. — Pour bien parler de Lucrèce au Moniteur, il serait bien bon que le Moniteur redevînt libre, et que le mot d’officiel y disparût.
L’intuition libre, au lieu de le réconcilier insensiblement par l’amour, engendre familièrement en son sein des légions d’épouvantes.
Le grand Byron en usait volontiers de la sorte dans ses liaisons si noblement menées ; et c’est sur ce pied de cordialité libre que Moore, Rogers, Shelley, pratiquaient l’amitié avec lui.
Mais, malgré ces différences profondes, et qui intéressent surtout notre avenir et notre destinée (car il s’ensuit que la décadence dont on nous menace par analogie n’est nullement nécessaire), malgré cet élément essentiellement nouveau d’une industrie libre marchant au flambeau de la science, et travaillant non pas à corrompre, mais à améliorer la vie, il y a des ressemblances frappantes dans l’ordre politique.
Les professeurs écossais, Ferguson en particulier, ont développé ce système sous la monarchie libre de la Grande-Bretagne.
Les saints locaux et indépendants du moyen âge s’effacent et se subordonnent, comme les seigneurs féodaux et libres, pour former une cour d’adorateurs « inclinés qui, d’un oeil respectueux, contemplent l’éclat » de leur maître.
Et toute son enfance s’est passée à Cuba, parmi les enchantements de la plus belle flore qui soit au monde : une enfance nue, libre et rêveuse, pareille à celle de Paul et Virginie.
Un jeune romancier a récemment consacré à sa gloire un livre tout entier, qui est bien un des libres les plus extraordinairement bouffons qu’on ait jamais écrits sans le savoir.