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580. (1925) Comment on devient écrivain

Il cite en exemple le mot grec ipparkos. Traduisez-le par l’hipparque, vous ne serez pas compris du public, qui ignore le grec. […] Le fameux philologue Lambin disait qu’Amyot connaissait le grec mieux que tous les savants de son époque. […] Sans doute Amyot ne savait pas aussi bien le grec qu’Henri Estienne ; mais, quoique ne faisant pas profession d’érudition, il avait une chaire de grec et il étudia Plutarque pendant des années sur les manuscrits, avant de publier sa traduction de 1559.‌ […] Villey ; mais son style, comme celui d’Amyot, a gardé la naïveté du texte grec.‌

581. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 339-340

Sans cesse le Livre à la main, Moins François que Grec & Romain, J’étois plus sérieux que triste ; Antiquaire, Archimédailliste ; J’étois Poëte, Historien, Et maintenant je ne suis rien.

582. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 76-77

Si ces Mémoires étoient cependant écrits par-tout de la même force, les meilleurs Historiens Grecs & Latins n'auroient rien qui leur fût supérieur ; mais il s'en faut bien que le style soit également soutenu dans le cours de la narration ; l'assoupissement & les inégalités s'y font sentir dans mille endroits.

583. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface et note de « Notre-Dame de Paris » (1831-1832) — Préface (1831) »

Ces majuscules grecques, noires de vétusté et assez profondément entaillées dans la pierre, je ne sais quels signes propres à la calligraphie gothique empreints dans leurs formes et dans leurs attitudes, comme pour révéler que c’était une main du moyen-âge qui les avait écrites là, surtout le sens lugubre et fatal qu’elles renferment, frappèrent vivement l’auteur.

584. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VIII. De la cosmographie poétique » pp. 231-232

Les choses du ciel durent être pour les Grecs les premiers μαθήματα, connaissances par excellence, les premiers θεωρήματα, objets divins de contemplation.

585. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Oui, cela est trop grec, trop loin de nous ! […] Et nous pourrions parler des Grecs ou de Shakespeare ! […] Les Grecs et lui ont seuls possédé le grand secret de l’art de Melpomène. […] Oserai-je dire encore ici qu’il n’importe pas que les Grecs en eussent donné l’exemple ? Il est arrivé, même aux Grecs, de se tromper quelquefois.

586. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Denne-Baron, Pierre-Jacques-René (1780-1854) »

La muse grecque l’avait nourri de son miel et bercé de ses caresses, lui avait inspiré son premier et excellent ouvrage, Héro et Léandre.

587. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 122-123

Rien de plus moral & de mieux écrit encore, que son Poëme en prose de la Paresse, prétendu traduit du Grec, Ouvrage plein de chaleur & d’imagination, qui annonce une grande connoissance de la Mythologie, & l’art de la mettre en œuvre sans ostentation.

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