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834. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Henri Murger. Œuvres complètes. »

Henri Mürger a cela de particulier que le succès littéraire qui lui fut facile ne lui amena pas, comme c’est son usage le plus souvent, sa sœur, cette vilaine petite sœur, dont on ne peut se passer et qui s’appelle la Fortune.

835. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Auguste de Chatillon. À la Grand’Pinte ! »

Es-tu capable et fort, mais es-tu sans fortune ?

836. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »

L’idée fit fortune au xviiie  siècle : l’abbé de Saint-Pierre, Leibnitz, Volney, Condorcet, J.

837. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333

Voilà la principale cause de la grandeur romaine que Polybe et Machiavel expliquent d’une manière trop générale, l’un par l’esprit religieux des nobles, l’autre par la magnanimité des plébéiens, et que Plutarque attribue par envie à la fortune de Rome.

838. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »

Il avait dans ses hymnes chanté la Fortune, divinité inconnue au temps d’Homère ; mais il l’avait supposée fille de la Prudence et sœur du Bon Gouvernement.

839. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »

C’était un Normand, d’Avranches, fils d’un orfèvre ; il avait reçu une certaine éducation et était déjà en mesure d’en profiter, lorsque, s’ennuyant de la maison paternelle où il avait une belle-mère avec laquelle il ne s’accordait pas, il alla chercher fortune à Paris. […] Mais en 1827, son père meurt ; il reste avec sa mère et son frère sans fortune, sans ressources. […] Les années de son internat terminées, il n’avait, nous l’avons dit, aucune fortune : l’établissement d’un médecin coûte en premiers frais ; il aurait fallu contracter une dette, une obligation ; il n’osa prendre sur lui ce risque, il ne voulut pas « charger sa vie.

840. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

Ce prince, fils d’Hortense (nous parlons de celui qui n’est plus), était un des hommes que les dons de la nature et les perfectionnements de l’éducation avaient façonnés pour toutes les fortunes. […] Ces hommes de cœur et de goût furent la Providence de sa fortune et de sa renommée : que son nom rayonne sur eux, ce n’est que justice ; leur opulence et leur amitié ont rayonné longtemps sur son obscurité ; la postérité doit reconnaissance à ceux qui furent les nourriciers de ses grands artistes. […] À sa gauche est un vieillard, compagnon résigné et insoucieux de la fortune du navire, qui apporte sur son épaule les diverses provisions de la navigation.

841. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144

— Non, lui dis-je, je sais très bien que je pouvais prendre la fortune avec la dictature et la garder ; mais il fallait pour cela cinq ou six têtes des leurs en tout pour intimider le reste. […] Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Vit dans l’état obscur où les dieux l’ont caché ! […] « Disons hardiment que c’était là une belle et douce nature, un esprit bienveillant, un vrai courage, habile à supporter la mauvaise fortune, un laborieux, rude à la peine et fécond à ses risques et périls.

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