L’une consiste à la montrer et à nous en inspirer l’admiration et l’amour ; l’autre consiste à nous montrer le vice et à nous en inspirer la salutaire horreur. […] Mais, incomparablement, c’est la haine et le mépris de Molière pour Don Juan qui domine dans cette comédie et que l’auteur veut inspirer et qu’il inspire au spectateur. […] Il se borne à dire que Molière ne fait pas aimer la vertu et ne l’inspire pas. […] C’est dans les drames que l’on peint les vices opposés aux vertus et que l’on inspire l’horreur des uns et le culte des autres. […] Ceux-ci nous montrent des héros, pour — peut-être ; en tout cas de manière à — nous exciter à les imiter par l’admiration qu’ils nous inspirent.
On s’est plu à les identifier aux créations poétiques qu’elles ont inspirées. […] Ce n’est point l’amour de l’étude ni le souci des résultats qui inspirait et guidait l’infatigable chercheur : c’était la jouissance personnelle que lui valait son effort. […] Il est représenté surtout par la figure d’Adélaïde et par les scènes qu’elle inspire. […] L’engouement dépassa celui qu’avait inspiré La Nouvelle Héloïse. […] Peut-être l’œuvre qu’il a inspirée restera-t-elle longtemps l’œuvre préférée des métaphysiciens comme M.
vers sublime qui inspire plus d’horreur qu’une page d’éloquence, et même de grande éloquence ? […] On affaiblit sa tête, on avilit son âme, on lui inspira la crainte et la méfiance : rebuté de sa famille, et repoussé des hommes de son rang, il se livra à la canaille et aux vices de la canaille. […] Qu’aura-t-il fait autre chose que ce que la nature inspire au malheureux ? […] « Qu’Agrippine est morte par la même fureur qui lui avait inspiré le crime. […] A l’aide d’Epaphrodite, son secrétaire, il s’enfonce un des deux poignards dans la gorge ; il expirait lorsque le centurion entra : ses yeux agrandis et fixes inspiraient l’effroi.
Théodore de Banville Il fut un élégiaque inspiré à la grande source de Théocrite.
Paul Mariéton Les œuvres poétiques de Jean Tisseur, plus volontaires qu’inspirées, se ressentent d’une préoccupation commune aux grands écrivains lyonnais.
Il peut, aujourd’hui que ses Odes ont subi l’épreuve hasardeuse de la publication, livrer au lecteur la pensée qui les a inspirées, et qu’il a eu la satisfaction de voir déjà, sinon approuvée, du moins comprise en partie.
L’un d’eux m’a apporté hier ma page à remplir ; cette page et sa destination m’ont inspiré ce matin les vers qui suivent.
C’est ce qu’on appelle fauve attrapeur d’hommes (morhoméné-ouâra) ou plutôt ouan-dialanga, ce dernier nom étant employé dans les récits pour épargner aux auditeurs l’épouvante que leur inspire le premier.