L’Angleterre, où ces poëmes galliques venaient d’être découverts, recueillis, écrits et vraisemblablement retouchés et complétés par un gentilhomme écossais nommé Macpherson, ne fut pas la seule contrée vivement émue par ces chants ; ils se répandirent dans toutes les autres contrées littéraires de l’univers, France, Allemagne, Espagne, Italie, par les traductions, en prose et en vers ; Letourneur, en prose française, Baour-Lormian, en fragments poétiques, Césarotti, en magnifiques vers italiens, à Vérone et à Milan, les consacrèrent dans les différents idiomes ; le trésor des monuments écrits s’enrichit ainsi d’un monument de plus.
IV La révolution française, à peine finie, avait supprimé les substitutions et les droits d’aînesse, qui perpétuaient quelquefois utilement pour les familles, quelquefois iniquement pour les enfants, la transmission des terres de père en fils.
Dans la 3e édition anglaise on lisait ici : « D’autre part, les jeunes poulets « ont perdu, entièrement par habitude, la crainte des chiens et des chats qui, on n’en peut douter, était originairement instinctive dans leur espèce, comme on la voit encore si évidemment instinctive chez les jeunes Faisans, lors même qu’ils sont couvés par une poule domestique. » Ce paragraphe a déjà été modifié dans les deux premières éditions françaises et dans la première édition allemande.
Voir, à ce sujet : LANGEVIN, Le temps, l’espace et la causalité (Bulletin de la Société française de philosophie, 1912) et EDDINGTON, Espace, temps et gravitation, trad.
Quoique souffrant à cette époque, j’acceptai la tâche ; je fis de mon mieux en comparant le développement de notre science en France et à l’étranger, et j’arrivai à cette conclusion, que la physiologie française était mal pourvue, mais non pas insuffisante ; c’est qu’en effet les moyens de travail seuls lui manquaient, le génie physiologique ne lui avait jamais fait défaut. — Une conclusion de même nature pouvait, du reste, se généraliser pour la plupart des sciences physiques et naturelles, et les nombreux et excellents rapports publiés par mes collègues avaient mis cette situation en pleine évidence2. […] À la page 709 de la traduction française de ses Principes de psychologie, nous avons lu cette phrase : « Donc, sous sa forme dernière, nous énoncerons comme étant notre définition de la vie, la combinaison définie de changements hétérogènes à la fois simultanés et successifs. » Cette définition que j’avais reproduite intégralement doit être complétée, à ce qu’il paraît, par l’addition de ces mots : en correspondance avec des coexistences et des séquences externes. […] Ce n’est que plus tard, vers 1645, qu’un alchimiste français nommé Colleson aurait formulé le premier la division de la nature en trois règnes, animal, végétal, minéral, qui embrassaient tous les objets terrestres ; pour les corps sidéraux il aurait imaginé un quatrième royaume, le règne planétaire. […] Le botaniste, anglais Grew (1682) les appelait vésicules ; Malpighi (1686), utricules ; le botaniste français de Mirbel (1808), le premier, employa pour les caractériser le nom de cellules.
Ils n’ont pas besoin, comme les Français, qu’on leur développe les idées, qu’on les explique en beau langage clair, qu’on les modère et qu’on les lie346. […] Dépêche de Noailles, ambassadeur français et catholique.
Le goût françois est si exquis, si exact, si pur, si sage, si observateur des règles, si ennemi de l’audace & de la témérité qui égare la Jeunesse, qu’il ne pouvoit pas manquer de leur imprimer à toutes un air de famille ; c’est ainsi que dans une Communauté bien règlée, toutes les jeunes Nones uniformement vétues, & ne différant entr’elles que par un peu plus ou moins de hauteur, paroissent à l’œil satisfait un cercle de sœurs. […] Au reste il ne s’agira dans ce petit ouvrage que de la Littérature Française.
Voir à ce propos Lange, Histoire du matérialisme, trad, française, tome II, IIe partie.