux mots, « un peu philosophe et bergère ».

2690. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248

Le père Adam les montrait comme un chef-d’œuvre à Voltaire, qui disait, en souriant, que ce n’était pas mal pour un enfant de cet âge.

2691. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586

Chamfort, alors son ami, lui en adressa des condoléances, auxquelles Rulhière répondit par une épître en vers un peu longue, mais dans laquelle il développe avec facilité ses principes de philosophie et de sagesse, qui ne sont autres que ceux d’Horace :      L’astre inconstant sous lequel je suis né,      Des biens aux maux m’a souvent promené ; Mais aux événements payant mon caractère, En jouissant de tout, rien ne m’est nécessaire.

2692. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le duc d’Antin ou le parfait courtisan. » pp. 479-498

Il dit du mal de la Cour et nous en déduit le fort et le faible, mais il a la bonne foi d’en avouer tout l’attrait : Il faut cependant avouer qu’il est difficile de quitter ce pays-là quand on y a passé une partie de la vie ; et, malgré tous les vices et les défauts que j’y ai remarqués, il y a un petit nombre d’hommes et de femmes avec qui on peut passer agréablement sa vie, et mieux qu’ailleurs, par la difficulté de les assembler.

2693. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83

À celles-ci il faut des idées avant tout, des sentiments, je ne sais quoi de métaphysique et de raffiné ; elles ont lu les Méditations de Lamartine, et elles soupirent ; elles aiment l’esprit, et elles s’en vantent ; elles s’éprennent et se passionnent pour des orateurs ; elles sont femmes à se trouver mal si elles ont rencontré, sans être prévenues à l’avance, le grand poète de leur rêve.

2694. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — I. » pp. 84-104

Il y fut bientôt noté comme mal pensant, c’est-à-dire comme pensant beaucoup trop à ces choses de la Révolution et de l’Empire que la Restauration avait brisées et qu’elle se flattait d’avoir abolies.

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