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2425. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — I. » pp. 325-345

Pour bien juger des hommes de ce temps, pour faire équitablement la part de l’éloge ou du blâme, pour ne pas appeler sage tel acte ou telle résistance isolée qui, en son lieu, n’était qu’imprudence et folie, il importe (et Roederer l’a dit dans une très belle page, mais trop longue pour être rapportée) de se bien rendre compte du courant général, immense, qui entraînait alors la nation.

2426. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493

La querelle des anciens et des modernes, qui avait commencé du temps de Perrault, dut suggérer à Mme Dacier l’idée (si elle ne l’avait eue déjà) de faire connaître Homère, sur lequel on déraisonnait si étrangement ; après de longs efforts, elle fut prête en 1711, et publia l’Iliade.

2427. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303

Le prélat était en habits longs violets, soutane et simarre avec des parements, boutons et boutonnières d’écarlate cramoisi : il ne me parut pas à sa ceinture ni glands ni franges d’or, et il y avait A son chapeau un simple cordon de soie verte ; des gants blancs aux mains, et point de canne ni de manteau.

2428. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323

Son journal ressemble à un journal de fièvre morale, une longue fièvre de croissance.

2429. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie de Maupertuis, par La Beaumelle. Ouvrage posthume » pp. 86-106

Mais je suis bien fol moi-même de faire un long sermon de morale à un homme à qui je devrais adresser un épithalame… Je mets en regard ce qu’est devenu ce passage sous la plume fertile de La Beaumelle : Malheureusement pour ces espèces d’animaux qui se disent raisonnables, il semble que l’erreur soit leur partage.

2430. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Journal et mémoires du marquis d’Argenson, publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Louvre pour la Société de l’histoire de France, par M. Rathery » pp. 238-259

Ce fut alors que Law lui dit, dans une conversation assez longue qu’ils eurent ensemble : « Monsieur, jamais je n’aurais cru ce que j’ai vu pendant que j’ai administré les finances.

2431. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers. »

Je traduirai du moins, sans en rien retrancher, la dernière moitié de cette belle et longue lettre, qui perd assurément à ne pas être présentée dans toute son étendue : « La perte d’un ami, celle d’une dignité ou de la fortune, admet quelque consolation, sinon par raison, au moins par oubli, et ces sortes de chagrins ne sont pas éternels.

2432. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »

Ensuite elle se trouva entre les ducs de Glocester et de Clarence, et elle eut une assez longue conversation avec le premier, qui peut-être l’avait rencontrée en Italie.

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