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953. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le comte de Fersen et la cour de France »

… Fersen était l’aide de camp diplomatique de Gustave III, comme il aurait été son aide de camp militaire si ce héros en promesse avait dégainé, mais il ne dégaina pas… Il ne vit jamais briller son glaive.

954. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »

M. de Rémusat publiait aussi de son côté deux gros volumes qu’il intitulait pompeusement : Abailard, sa vie, sa philosophie, sa théologie, — et comme si ce n’était pas assez que ces deux hommages du Rationalisme moderne offerts à l’un de ses précurseurs, l’éditeur de M. de Rémusat a publié un volume encore dont Abailard est le sujet et même le héros.

955. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Nous n’y aurions guères perdu, et Sophie Arnould y aurait gagné ; car cette Correspondance est abominablement humiliante pour elle, l’héroïne de leur livre !

956. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Rémusat publie aujourd’hui un nouveau volume dont Abailard est le sujet et même le héros.

957. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375

pas écrit par un poète, ni même par quelqu’un qui ait le génie de l’hagiographie nécessaire pour traiter un pareil sujet, n’en donnera pas moins à l’imagination une de, ces fortes secousses qu’elle aime… Qu’est-ce, en effet, qu’Obermann, René, le Lépreux de la cité d’Aoste, ces trois fameux héros de roman dont on peut dire que l’âme du xixe  siècle en est encore pleine, en comparaison de Benoît-Joseph Labre, ce solitaire comme eux, qui, comme eux, s’était arraché des voies du monde, — pour des raisons plus hautes que les leurs : car, eux, c’était, en ce qui regarde Obermann et René, le dégoût égoïste et hautain d’âmes plus grandes, — ou, du moins, qui se croyaient plus grandes que ce que la vie sociale avait à leur donner, — et, en ce qui regarde le lépreux, la honte d’une affreuse misère ?

958. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

Il y a bien des âmes, parmi les plus fortes comme parmi les plus faibles, que l’approche du dernier moment a tout à coup décomposées, depuis le maréchal de Biron, qui faisait trembler ses bourreaux et les planches de son échafaud, sur lequel il courait, terrible comme à la bataille, prêt à faire une massue du billot qui attendait sa tête, jusqu’à la misérable Du Barry, griffant au visage l’homme de la guillotine, comme une chatte forcée ; depuis l’héroïque Masséna, mourant platement dans son lit, en disant « qu’il ne croyait pas si difficile de mourir », jusqu’à la foule de ceux-là qui ne sont pas des héros, et qui, ne disant rien de leur désespoir, meurent comme le loup d’Alfred de Vigny, en silence.

959. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

Doré, qui en art a une bravoure de héros, n’a pas craint d’y toucher, et, selon moi, c’est une raison de plus pour qu’on n’y touche plus… C’était Turgot qui disait, je crois, à propos de la découverte de l’Amérique : « J’admire moins Colomb d’avoir découvert l’Amérique que d’être parti la chercher. » Doré aurait l’admiration de Turgot, — et, jusqu’à un certain point, il a la mienne.

960. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Vous avez été ce jour-là un héros, Monseigneur ! 

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