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324. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329

D’abord, elle est certainement du temps où les enfants et la gouvernante habitaient la maison isolée de la rue de Vaugirard, dans laquelle personne n’entrait que M. de Louvois, ou du moins n’entrait habituellement.

325. (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243

(Entrent les musiciens.) […] Eh bien, laisse-moi entrer. […] Entrent Tranquille et Maître Phantasm. […]Entrez, entrez, soyez les bienvenus. […] Entrent Jacques et Protée.

326. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176

Dans les vivats de la foule, j’y vois entrer un vieux curé, gaillardement en selle sur un cheval, qu’on reconnaît pour un cheval prussien. […] Nous entrons dans un café, pour parler de mon frère, dont il a appris la mort en province. […] Il y a aujourd’hui au cimetière, pour entrer, pour sortir, la queue qui se fait à la porte d’un endroit de plaisir. […] Des jeunes filles, à la fois embarrassées et un peu effrayées, tiennent le fusil d’un frère ou d’un amant, entré chez le marchand de tabac. […] J’ai la curiosité d’entrer chez Roos, le boucher anglais du boulevard Haussmann.

327. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Sans y prêter autrement d’attention, le sculpteur se mettait au travail, lorsqu’entrait le médecin qui l’employait. […] Vous pouvez entrer, madame, M.  […] Deux courtes citations, pour montrer la variété de note et la largeur de la voie où est entré ce naturaliste. […] Gérardin, sa mère et sa sœur, entrent dans la galerie. […] Lucas lui dit que madame Fourcroy a donné ordre de ne laisser entrer que les professeurs.

328. (1889) Derniers essais de critique et d’histoire

Ses filles naturelles entrent au couvent. […] A vrai dire, il a vécu à Paris comme un plongeur sous sa cloche, fermant les fentes par où l’air du dehors eût pu entrer. […] L’œil a besoin d’être arrêté, retenu, et, en somme, c’est par l’œil et les autres sens que toutes les idées, même les plus abstraites, entrent dans l’esprit. […] La génération qui entrait alors dans le monde ne le connut que par sa Barque du Luxembourg ; plusieurs même le croyaient mort. […] A part, s’y confiner, supporter, s’abstenir, ne vouloir pour public que soi-même et quelques amis sûrs. — Avant quarante ans, il était entré dans le renoncement final.

329. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Un sentiment, un désir n’entrent dans la conscience qu’en forçant une résistance dont ils gardent l’empreinte et qui les déforme. Un sentiment, un désir n’entrent dans la conscience qu’à la condition de ne pas paraître ce qu’ils sont. […] Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. […] Il ne cherche pas réellement à entrer dans ses pensées, à les modifier, à les tourner vers lui. […] J’entrais dans un nouveau monde.

330. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »

Entrez dans l’eau, et, quand vous saurez nager, vous comprendrez que le mécanisme de la natation se rattache à celui de la marche. […] Mais le succès d’une science à forme mathématique serait non moins incompréhensible, si la matière n’avait pas tout ce qu’il faut pour entrer dans nos cadres. […] Considérons toutes les lettres de l’alphabet qui entrent dans la composition de tout ce qui a jamais été écrit : nous ne concevons pas que d’autres lettres surgissent et viennent s’ajouter à celles-là pour faire un nouveau poème. […] Mais ce qui est de nature psychologique ne saurait s’appliquer exactement sur l’espace, ni entrer tout à fait dans les cadres de l’entendement. […] quand, comment, pourquoi entrent-elles dans ce corps que nous voyons, sous nos yeux, sortir très naturellement d’une cellule mixte empruntée aux corps de ses deux parents ?

331. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

Étienne, et entra au Constitutionnel en même temps que M. Mignet entrait au Courrier. […] Thiers, disions-nous, n’est entré pleinement dans l’histoire de la révolution française qu’à son troisième volume : il y arrive, pour ainsi dire, avec les Marseillais eux-mêmes, à la veille du 10 août. […] Ce qu’on a droit de trouver, c’est que ce récit est souvent plus simple, plus lucide que les choses elles-mêmes ; qu’il n’y est pas tenu assez compte des obstacles, des misères, des crimes, et qu’aussi, à force de se bien expliquer les situations successives et d’y entrer, les hommes (certains hommes aveugles et coupables) n’y sont pas assez marqués du signe qui leur appartient. […] Mais n’admirez-vous pas cette activité en tous sens, et comment cet esprit curieux, entraîné, se portant d’instinct aux grands sujets comme à son niveau, jette tout son feu d’universalité avant d’entrer dans l’œuvre pratique ?

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