Abbatucci (Le général), VII, 267. […] Eudes (Le général), IX, 202. […] Lasalle (Le général), VI, 59. […] Türr (Le général), VI, 127. […] Wolff (Le général), IX, 117.
. — Caractères généraux des premiers écrits en prose française. — Les Chroniqueurs. — § II. […] Où commence l’histoire de la langue. — Caractères généraux. — Des premiers écrits en prose française. — Les chroniqueurs. […] Ce doit être le privilège des premiers monuments où la langue générale s’est enrichie des créations de quelque esprit supérieur. […] Mais ce siècle voit naître un certain nombre d’écrits que rien ne distingue de la langue générale, et qui sont signés sans être personnels. […] Il remplit les lacunes des témoignages ; il complète une description dont les traits généraux lui ont été fournis : on lui avait donné une ébauche, il en fait un tableau.
Nous ne comprendrons pas dans la fausse reconnaissance certaines illusions qui ont tel ou tel trait commun avec elle, mais qui en diffèrent par leur aspect général. […] Il s’agirait en réalité d’un trouble plus général. […] Mais nous voudrions présenter d’abord une remarque générale au sujet des faits psychologiques morbides ou anormaux. […] Nous reconnaissons d’ailleurs que, même sous cette forme, l’idée est encore trop générale pour servir au détail des explications psychologiques. […] L’impression de rêve est donc à peu près générale.
Ceux-là ont tout sauvé, comme Xerxès et ses généraux ont tout perdu. […] Au lieu de volontés individuelles, ce sont des volontés générales qui occupent la scène ; l’historien n’a pas plus qu’Hérodote l’idée de remonter jusqu’aux causes plus profondes, naturelles ou économiques, qui expliquent les causes politiques elles-mêmes des faits racontés. […] Fidèles à cette méthode, Montesquieu et Vico ont cherché les lois et les véritables causes des faits politiques, soit dans l’histoire particulière de tel peuple, soit dans l’histoire générale de l’humanité, sans se préoccuper des idées de perfectibilité et de progrès. […] Seulement, ils ont également la conscience des nécessités qui pèsent sur la volonté, des idées communes qui dominent leur pensée, des forces générales qui contrarient ou favorisent l’accomplissement de leurs desseins. […] Il ne faut pas se le dissimuler, cette école ne répond que trop aujourd’hui à un sentiment profond et général de nos sociétés actuelles, où l’expérience de tant d’événements historiques contraires à la sagesse et à la conscience a glissé le doute dans les esprits et l’apathie dans les cœurs.
Il y a déjà plusieurs années, nous essayâmes, dans un recueil périodique4, de caractériser d’une manière générale l’art de notre époque, et en particulier le genre de poésie dont Werther est le premier modèle. […] Mais quelle conséquence peut-on tirer de cette individualité unique, pour nier le caractère général que nous assignons à la poésie de notre époque ? […] Goethe est trop occupé des mille petits accidents intimes de sa vie, de tous les petits ruisseaux qui ont amoncelé peu à peu dans son cœur la source d’où Werther a jailli : il oublie les causes générales et les horizons éloignés d’où ces ruisseaux découlaient. […] Des deux artistes, ses disciples à bien des égards, qui le suivirent immédiatement, Goethe et Bernardin de Saint-Pierre, ce dernier est celui qui a encore le sentiment le plus vif de l’Humanité et de ses destinées générales. […] Mais si une large sympathie pour les destinées générales de l’Humanité ne se montre pas dans ce livre, ce n’est du moins qu’une lacune ; rien d’hostile aux tendances les plus généreuses que l’esprit humain ait conçues n’y perce jamais.
Fiévée fidèle à son rôle d’infatigable observateur politique ; le voilà après ces brusques événements qui ont ébranlé bien des esprits réputés solides, et déconcerté quelques rares intelligences ; le voilà avec la même netteté de vue, la même finesse pénétrante que devant ; toujours oblique, prenant les questions de côté avec des solutions détournées, imprévues, mais vraies ; d’une ironie mordante quoique un peu froide ; paradoxal et positif ; logique au fond et décousu dans la forme ; faisant volontiers aboutir une idée générale à une anecdote qu’il aiguise ; visant au bon sens, aux chiffres, et malgré cela, spirituel par moments jusqu’à la subtilité. […] Chez eux, il y a du bon partout ; le général s’y mêle toujours au particulier, il faut savoir l’en tirer et le laisser venir ; il y a depuis un certain temps assez d’écrivains politiques qui ne procèdent que par axiomes généraux, par considérations abstraites, pour que le défaut contraire ait son prix et constitue une espèce d’originalité. […] « La monarchie est un système de gouvernement qu’il ne faut pas juger d’une manière générale ; cela n’est nécessaire dans aucun cas.
Et, après tout, cette histoire du dur dressage d’un enfant à son métier de prince et de général est fort intéressante en elle-même, et M. le duc d’Aumale nous la raconte avec beaucoup de vivacité et de charme et dans un style qui a en même temps de la tenue et de la grâce. […] Un grand poète me semblait un être infiniment supérieur à un grand général. […] Ce qui met tout de suite une énorme distance entre le joueur d’échecs et le général d’armée, c’est que ce dernier opère sur des éléments concrets, changeants, fuyants, variables, et sur une matière vivante. […] Ce don, le duc d’Anguien l’avait évidemment, et peut-être même n’y a-t-il point d’autre grand général chez qui ce don ait éclaté plus purement, ait moins été mêlé à d’autres. […] Nous allons voir Gassion au pinacle, le plus actif, le plus clairvoyant des éclaireurs, le plus prompt, le plus vigoureux des officiers de bataille, réunissant ces parties si rares qui font le général de cavalerie complet.
Bonneval colonel, et Langallerie général, firent ce même coup à quinze jours de distance, et changèrent de drapeau. […] Puis, à quelques jours de là, un officier général prussien ayant dit à peu près la même chose, et ayant parlé peu convenablement de Louis XIV, le Français en Bonneval reparaissait, et il se battait avec le Prussien pour soutenir l’honneur de sa nation et de son ancien maître. J’en conclurai pourtant qu’il aimait un peu trop à se battre en duel pour un véritable général, et qu’il y avait en lui une crânerie innée, qui, au moment où l’on s’y attendait le moins, dérangeait et compromettait tout. […] Le Régent fit expédier à Bonneval des lettres d’abolition, et le général, ayant obtenu de l’empereur un congé de trois mois, vint en France pour les faire entériner : Le Régent néanmoins, dit Saint-Simon, voulut faire approuver l’abolition au Conseil de régence ; je n’en pus avoir la complaisance. […] Le courant de l’opinion était pour lui en ce moment ; c’était un souffle général de faveur.