La première, c’est que la société dramatique craignait, et elle n’avait pas tort, de ne pouvoir obtenir d’exercer dans l’intérieur de la ville ; la seconde, c’est que les quartiers avoisinant la place Royale étaient alors la partie la mieux habitée de Paris, et que le bourg où ils s’étaient fixés se trouvait peu éloigné des grands hôtels. […] Pendant la période de 1710 à 1799, la Comédie-Française, devenue la première scène du monde, introduisit d’importantes et très-utiles améliorations dans ses habitudes intérieures. […] Cette détermination causa une petite révolution intérieure dans la troupe de Molière ; mademoiselle Duparc, la meilleure actrice du théâtre de Monsieur, passa à l’Hôtel de Bourgogne.
C’est là certainement le côté le plus fâcheux de sa vie littéraire, et j’ai une trop haute opinion de sa loyauté vis-à-vis de lui-même pour ne pas croire qu’il a regretté plus d’une fois dans son for intérieur le manque de réflexion de ses jugements.
Après cet exposé des troubles intérieurs de la compagnie, & qui justifient la promptitude du P. […] Aux portes & dans l’intérieur de la plupart de leurs maisons, on voit ce saint avec les marques de sa glorieuse prérogative.
L’ordre de la charité, qui commence par se faire du bien à soi-même, nous sépare extérieurement de vous ; mais cette même charité forme des liens intérieurs qui nous unissent à vous si étroitement, que rien ne sera capable de vous séparer de notre cœur ». […] Son premier soin est d’établir, dans les différens quartiers de Paris, des espions secrets, pour lui rendre un compte exact de tout ce qui se passoit dans l’intérieur des maisons.
C’est un tableau d’intérieur, une famille troublée par un de ces malheurs que tout le monde a vus, que tout le monde peut apprécier. […] Ce n’est pas un problème social soulevé pour le plaisir du paradoxe, c’est une étude des deux forces qui se combattent en nous : le doute éclairé d’en bas, l’espérance éclairée d’en haut [ici ce n’est pas précisément de mauvais style], ôtez-nous un de ces éléments, nous n’existons plus, nous n’imaginons plus… Supprimez la foi : le monde acceptera aveuglément ce qui est aujourd’hui, sous prétexte que demain n’est pas à nous, proposition raisonnable mais stupide, parce qu’elle paralyse… C’est avec un art infini, une adresse merveilleuse et surtout une bonne foi complète, que l’auteur a exposé cette lutte universelle, résumée par les agitations intérieures de quelques personnages pris dans le milieu le plus actuel et le mieux connu… » Elle comprend encore très bien que toute œuvre d’imagination n’est, après tout, digne de l’estime des hommes que si, en son fond, et par les réflexions qu’elle suggère, par l’état d’âme où elle nous laisse, elle est, tout comme un dialogue de Platon, une recherche de la sagesse, que si elle se demande, au moins, même quand elle ne peut pas répondre : « Où est le vrai ?
Cette sorte de spéculation, moitié littéraire, moitié philosophique, qui le plus souvent dégénère en une sorte de rêverie laborieuse et confuse, ne s’accommode pas de cet enthousiasme intérieur, de ce feu sans lequel il n’y a pas de poète.
Cette économie intérieure du spectacle en musique, fondée d’un côté sur la vérité de l’imitation, et de l’autre sur la nature de nos organes, doit servir de poétique élémentaire au poète lyrique.
Dans une pareille méthode, qui est essentiellement logique, tous les personnages, leur disposition relative, le paysage ou l’intérieur qui leur sert de fond ou d’horizon, leurs vêtements, tout enfin doit servir à illuminer l’idée génératrice et porter encore sa couleur originelle, sa livrée pour ainsi dire.