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446. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 475-476

Eleve de Gassendi, les Poëtes & les Historiens Grecs & Latins, les Philosophes & Moralistes modernes furent la matiere de ses études ; mais la nature l’emporta.

447. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 406-407

Il a traduit, du Grec en Latin, l'Histoire ecclésiastique d'Eusebe, & a joint d'excellentes Remarques à cette Traduction.

448. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Lucien Dubech admire à ma grande surprise, sont lyriques comme des vers latins d’excellent écolier. […] Il loge rue d’Enfer, non loin du quartier latin, où déjà ne manquaient pas les grisettes. […] Mais il appartient encore aux générations qui ont appris et su le latin. […] Benda n’a pas fait de vers latins au collège, et il n’a pas la prosodie latine dans l’oreille. […] Benda d’avoir fait des vers latins.

449. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422

En tête d’un cahier contenant le texte correct de la Vie de Plotin, par Porphyre, avec traduction latine et commentaire, on lit cette attestation de la main du père de Leopardi : « Oggi 31 agosto 1814, questo suo lavoro mi donò Giacomo mio primogenito figlio, che non ha avuto maestro di lingua greca, ed è in età di anni 16, mesi due, giorni due. […] Quelques années plus tard (1826), Leopardi publiera une traduction d’une ancienne chronique sacrée grecque ou copte (Martyre des saints Pères du mont Sinaï,) traduction censée faite sur une version latine par quelque bon Italien du xive siècle (1350) en prose contemporaine de celle de Boccace, et il trompera à première vue les connaisseurs les plus exercés. […] Après Dante, Pétrarque et Boccace, la langue italienne faiblit ; la renaissance grecque et latine l’encombre de débris et semble l’étouffer. […] Il est bien vrai que j’ai souvent l’honneur de recevoir des visites littéraires ; mais elles ne sont pas du tout philologiques, et, en général, on peut dire que, si l’on sait ici un peu plus de latin que dans la haute Italie, le grec est presque ignoré, et la philologie presque entièrement abandonnée en faveur de l’archéologie. […] Dans la préface qu’il mit au discours de Gémiste Pleton, il conteste l’opinion de son ami Giordani qui avait parlé de ce genre d’exercice comme n’étant profitable que dans l’enfance des littératures ; pour lui il pense, dit-il, que « les livres des Anciens, Grecs ou Latins, non-seulement sur toute autre matière, mais en philosophie, en morale, et en de tels genres dans lesquels les Anciens sont réputés si inférieurs aux modernes, que ces livres, s’ils étaient, moyennant de bonnes traductions, plus généralement répandus qu’ils ne le sont et ne l’ont jamais été, pourraient améliorer beaucoup plus qu’on ne croit les habitudes, les idées, la civilisation des peuples, et à certains égards plus efficacement que les livres modernes. » — Dans la liste des écrits publiées ou inédits de Leopardi nous trouvons, en conséquence, bon nombre de traductions.

450. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345

Elle, en effet, voulut faire de nous des Grecs et des Latins d’idées et de mœurs, par l’imitation littéraire. Mais elle alla plus loin, et osa prétendre que la langue latine avait été imposée à la race gauloise ; un plaqué plus honteux encore ! « Parce qu’il y a — dit l’auteur des Origines de la langue française — dans le français, l’espagnol et l’italien, des mots usuels qui sont aussi dans le latin, la solution explicative qu’on adopta fut d’affirmer qu’après avoir soumis les peuples de l’Italie, de la Gaule et de l’Espagne, les Romains les avaient obligés de remplacer leur langue nationale par la latine, ce qui choque violemment, — ajoute-t-il, — et à un égal degré, le bon sens, l’histoire et la philologie. » La thèse, du reste, posée ainsi, fut plus tard modifiée. […] On dit que les Gaulois avaient corrompu le latin littéraire et en avaient fait la langue romane. […] Bien loin donc d’avoir été étouffée par la langue latine, — qui n’est pas elle-même la langue du Latium, de ce pays que les Romains lettrés, ces Grecs de Rome, appelaient barbare, comme les Gaulois, — la langue gauloise aurait donc résisté à la langue romaine de la conquête romaine, et c’est ainsi que pour les temps futurs elle eût gardé sa nationalité inviolable et, qu’on me passe le mot !

451. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396

Planche, suivait les cours du Lycée impérial (Louis-le-Grand) : il y rencontra, pour professeur de rhétorique latine, M. […] Pareillement pour les anciens ; comme Marie-Joseph Chénier, son maître, c’est à travers l’antiquité latine qu’il atteint la Grèce. […] Villemain n’est pas poëte ; il a probablement fait autrefois de jolis vers latins. […] Villemain dans le Globe, qui débuta après lui par des couronnes académiques, a porté dans la poésie latine qu’il professe un sel délicat et rare, une urbanité élégante et simple, une aménité de parole où l’art disparaît, pour ainsi dire, dans une décence naturelle.

452. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LOUISE LABÉ. » pp. 1-38

Les sonnets amoureux de Louise Labé mirent en veine bien des beaux esprits du temps, et ils commencèrent à lui parler en français, en latin, en grec, en toutes langues, de ses gracieusetés et de ses baisers (de Aloysiæ Labææ osculis), comme des gens qui avaient le droit d’exprimer un avis là-dessus. […] C’est dans un pamphlet latin contre Saconay qu’il articule ce grief avec force injures. […] Il est vrai qu’elle s’émancipe un peu plus qu’on ne le ferait aujourd’hui ; son dix-huitième sonnet est tout aussi brûlant qu’on le peut imaginer, et semble du Jean Second tout pur ; c’était peut-être une gageure pour elle d’imiter le poëte latin ce jour-là. […] du xixe ) serait, dans tous les cas, fort digne de La Monnoye lui-même. — On m’assure que ces deux épigrammes latines sont de M.

453. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 366-368

Il est étonnant que de plus de deux mille Traductions d’Auteurs Grecs & Latins, qui ont été faites en notre Langue, on en trouve à peine dix qu’on puisse regarder comme bonnes.

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