Ces remèdes, ils les demandent à leur imagination, qui, plus ou moins féconde, les leur fournira sous forme de révisions des Codes, de lois nouvelles, d’arrêtés du gouvernement.
Au temps de la Renaissance italienne il n’y a ni gouvernement, ni police, pas de lois et pas de mœurs, ni régularité, ni sécurité.
La plupart des lettres de 1852 et de 1858 sont écrites de la terre de Spaskoïe, dans le gouvernement d’Orel.
Quoiqu’il n’eût guère enfin le tempérament d’un apôtre, les plus simples considérations d’intérêt personnel s’abaissaient devant l’impétuosité de sa foi littéraire, et on l’a vu, dès qu’il sentait discuter ses idoles, se laisser entraîner à des imprudences d’une singulière audace : c’est lui, rédacteur de journaux officiels et protégé du gouvernement, qui, sous le second empire, citera à l’impératrice, comme le chef-d’œuvre poétique de notre temps, le volume des Châtiments, de Victor Hugo ; et, en mainte circonstance de sa carrière, qu’il s’adressât à sa souveraine ou au public, il éloigna certainement de lui bien des esprits timides par la franchise intransigeante avec laquelle il imposait ses convictions les plus originales, en leur donnant l’allure d’aphorismes excentriques : ses doctrines étaient déjà accessibles à peu de personnes ; il manqua en sus de diplomatie pour les rendre acceptables.
Le gouvernement d’une simple maison veut de la fermeté autant que de la droite raison, et, sans celle-là, celle-ci ne peut rien que vous convaincre du désordre qui règne autour de vous, ce qui n’y apporte ni remède ni consolation. » Il dit à Philaminte : « Je fais le plus grand cas de vous et je vous reconnais une hauteur d’esprit et même une grandeur d’âme, un beau stoïcisme que je me ferai un plaisir, si j’ai à vous peindre, de marquer de traits fort nets ; mais prenez garde.
Une politique fondée sur la suppression du gouvernement des partis devait nécessairement exercer un attrait sur l’esprit du dilettante qui avait en horreur la convention sociale et le sens commun partout où ils montraient leur face.
Aimez-vous enfin les considérations sur le gouvernement des affaires humaines par la Providence, sur Dieu visible dans l’histoire ?
On devine souvent chez lui cette arrière-pensée que, pour un homme de talent, il faisait bon vivre dans ce monde du dernier siècle, que le mérite personnel s’y imposait peut-être mieux, y était traité avec plus de justice que dans une société démocratique, bureaucratisée et enchinoisée à l’excès… Et puis, Weiss avait décidé en lui-même qu’il y avait dans notre histoire deux époques où l’esprit français s’était manifesté sous des formes particulièrement attrayantes : le dix-huitième siècle et le gouvernement de Juillet, et que c’était sous Louis XV que cet esprit avait montré le plus de finesse et de grâce, comme c’était sous Louis-Philippe qu’il avait montré le plus de générosité.