Tout la séparait de cette femme de lettres habile, douée de talents et de facilités incontestables, mais de veine mensongère et verbeuse. […] J’ai dit qu’en France, à en juger par l’histoire de notre société, les femmes d’un certain âge sont plus propres à ce genre de perfection que les hommes ou que les plus jeunes femmes : ces dernières en effet ont volontiers le travers d’épouser les modes jusque dans les choses de l’esprit, et de les porter d’abord à l’excès. […] Du temps de l’hôtel Rambouillet, bien des jeunes femmes comptaient et brillaient entre les précieuses, qui plus tard et en vieillissant revinrent à la parfaite et saine justesse. […] Les rares jeunes femmes à qui il fut donné d’éclore et de fleurir dans ce cercle des Maintenon et des Coulanges en étaient imbues sans effort ; celles-là eurent le regard de la grâce en naissant. […] Quelques femmes n’avaient pas eu besoin de cet exemple pour rester ou redevenir naturelles de leur côté et fidèles à la plus saine diction.
Il aime la femme de son hôte, la vertueuse marquise de Couaën. […] Un collecteur anglais en tournée emmène sa femme, son enfant. […] Est-ce que les femmes doivent être esclaves des apparences ? […] Les saints-simoniens cherchent la femme libre ; la voici venir. […] Le but de l’auteur est décidément l’émancipation de la femme.
Eh bien, le livre où vous croyez trouver ces choses, il est là, dans vos mains, et vous n’y voyez rien de plus qu’une femme qui pleure en se regardant pleurer, comme dans toutes les romances ! […] Est-ce une vraie femme ? […] Nous n’en tenons pas moins pour certain que la femme qui écrivit de pareilles lettres n’appuya jamais son sein bouleversé contre les marches d’un autel. […] Le fat qui montre des lettres de femmes, dans l’intérêt de son amour-propre, n’est-il pas capable de les altérer ? […] Nous avons nié la religieuse ; un autre que nous a nié la femme… un autre qui se connaissait aux passions et à leur langage : « Je parierais que les lettres de la religieuse portugaise sont d’un homme !
, comprendra. » La critique est maintenant une femme, — ajoute toujours, en surchargeant son idée, ce galantin de Rigault, — « une femme du monde, qui cause, qui sourit, qui pique et ne rudoie jamais. […] Les femmes pourtant ne haïssent pas la dictature, et, quand elles ont quelque agrément, elles sont assez naturellement dictatrices ; mais peut-être en est-il autrement dans les salons modestes de Rigault. […] On en fait une femme qui sourit et ne rudoie pas, — une femme qui ne rudoie pas ceux qui outragent la vérité sous toutes les espèces : la vérité dans les idées, dans l’art, dans le style ! Mais une telle femme manquerait de fierté ou manquerait de laquais, si elle ne faisait pas jeter hors de chez elle les hommes qui foulent aux pieds toutes les convenances de la pensée et de la vie ! Nous n’ignorons pas que la critique n’a pas les six bâtonniers que demandait Pascal, mais elle a sa plume, et si elle ne rudoyait pas ceux qui font le mal, en toutes choses, elle ne serait plus une femme honnête, ô honnêtes gens !
Regarde cette femme ! […] C’est ma clinique, à moi, ces femmes-là. […] Au fond, je ne suis guère plus un homme qu’elles ne sont des femmes. […] — Ma femme ! […] Quatre mois ont passé ; le monde a tout ignoré, la femme coupable a senti son cœur s’émouvoir.
qui compromit cette femme illustre, lui fit souffrir un long tourment, et finit par lui causer la mort. […] « On eut lieu, dit Saint-Simon, d’être surpris de ce qu’un élève de l’hôtel de Rambouillet, et pour ainsi dire l’hôtel de Rambouillet en personne, et la femme de l’austère Montausier, succédât à madame de Navailles si glorieusement chassée. » Le reproche d’avoir succédé à madame de Navailles, si glorieusement chassée pour avoir fermé au roi la porte des visites nocturnes, est absolument dénué de fondement, cette clôture, vraie ou supposée, n’a point été la cause de la disgrâce de madame de Navailles : ce fut l’imputation d’un fait qui, par sa gravité, était de nature à motiver la disgrâce et non à la rendre glorieuse. […] Le comte de Guiche glissa cette lettre dans le lit de la reine, où elle fut trouvée par la Molina, une de ses femmes, qui, au lieu de la lui remettre, la porta au roi60. Le roi, très irrité, demanda à Vardes, qu’il traitait avec faveur, de qui pouvait venir cette méchanceté ; et il conjectura que la duchesse de Navailles, femme scrupuleuse, pourrait bien avoir imaginé ce moyen de rétablir la fidélité conjugale. […] « Cette calomnie, dit le président Hénault, en parlant de la lettre glissée dans le lit de la reine, fit perdre au mari et à la femme leur emploi… La duchesse fut obligée de se défaire de sa charge de dame d’honneur de la reine en faveur de madame de Montausier, pour 150 000 liv. » Hénault ajoute que le duc et la duchesse de Navailles étaient les plus honnêtes gens de la cour.
Nos cuisses sont coupées par des jarretières, le corps de nos femmes étranglé par des corps, nos pieds défigurés par des chaussures étroites et dures. […] Je laisse là tous ses petits tableaux, ses deux pastorales où il y a la fausseté de Boucher, sans son imagination, sa facilité et son esprit, la Femme qui amuse son enfant avec un moulin à vent, sa Sainte Famille que je n’ai point aperçue ni moi ni personne, la Femme qui dessine à l’encre de la Chine, et j’en viens à sa grande composition. […] Des petites femmes, des jeunes garçons, des sœurs du pot, des enfants, pas un homme de poids. […] c’est un des plus grands éventails que j’aie vus de ma vie ; j’en excepte deux figures qui sont à gauche sur le devant ; c’est une femme qui tient son enfant.
-et peut-être avec ce gros quartier de roche brute, et le pêcheur assis qui relève son filet, et les instrumens de son métier épars à terre autour de lui, et sa femme debout, et cette femme vue par le dos. […] Ailleurs immolerai-je des hommes mutilés, une foule de femmes emprisonnées, à ma débauche et à ma jalousie ? […] Il faut avoir, c’est le point important, puis il faut avoir d’une certaine manière, d’abord une caverne, un asyle, un toit, une chaumière, une maison, ensuite une certaine maison, un certain domicile, d’abord une femme, ensuite une certaine femme. […] J’ai vu un autre matelot entraîner après lui sa femme qu’il avait ceinte d’un câble par le milieu du corps, ce même câble fesait plusieurs tours sur un de ses bras, il nageait, ses forces commençaient à défaillir ; sa femme le conjurait de se sauver et de la laisser périr. […] Vous voyez une belle femme, sa beauté vous frappe ; vous êtes jeune, aussitôt l’organe propre du plaisir prend son élasticité, vous dormez, et cet organe indocile s’agite, aussitôt vous revoyez la belle femme et vous en jouissez plus voluptueusement peut-être.