D’abord il fut convenu que le vague était le fin du fin. « Ta pensée, garde-toi de la jamais nettement dire128 », ordonnait un des pontifes de l’art nouveau. Elle était invitée, cette belle mystérieuse, à demeurer jusqu’à la fin enveloppée « du nimbe subtil d’une équivoque féconde ». […] Les amoureux et les amoureuses de Marivaux, si fins, si délicats, si gracieux, revivent dans ceux que Watteau embarque pour Cythère : le peintre explique le poète et réciproquement. […] A la fin du xviiie siècle, l’antiquité est partout, dans les maisons comme dans la littérature. […] Délicates, fines.
Parce que nous avons des sens trop fins pour être heureux, et des aptitudes merveilleuses pour nous empoisonner le bonheur, sitôt qu’il y en a un semblant en nous. […] » Puis Soulié raconte que, lors de la révolution de 1848, quelqu’un ayant vu en passant, sur le pont des Arts, un caniche mordre son aveugle, vendit ses rentes, en disant : « C’est la fin du monde ! […] Hix, rue Meslay, vers la fin de l’année 1794. […] Dans une grande chambre, qui a deux fenêtres au midi, nous trouvons un vieillard à la tête spirituelle, rappelant le fin et bienveillant profil de Condorcet, gravé par Saint-Aubin. […] * * * — Maintenant que le haut du pavé appartient aux gniafs, aux pignoufs, à des canuts de Lyon devenus millionnaires, à des grands coulissiers de la coulisse, les choses n’ont plus besoin d’être fines, d’être délicates, d’être exquises, il ne leur faut plus que l’apparence de la richesse et de la cherté.
Il faut toujours, jusqu’à la fin, de l’inquiétude et de l’incertitude sur la scène. […] Troisièmement, c’est de tenir le fil du dénouement soigneusement caché jusqu’à la fin. […] Le sujet doit marcher avec vitesse ; une scène qui n’est point un nouveau pas vers la fin, est vicieuse. […] Mais cette manière est très mauvaise ; car, outre que cela est horrible, il n’y a rien de tragique, parce que la fin n’a rien de touchant. […] Son style demande encore d’être assaisonné de pensées fines, délicates et d’expressions plus vives qu’éclatantes.
Il s’en est tiré, comme toujours, avec esprit et souplesse ; mais n’y aurait-il pas à la fin un moyen bien plus simple de se tirer de tous ces pas périlleux, c’est-à-dire avec fermeté, en homme sûr de soi qui fait la part et qui l’impose ? […] La situation était délicate sans doute, mais il y avait de fins joueurs qui, de part et d’autre, ne voulaient rien brouiller, et la crise n’était pas de cette violence aveugle et populaire qui entraîne malgré eux les gens sages.
Si les minores de l’antiquité étaient perdus, la couronne de la Muse hellénique serait dépouillée de ses fleurs les plus fines. […] L’idée, toujours fine et poétique, y est exprimée avec exactitude, avec beaucoup de propriété, mais sans mystère.
C'est ce que nous aurons occasion de prouver dans nos Siecles Païens, qui paroîtront avant la fin de cette année. En attendant, nous nous faisons un devoir de rectifier ici le jugement que nous avions d'abord porté de cette énorme Compilation, & qui n'est pas encore près de sa fin.
Dresde aura le cycle complet des œuvres de Wagner ; on commencera par Rienzi, vers le 20 août, dès la fin des Fêtes de Bayreuth ; on suivra l’ordre chronologique, et on terminera, vers la mi-septembre, par le Crépuscule des Dieux. […] Ils exigèrent, et pour eux seuls, des formes artistiques plus fines que les formes qui suffisaient à la majorité de leurs contemporains. […] Après ces maîtres fut la fin artistique du drame. […] N’entendons-nous point la voix aimée du Maître, et qu’elle nous dit : « Tous les arts ont une fin commune : tous ne valent que s’ils y travaillent. […] Cependant les deux âmes du mari et de l’amant vivent une vie singulière et charmante, au travers de ces fines pages.
« Ingrats qui me reprochez d’être restée, jusqu’à la fin, un grand artiste, lorsque tant d’autres, après les premiers pas dans la carrière, se sont retirés, épuisés, fatigués, n’en pouvant plus ! […] Marivaux était donc, en fin de compte, le représentant le moins dramatique et par conséquent, le plus sincère et le plus vrai, de la fin du xviiie siècle. […] Alors vraiment arriva la fin du monde, et nul depuis ce temps, n’a osé reprendre cette facile, et dangereuse conversation du siècle révolté de Voltaire et de Diderot. […] adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si fin qui s’en va d’où il est venu, qui retourne à Molière ! […] Tout pour elles d’abord, et à la fin, rien pour elles !