Sous cette forme, je dois le dire, ils avaient été assez peu remarqués et n’avaient que médiocrement réussi. […] Ce n’est pas à dire que le style de ces Mémoires soit très bon ni d’une très bonne langue : si l’ironie est fine, la forme est un peu lourde ou du moins un peu roide, presque administrative.
Elle forme maintenant une cascade à l’endroit où commence… » (Ici la page est déchirée et l’on n’a pas la fin du morceau.) J’épuiserai enfin le petit trésor manuscrit qui a été mis à ma disposition, en indiquant quelques vers de la jeunesse de Sénancour, une romance sur le rossignol, une espèce d’épître intitulée : J’ai vu, dans la forme, sinon dans le genre de la pièce attribuée à Voltaire, et qui fut composée à vingt-six ans.
Ces expressions vous raniment, vous transportent, vous persuadent un moment que vous allez vous élever au-dessus de tous les égards factices, de toutes les formes commandées, et qu’après une longue contrainte, le premier ami que vous retrouverez, c’est votre propre caractère, c’est vous-même. […] Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont point encore publiquement adoptées, on a cru nécessaire de les revêtir de la forme d’un conte, d’un dialogue, ou d’un apologue, et Wieland en particulier s’est acquis une grande réputation dans ce genre.
Or, quand la pensée est une fois saisie de l’esprit de parti, ce n’est pas des objets à soi, mais de soi vers les objets que partent les impressions, on ne les attend pas, on les devance, et l’œil donne la forme au lieu de recevoir l’image. […] Tout homme extrême dans son parti n’est jamais propre à gouverner, les affaires de ce parti, lorsqu’il cesse d’être en guerre ; et la haine que les opposants portaient à la cause, prend la forme du mépris pour ses plus criminels défenseurs.
Valerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la ville ; de cette façon il ne sera pas connu, il pourra apprendre des nouvelles d’Aurelia, et rendre service au malheureux qu’on a pris pour lui. […] Dominique, le confirmèrent dans son opinion, et nous voyons la forme qu’ils donnèrent au caractère d’Arlequin, qui est bien différente de l’ancienne… Depuis lors, le caractère d’Arlequin est devenu l’effort de l’art et de l’esprit du théâtre.
La loi mosaïque, dans sa forme moderne, il est vrai, mais acceptée, prononçait la peine de mort contre toute tentative pour changer le culte établi. […] Pilatus est, dans cette hypothèse, un mot de la même forme que Torquatus.
C’est par là qu’une fois établie historiquement dans cette mesure qui est belle encore, elle continuera d’intéresser à divers les âges tous ceux qui, de plus en plus indifférents aux formes politiques du passé, garderont les sentiments délicats et humains qui font partie de la civilisation comme de la nature, de tous ceux qui pleurent aux malheurs d’Hécube et d’Andromaque, et qui, en lisant le récit de malheurs pareils et plus grands encore, s’attendriront aux siens. […] Or, maintenant, dans l’état actuel des renseignements historiques sur Marie-Antoinette, en se rendant compte des vrais témoignages, et en se souvenant aussi de ce qu’on a ouï raconter à des contemporains assez bien informés, il est très permis de penser qu’en effet cette personne affectueuse et vive, tout entière à ses impressions, amie des manières élégantes et des formes chevaleresques, ayant besoin tout simplement aussi d’épanchement et de protection, a pu avoir durant ces quinze années de sa jeunesse quelque préférence de cœur : ce serait plutôt le contraire qui serait bien étrange.
En attendant qu’il se fît connaître par des travaux plus précis, un ouvrage de lui, Essai sur l’histoire de l’espèce humaine (1798), nous le montre sous sa forme encyclopédique et traçant une esquisse d’une histoire naturelle générale de l’humanité et de la société. […] Walckenaer, qui est resté modèle dans cette forme développée et pourtant limitée encore, est l’Histoire de la vie et des ouvrages de La Fontaine (1820).