Et à cette physionomie moderne se trouve alliée une grâce légère et volante dans l’arrangement du costume, et l’accommodement de la chevelure joliment frisée et relevée en deux cornes, qui lui font un diadème de déesse amoureuse : toutes choses dont il n’existe rien dans le portrait gravé de Vallée.
Maintenant, charmant de simplicité, sans tyrannie en voyage, et gai de la joie d’un collégien en vacance, et charmeur à la fois autant par les grandes idées qu’il remue, que par la grâce ingénue de sa plaisanterie et de ses imitations naïvement maladroites de la pratique de M.
sire, grâce pour Corneille !
Il n’est pas facile de faire une dissertation philosophique plus nette, plus précise, avec des mots d’une propriété plus exacte, et en même temps avec cette grâce, cette facilité, cette souplesse de style… Donc, voilà la philosophie de La Fontaine dans ses traits généraux.
La diction n’aurait peut-être à la rigueur rien de répréhensible, si on prenait les phrases une à une ; mais il résulterait du tout ensemble un style familier et bourgeois, sans élégance et sans grâces, qui voudrait être simple et naïf, et ne serait qu’ignoble.
Puis, après la rupture avec l’Église, derrière ce paysan matérialiste et superstitieux, mélange de païen et de Mormon, derrière ces croix de grâce, ces mots de passe pour le salut, M. […] Croyez bien que je ne fais pas concurrence à Monsieur Mézigue, et laissez-moi vous citer un précédent grâce auquel vous accueillerez mieux mes dires. […] de ma mémoire… « C’était presque la grâce ; c’était la tendresse. […] Suzanne et le Plaisir fait un titre qui nous met de plain-pied avec sa fragilité, sa grâce et ses demi-teintes. […] Voyez Renaud promettre à Claudine, comme une grâce de plus, avec Rézy, ce qu’il déplore, avec l’opinion publique, chez son fils Marcel.
Mais pénétrons plus avant, et, sous les faits, et grâce, en partie, à ses propres commentaires, voyons l’homme lui-même dans la complexité de sa nature. […] (Je n’oublie pas d’ailleurs qu’à cette timidité nous devons la grâce de son idylle chez madame Basile, la petite marchande italienne.) […] Je vois un visage pétri de grâces, de beaux yeux bleus pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d’une gorge enchanteresse. […] Et ici se place un éloge du vin, qui a de la grâce et quelque chose d’attendrissant, venant d’un homme qui buvait surtout de l’eau et du lait, et n’a jamais bu plus de sa demi-bouteille de vin. […] « Obtiens tout de l’amour, dit-il à Émile, sans rien exiger du devoir, et que les moindres faveurs ne soient jamais pour vous des droits, mais des grâces. » Et il précise, et il insiste ; et Émile se récrie, et Sophie honteuse tient son éventail sur ses yeux.
Pour nous, et sans ombre de mauvaise humeur, nous aurions plaisir à lui déduire longuement les nôtres, s’il ne nous accordait de bonne grâce que sa poésie du moyen âge n’a manqué ni de « défauts généraux », ni de « pauvretés », ni de « faiblesses incontestables ». […] Science et conscience, finesse du goût, sûreté du tact, art de choisir, art de composer, imagination du style, bonheur de l’expression, esprit ou grâce, éloquence ou force, tout ce qui s’est jadis nommé du nom de talent, ou de génie même, y a-t-il en effet quelque chose de tout cela qui compte aux yeux d’un déchiffreur de textes ou d’un publicateur de documents inédits ? […] Grâce à lui, ce que le théâtre avait commencé, le roman l’acheva. […] Sa grâce mêmes a quelque chose de cyclopéen. » C’est l’idéal d’Hugo que cet Eschyle, ou plutôt c’en est le portrait par lui-même. […] Grâce aux progrès de la « réclame », il ne paraît pas un roman qui ne soit salué de chef-d’œuvre en naissant, est qu’à défaut d’un « ami », son éditeur ne porte aux nues d’abord.