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450. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »

Assurément on ne peut conclure de façon ferme que le noir présente les défauts ou possède les qualités qu’il attribue aux héros de ses récits. […] Les apologues et les fables sont intéressants en ce que leurs conclusions nous montrent sans équivoque de quelle façon l’indigène comprend l’existence au point de vue pratique. […] Cette façon d’envisager l’existence prouve une bien faible foi en l’Au-Delà.

451. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »

Un nombre considérable d’individus peuvent vivre ensemble sur un même territoire, et agir de façons très diverses les uns sur les autres, sans former, forcément, une société unifiée. […] Il est vrai que les différentes nations ne s’unifient pas toutes avec la même vitesse ni de la même façon : suivant les circonstances de leur histoire, ici la tâche n’est pas très aisée, et là tout est à faire. […] Ainsi les exceptions à la règle que l’histoire de la plupart des nations occidentales nous avait invités à poser se montrent discutables et explicables ; il reste vrai que d’une façon générale, l’unification sociale marche de pair avec l’égalitarisme.

452. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Car dans la façon dont nous comprenons l’amour nous nous montrons au vrai tels que nous sommes : c’est l’épreuve d’un caractère. […] Mais, j’y songe, la, façon dont il est entré dans la littérature, n’est-ce pas un peu la façon dont les provinciaux débarquent dans Paris ? […] Il lui arrive d’emprunter les façons de parler des théologiens et de mêler à son style les termes spéciaux de leur langue. […] Il cherche avec nous quelle est la meilleure façon de vivre, et il nous expose quel est son propre rêve. […] C’est un charme que l’humaine façon dont les traite M. 

453. (1925) Comment on devient écrivain

Les façons d’écrire se modifient, mais l’art d’écrire demeure. […] L’originalité consiste surtout dans la façon personnelle de sentir. […] De là, tant de façons de peindre. […] Le pastiche avoué, à la façon d’Henri de Régnier, est intéressant. […] On connaît la façon d’écrire de Tacite.

454. (1911) Visages d’hier et d’aujourd’hui

Les romantiques l’enrichirent, mais d’une façon bien hasardeuse ; ils manquèrent d’une connaissance approfondie des traditions de la langue. […] Il fut maire, de la façon la plus sérieuse. […] Il est, à sa façon, préraphaélite. […] Mais un littérateur ou, d’une façon plus générale, un artiste qui reste naturel a remporté une belle victoire sur de grandes difficultés. […] Avec tout l’art possible, avec une délicate ingéniosité, il ne cherche qu’à rendre sa pensée de la façon la plus analogue à cette pensée même.

455. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 320-321

Il nous suffira, pour le mieux prouver, de citer ce joli Madrigal, que le fameux Lambert mit en Musique, & dont un de nos Poëtes actuels s’est approprié sans façon le dernier vers.

456. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 406-407

Beauzée a donné une nouvelle édition des Synonymes de M. l’Abbé Girard, où il en a ajouté quelques-uns de sa façon, sans parvenir à autre chose, qu’à faire sentir que son modele est inimitable.

457. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

On n’est pas plus naïf et plus sans façon. […] C’était un amalgame de scènes dans lesquelles les grandes puissances exposaient, de la façon la plus fastidieuse, leurs intérêts. […] Mondory était mort de la même façon, après la Marianne de Tristan. […] Elle était encore de la façon de Racine : Que je plains le destin du grand Germanicus ! […] Le prince, en outre, fit toucher au poëte, d’une façon très-délicate, une forte somme.

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