Les académies, les bibliothèques, les journaux, la société des gens d’esprit, le droit de vivre inconnu y attirent tous les esprits originaux et libres. […] Il maudit la liberté de la presse, et appelle les journaux des « entrepôts de venin ». […] L’année suivante, Joseph, pour mieux propager sa doctrine, fonda un journal, et publia Le Livre des révélations. […] Ils chantaient pourtant, se donnaient des concerts, fondaient un journal, et remerciaient Dieu de leur délivrance. […] Elles sont un journal, comme celles de Pascal, mais le journal d’une âme saine.
Le Journal intime de Benjamin Constant est bien humiliant pour notre amour-propre national. […] Les journaux qu’il recevait ne lui laissaient aucun doute non plus sur le lent abandon que certains politiciens français conseillaient sous le nom de sagesse et de recueillement. […] Le journal officiel de Pékin annonça d’ailleurs, après cette audience, que les « diables étrangers », ayant osé se présenter devant le Fils du Ciel, étaient tombés à la renverse, foudroyés. […] Ils ne lisent que des journaux d’opposition. […] Vos journaux, vos magazines, vos revues publient, à chaque instant, des monographies qui prouvent un sincère désir de comprendre notre caractère et de l’expliquer au reste de l’univers.
Du temps qu’il était député, le docteur Clemenceau, — qui me traite le lundi dans son journal de « pion grincheux », et qui m’envoie ses livres le mardi, avec un bel hommage d’auteur, — le docteur Clemenceau descendait dans les mines. […] Ces observations, que je ne croyais pas autrement téméraires, ont cependant scandalisé les savants exégètes de la Revue chrétienne, ceux du Temps et ceux du Journal de Genève. […] En dépit de ces paroles, quelques protestants s’étant émus de ce qui suit un peu plus que de raison, et, dans leurs Revues ou dans leurs Journaux, à Paris et à Genève en particulier m’ayant répondu avec cette raideur de dédain qui les caractérise trop souvent, j’ai presque peur de paraître manquer ici de dignité en leur rappelant de quelle manière j’ai toujours parlé d’eux. […] … » III « Monsieur, « Vous faites appel aux hommes de bonne volonté : permettez à l’un d’entre eux de vous dire pourquoi il donnera son concours à ceux qui, par tous les moyens légitimes, — c’est mon correspondant qui souligne, — combattront le concordat philosophique que, nouveau Bonaparte, vous êtes allé signer à Rome au nom de la pensée française (en admettant qu’elle tienne dans le Journal des Débats et la Revue des Deux-Mondes)… » J’arrête ici la citation, dont on devine aisément la suite, mais je ne puis me priver du plaisir d’en signaler un bien curieux détail.
Le registre des correspondances, le journal des ordres donnés par Napoléon, qui a été conservé, a permis à l’historien de résumer avec précision tout ce que fit le souverain déchu durant ces dix mois de séjour.
Le succès d’Indiana va mettre son auteur à une rude épreuve ; nous voudrions qu’il y prît garde ; les libraires, les éditeurs de livres et de journaux doivent déjà l’investir et lui demander nouvelles et romans coup sur coup, sans relâche.
Or, voici que depuis trois ans environ, depuis que, d’une part, le bon ton rangé et le vernis moral de la Restauration ont disparu, et que, d’autre part, le Saint-Simonisme a fait entendre ses cris d’émancipation et ses appels multipliés, voici que l’esprit d’indépendance a remué les femmes comme le reste, et qu’une multitude d’entre elles prenant la parole, dans des journaux, dans des livres de contes, dans de longs romans, sont en train de confesser leurs peines, de réclamer une part de destinée plus égale, et de plaider contre la société.
Athènes enfin n’est pas si anéantie qu’on s’en vante là-bas : elle existe, je ne dis pas à l’Académie tous les jours, ni dans le gros des journaux ; mais, bien qu’éparse, c’est un plaisir de plus de la savoir là et de la retrouver.
Il ne vous a pas suffi de contester, comme vous le pouviez, dans quelque journal ou dans quelque brochure, la justesse de mes critiques ; vous avez prétendu me confondre dans cette Revue même, et vous avez voulu m’y discréditer par des insinuations désobligeantes sur des faits entièrement étrangers à notre différend : j’entends mes relations personnelles avec la Comédie-Française.