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818. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17

Fontenelle y explique, de cette manière distinguée et fine qui est la sienne, les sources de la fortune de Dangeau, sa bonne mine, son attention à plaire, son art et son savoir-faire au jeu sans jamais déroger à la probité. […] Saint-Simon dans une note commente, explique ; Dangeau rapporte le mot purement et simplement, et passe outre.

819. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — I » pp. 107-125

Ses fréquents voyages, ses longs séjours à Paris et ses assiduités à l’hôtel de Nevers n’expliquent qu’en partie cette négligence. […] [NdA] Ou peut-être était-ce pour lui servir de point d’appui et d’objet à manier pendant la saignée ; Marolles n’explique pas toujours nettement les choses.

820. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434

Le poète ne s’explique pas là-dessus très nettement ; si Bonstetten croyait à un mystère pour la tristesse de Gray, celui-ci en retour paraît avoir cherché avec quelque anxiété le secret de la bizarrerie de Bonstetten, qui est, dit-il, « la personne la plus extraordinaire qu’il ait jamais rencontrée ». […] Il m’explique en grec et en latin « les doux, résistants et amoureux délais » de notre grand-mère Ève.

821. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir a l’histoire de mon temps. Par M. Guizot »

Il le reconnaît et explique pourquoi, dans une page modeste dont j’aurai à reparler. […] Il n’en sortira, certes, pas grand bien encore ; mais c’est déjà beaucoup que cette émeute parlementaire, dont les chefs ne me paraissent pas avoir pressenti toutes les conséquences. » Le bonhomme se frotte les mains ; et prévoyant que la nouvelle monarchie pourrait bien, comme l’autre, prendre un jour la route de Cherbourg : « La Coalition, répète-t-il, vient de lui porter un coup qui laissera des cicatrices, et je vous avoue que je n’aurais rien conçu à ces attaques dirigées par des hommes qui se prétendent monarchiques, si les ambitions personnelles n’expliquaient bien des choses.

822. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »

 » Jusqu’à la fin, il est en crainte que ce naturel d’une dévotion inquiète et timide ne se laisse prendre à l’attrait subtil du Jansénisme ; et c’est même ainsi qu’on peut s’expliquer le redoublement de conseils et de précautions à cet égard. […] Je m’explique : il est bon et utile que nous ayons de savants évêques, de savants généraux d’armée, de savants magistrats, et enfin de savants guides dans tous les genres ; mais j’estime qu’il est plus préjudiciable qu’avantageux pour la société, qu’elle nourrisse une multitude d’hommes qui n’aient point d’autre métier que celui d’être savants.

823. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »

Cervantes nous dit nettement et clairement ce qu’il a voulu ; son livre (il nous explique pourquoi dans la Préface) n’a pas besoin, pour paraître au jour, de tout l’appareil de sonnets laudatifs et de témoignages pompeux qui s’étalent en tête des écrits du temps ; il n’a besoin non plus, chemin faisant, d’aucun attirail d’érudition sacrée ou profane, et il peut se passer de ces notes et commentaires de toutes sortes qui encombrent d’ordinaire les marges ou qui chargent la fin des volumes, et qui produisent de si belles listes d’auteurs cités. […] J’ai sous les yeux une ingénieuse brochure sans nom d’auteur, imprimée à Porto en 1858, écrite en français et qui a pour titre : Don Quichotte expliqué par Gœtz de Berlichingen.

824. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »

Le titre complet de l’ouvrage, et qui en exprime l’idée, est celui-ci : Discours sur l’Histoire universelle à Monseigneur le Dauphin, pour expliquer la suite de la Religion et les changements des Empires. […] J’avoue que j’admire cette première partie au moins autant que les deux autres. » Cette première partie ainsi expliquée, et les grands événements de l’histoire ancienne étant une fois distribués chronologiquement et par époques, de manière à venir se ranger, pour ainsi dire, « chacun sous son étendard,) » on est préparé et l’on n’a plus qu’à entrer avec Bossuet, le grand généralissime, dans ce qui fait l’objet principal et le vrai dessein du livre, à savoir les considérations sur la suite du peuple de Dieu, et sur celle des grands empires.

825. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

Modelon sur la vie, les malheurs et les pensées dernières d’un homme auquel il a voué un culte, et je crois pouvoir en effet appeler l’attention sur cette personnalité énergique et orageuse de Veyrat qui n’a fait que traverser autrefois notre monde parisien, qui n’y avait laissé qu’un souvenir vague, peut-être même équivoque, et qui ne s’est révélée entièrement, qui ne s’est expliquée ou justifiée au vrai dans ses conversions et ses repentirs qu’après le retour de l’exil et aux yeux de ses compatriotes. […] Tous ne s’expliquaient pas cette subite conversion ; on murmurait parfois à son oreille des mots odieux.

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