Son fils Xerxès lui succéda : les Grecs l’auraient élu, s’ils avaient pu choisir leur ennemi. […] Cette vision parut aux deux Grecs un présage certain de la défaite de Xerxès. […] Mais les Grecs ne craignaient plus rien, le succès enflait leur courage. […] Les Grecs, exaltés par ce prodige, chargèrent aussitôt l’ennemi. […] Il y a toujours une fleur à cueillir sur un champ de bataille grec.
À l’idée de cet abandon les Grecs frémissent de honte. […] » À ces mots, les Grecs jettent une immense clameur. […] Hector porte cette proposition aux Grecs ; ils y consentent. […] Il envoie cet ami dans le camp des Grecs pour lui rapporter des nouvelles. […] Il envoie la messagère céleste, Iris, pour donner ce conseil au héros des Grecs.
Mais essayerons-nous de marquer le caractère de cette poésie, contemporaine de l’époque où les chants du Psalmiste hébreu entraient dans la langue grecque et étaient familiers à cette foule de Juifs, recrue de l’armée des Lagides, ou mêlés à la population grecque et indigène d’Alexandrie ? […] Mais nul autre souffle de la poésie hébraïque ne vint-il toucher les lyres grecques d’Alexandrie ? […] De là se forma chez les Grecs cet âge tardif de la poésie naturelle, l’âge de Théocrite. Les Grecs, modèles pour Rome et pour nous de l’idylle champêtre, n’étaient cette fois que des imitateurs. […] L’ouverture du poëme grec est dans l’esprit du chant hébraïque.
L’histoire grecque, dont il est le principal flambeau, nous a laissés dans l’incertitude sur son siècle et sur sa patrie. […] C’est l’époque où les Grecs trouvèrent leur écriture vulgaire (Voyez plus bas.) […] Guerre de Tarente, où les Latins et les Grecs commencent à prendre connaissance les uns des autres. […] ou bien Cadmus aurait-il enseigné aux Grecs l’alphabet de la Phénicie ? […] — D’ailleurs quelle différence entre les lettres grecques et les phéniciennes ?
Bonaparte et les Grecs par Madame Louise SW. […] La renaissance des Grecs est un fait à part, essentiellement isolé de tous les faits européens, ayant ses causes propres et distinctes dans l’état même de la nation depuis la conquête ottomane. […] Le général lui ordonna d’examiner dans son voyage les forces, les moyens de défense, les dispositions des Grecs, et lui confia même une lettre pour le bey de Maina. […] Elle a parfaitement compris et fait ressortir tout ce que la révolution grecque a d’original et d’indigène. […] Nous avons aussi cru remarquer en certains endroits une teinte de mysticisme religieux, dont la cause des Grecs, tout éminemment chrétienne qu’elle est, n’a pas besoin de se couvrir.
Boissonade n’est que sur un point, un seul : il savait le grec. […] Boissonade donna dans le Journal des Débats ou de l’Empire sur la littérature grecque. […] C’est son Parny grec : il l’a choyé entre tous. […] Boissonade, M.Hase, le savant et profond philologue, l’homme minutieux et prudent, avant ses Éphèmèrides, mais il les tenait en grec. […] IL tenait même ses comptes de ménage en grec.
C’est le caractère grec de la poésie d’André Chénier qui a fait tout de suite sa gloire. […] Il avait pris à Chénier, à ce Grec charmant et mélodieux, devenu, de Grec, tout à coup, Français, pathétique et méduséen, non seulement sa forme iambique, mais jusqu’à cette langue inouïe d’un cynisme ardent qui se purifie dans sa flamme ; et, le croira-t-on ? […] Qu’est-ce que cela nous fait, à nous, qu’il sût du grec comme Trissotin et qu’il pût entrer à l’Académie des Inscriptions ? […] Il sentait bien que pour être Grec il ne fallait pas tant de petites choses grecques prises chez les Grecs ! […] Deux vers d’Homère ou d’Asclépiade, la moindre fleur grecque enfin, pouvait faire tout André Chénier.
Il aimait le mot net, l’emporte-pièce de la propriété du terme, et de plus il sentait le génie grec, ce vigneron au bonnet de laine grise, et le génie gaulois, et il aurait voulu les faire tenir tous deux sous ce bonnet. […] La langue gauloise du seizième siècle répond si parfaitement et si exactement à la langue grecque du temps d’Hérodote, qu’il est impossible même de supposer une traduction d’un autre temps qui puisse l’emporter sur une traduction à cette date. […] Seulement, il savait bien cette magnifique langue du seizième siècle, qui semble avoir été creusée et arrondie comme une coupe pour y recevoir le génie grec, épanché de l’amphore maternelle, et il y reçut celui d’Hérodote, qui, lui aussi, était le génie grec avec une date, — une date après laquelle il n’y a rien de cette force de chêne en pleine terre, de cette grâce fruste et de cette naïveté ! […] Hérodote est encore le bon Hérodote, dans l’histoire de la littérature grecque, comme Homère est le bon Homère, comme Hésiode est le bon Hésiode. […] autant que le grand naïf grec, — est trop nue.