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12. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

J’ai l’honneur d’être, &c. […] J’ai l’honneur d’être, &c. […] J'ai l'honneur d'être, &c. […] J'ai l'honneur d'être, &c. […] J'ai l'honneur d'être, &c.

13. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278

Je ne crois pas, madame, que M. le marquis de Torcy ait quelque difficulté à me rendre ce bon office, avec les circonstances que je dis, comptant assez sur l’honneur de son amitié pour espérer tous ceux qui lui seront possibles. […] Voici sa réponse que je me donne l’honneur de vous envoyer en original quoique j’y joigne une traduction pour ne vous pas mettre dans la nécessité de communiquer mon intention à quelque indiscret. […] Vous verrez, madame que je ne me suis point trop flattée quand j’ai avancé qu’ils seraient très contents, en ce pays-là, que le roi me fît l’honneur de me confier l’emploi que je prends la liberté de lui demander. […] La seule difficulté qui reste est pour me faire aller jusqu’à Madrid, car peut-être que Sa Majesté ne voudra pas ôter aux dames espagnoles le plaisir et l’honneur de servir leur reine dès le moment qu’elles le pourront faire. […] [NdA] Il y a mieux ; on lit dans les Mémoires du duc de Luynes, ce répertoire de la parfaite étiquette (tome ii, p. 4) : « MM. les maréchaux de France sont à la tête de la noblesse lorsqu’un d’eux a l’honneur de commander les armées du roi, mais ce n’est point à ce titre précisément que cet honneur est accordé, c’est à la volonté de Sa Majesté.

14. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »

Ma compagnie avait eu l’honneur d’être désignée. […] Ainsi causait-il dans le secret avec la Source de son honneur, de ses vertus et de son être. […] Paul Guillot, soldat, etc., etc., ont l’honneur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Marie-Léon Guillot, homme de lettres, sergent au 171e d’infanterie, tombé au champ d’honneur et mort joyeusement pour son pays… (Pièce communiquée.)‌ […] Le 66e a l’honneur d’attaquer et le 1er bataillon en tête, le mien. […] Ces jeunes gens, honneur et salut de la France, obéissent à la terre et aux morts.

15. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »

Il semble, quand ils ne sont plus, qu’on devrait du moins rendre quelque honneur à leurs cendres. […] Avant la fondation des académies en Europe, il y eut quelques exemples d’éloges funèbres prononcés en l’honneur des gens de lettres. […] Le célèbre Mélancton, mort en 1560, et l’un des hommes les plus savants de son siècle, reçut les mêmes honneurs qu’un reste de flatterie ou de respect prodigue au pouvoir qui n’est plus. […] On prononça en son honneur, à Wittemberg et à Tubingue, un grand nombre d’oraisons funèbres, où l’on célébra des vertus qui l’avaient fait aimer, et des talents qui ne l’avaient point rendu heureux. […] On publia en son honneur une quantité prodigieuse d’éloges.

16. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Et c’est le système de l’honneur. […] L’honneur est encore un amour et l’amour est encore un honneur. […] Un combat d’honneur est engagé entre ces deux hommes et Polyeucte se tient pour engagé d’honneur à ne point le céder en honneur à ce grand stoïcien. […] La source même de l’honneur. […] Et dans la catégorie de l’honneur.

17. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La défection de Marmont »

On savait que cet homme, qu’on appelait malheureux parce qu’il avait été la cause d’un désastre suprême, cherchait de toute sa force à se relever sous les accablantes paroles d’un historien qui pèsera un peu plus que lui devant l’Histoire, — les paroles de l’Empereur lui-même, — et c’était un spectacle qu’on attendait et qu’on tenait à voir que cette lutte d’un homme qui voulait sauver son honneur contre le mépris qui avait le plus le droit d’exister. Malheureusement (car c’est ce mot-là que Marmont fait toujours écrire) on ne sauve pas son honneur comme un drapeau qu’il est beau de rapporter en pièces. L’honneur doit se rapporter tout entier. […] Selon Rapetti, cette défection n’a pas même pour excuse d’être la perturbation du moment, attendu que, si la vaillance a des paniques, l’honneur n’en a pas. […] Et le devoir, ce n’est pas assez, il y faut encore ajouter quelque chose de délicat et de fier, cette distinction hautaine, ce luxe du bien qu’on appelle l’honneur. » Magnifique langage !

18. (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »

Renan que l’honorable M. de Ségur d’Aguesseau prétend faire allusion, je proteste contre une accusation portée contre un homme de conviction et de talent dont j’ai l’honneur d’être l’ami. […] Un des ministres de ce temps-là, — le ministre des affaires étrangères, si je ne me trompe, — s’était fait honneur d’y venir, et il tenait l’un des cordons. […] Le propre et l’honneur de l’Empire est de maintenir la balance égale et de ne verser d’aucun côté. […] « Je ne vois donc pour juge compétent que le public, le grand public, tout le monde, ce quelqu’un qui a plus d’esprit que personne et qui a autant d’honneur que qui que ce soit, — un honneur qui n’est pas le point d’honneur et où il entre de la raison. […] Or ce livre, dénoncé par les pétitionnaires de Saint-Étienne, a eu l’honneur d’être couronné par l’Académie française en 1861 et de partager avec un ouvrage de M. 

19. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »

Il a cru que cela tenait à une absence de hautes croyances dont il s’est plu à s’attribuer l’honneur. […] Pourquoi pas un livre en l’honneur d’un grand peuple, — ou en l’honneur d’un grand saint ? […] M. d’Auberive est un type d’honneur et de politesse. […] Tu le sais, d’Auberive, notre Dauphiné est fier de vous : dans ce temps où tout s’en va, votre race a conservé intact cet honneur, ce vieil et pur honneur qui est le premier des biens… Si jamais tu pouvais l’oublier, je m’en souviendrais pour toi… Quand je regarde ton Emmanuel, si enthousiaste, si beau, si digne de sa sainte mère, je retrouve en lui cette fleur de noblesse que notre siècle ne connaît plus, qui bientôt, peut-être ne sera plus qu’un nom, mais que nous ne devons pas laisser périr, nous qui en sommes les gardiens… Quoi ! […] — Et en conséquence de ce beau raisonnement et de cette idolâtrie superstitieuse pour le renom et le blason immaculé des d’Auberive, voilà le bonheur de deux êtres sacrifié à un honneur faux et à un préjugé de race.

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