L’abbé Delille avait son mérite. […] La concision est parfois le mérite des imaginations rétives ; l’harmonie est une qualité plus rare et plus décisive. […] Philippe a au moins le mérite de l’invention ; il est original à sa manière ; nous sommes surpris que M. […] Il a des mérites nombreux. […] L’apôtre n’usait donc que d’un de ces grossiers lieux communs qui n’ont même pas le mérite de renfermer une vieille vérité d’observation.
Il semble que le publié, en effet, accorde une réelle valeur au jugement des dix artistes qui lui signalent ainsi, chaque année, une œuvre remarquable dont ils lui garantissent en quelque sorte le mérite littéraire. […] Il attribue ces faveurs à son mérite. […] Un pareil souci mérite une estime particulière et constitue un noble exemple. […] Elle mérite d’être méditée, car elle nous montre en Le Nôtre un beau naturel, soutenu par une forte tradition, ce qui est tout le secret de son génie. […] Tout à coup l’idée me vint de signaler ma présence par quelque manifestation qui donnât la véritable mesure de mon mérite.
Il serait intéressant de troquer tes mérites contre ses défaillances. […] Mais où serait le mérite s’il n’y avait lutte ? […] Il y avait alors quelque mérite, tandis qu’aujourd’hui, tu n’es pas propre à grand-chose : tu manques d’expérience. […] Oui, elle est manquée… Mes frères les Éons auront le droit de me railler le jour où chacun de nous apportera son œuvre devant l’Indicible et où nous serons classés selon notre mérite. […] Il pense, enfin, que, vu son mérite, l’Indicible lui confiera, à lui seul, les éléments nécessaires à la formation d’un autre monde qui, — je puis vous l’affirmer, — sera remarquable.
Pour établir, par la littérature, le bilan des idées de cette époque, il faut remarquer les traductions (Amyot), les adaptations (La Boétie), la fondation du Collège de France ; puis, à des titres fort divers (je cite les noms sans commentaire, mais en groupes par ordre déterminé) : Rabelais ; Marguerite de Navarre et Calvin ; Estienne et Pasquier ; Maigret ; Ronsard et Du Bellay ; sans oublier la querelle très significative sur le mérite des femmes. Quant à Montaigne, il mérite, plus tard, une place à part. […] Un seul fait : l’Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze (1550) n’a pas encore, dans la plupart des histoires littéraires, la place qu’il mérite ; l’idée de donner au théâtre religieux (mistère) la forme de la tragédie, était intéressante et pouvait être féconde en d’autres temps ; son échec au xvie siècle fait ressortir d’autant mieux l’importance du lyrisme. […] En un sens, Notre-Dame de Paris et Les Burgraves sont les deux premiers chapitres de La Légende des siècles. » Il écrit maintenant Les Châtiments, Les Contemplations, La Légende des siècles, Les Misérables. — Mérimée mérite une place à part, par la qualité très spéciale de son art ; chez lui, la puissance du raccourci rapproche déjà l’épopée du drame. — Enfin Flaubert inaugure la série des grands romanciers !
Pour nous, qui n’avons pas l’avantage d’appartenir à cette double famille, mais qui savons en apprécier bien des qualités et des mérites, nous demandons à dire quelques mots de l’intéressant ouvrage que nous annonçons, à le louer comme il convient, et en même temps à soumettre à l’auteur quelques critiques ou observations, soit sur des points particuliers, soit sur l’ensemble.
Des deux filles qu’elle perdit, l’une, l’aînée, personne d’un rare mérite, d’une sensibilité exquise jointe à une raison parfaite, était poète aussi ; dans des vers d’elle sur le jour des morts, je me souviens de celui-ci qui s’adressait aux êtres chers qui nous ont été ravis : Vous qui ne pleurez plus, vous souvient-il de nous ?
J’ai lu quelque part une belle comparaison à ce sujet, qui a de plus le mérite d’une extrême justesse.
Deplace, avec toute la délicatesse dont il est capable, un coupon dans le prix qui lui est dû : « Si j’y voyais le moindre danger, certainement, monsieur, je ne m’aviserais pas de manquer à un mérite aussi distingué que le vôtre, et à un caractère dont je fais tant de cas, en vous faisant une proposition déplacée ; mais, je vous le répète, vous êtes au pied de la lettre co-propriétaire de l’ouvrage, et en cette qualité vous devez être co-partageant du prix…. » M.