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2168. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

Le détail où je vais entrer sur chacun d’eux fera voir en quoi cette retenue a été utile à la langue poétique.

2169. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Viennent ensuite la nièce même de cette princesse, la seconde Marguerite de Valois fille de Henri II et femme de Henri IV, auteur de quelques pages de Mémoires que l’Académie française, par un jugement où il entrait peut-être de la galanterie, regardait comme le modèle de la prose au xvie  siècle158 ; le cardinal d’Ossat, ambassadeur de Henri IV près la cour de Rome, esprit pénétrant, simple et droit, qui expose au roi son maître, d’un style abondant et ferme, toute sa négociation relative à certains projets politiques de Henri IV, et notamment à l’affaire de l’abjuration 159 ; Brantôme, dont la curiosité ne se renferme pas dans les choses de son temps et de son pays ; qui recueille çà et là dans les livres et dans les ouï-dire les matériaux de sa chronique scandaleuse ; du reste, dans ce goût peu honorable pour les immondices de l’histoire, plein de sens, de finesse et d’excellent style, et plus à blâmer peut-être pour avoir eu la plus malhonnête curiosité dans un siècle si curieux, celle des musées secrets, que pour avoir exploité de propos délibéré la corruption de son temps160 ; le maréchal de Montluc, dont Henri IV appelait les Mémoires la Bible des soldats, jugement qui peint le livre161.

2170. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

Si d’ailleurs quelque endroit, plein chez eux d’excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l’y transporte, et yeux qu’il n’ait rien d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité85 .

2171. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

Une fois entré dans la phrase, on ne sait si l’on en sortira, ni comment, et quoiqu’il soit fort habile à tirer son lecteur du labyrinthe où il l’a engagé, il y a plus d’un moment d’embarras et d’inquiétude.

2172. (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200

Critiquer, c’est se poser en spectateur et en juge au milieu de la variété des choses ; or la philologie est l’interprète des choses, le moyen d’entrer en communication avec elles et d’entendre leur langage.

2173. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »

Sous le péristyle de pierre trois fois, les trompettes et les trombones chantent l’appel du Très Saint Gral ; et, insoucieux, nous entrons.

2174. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Nous ne sortons du « domaine du Gral », où « nul ne peut pénétrer que le Pur » et où la seule grâce du Gral nourrit les croyants, que pour entrer dans les jardins enchantés que Klingsor « s’est créés dans le désert » et qu’il a peuplés de Floramyes.

2175. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Le sujet et l’objet se combinent dans la même connaissance, comme l’acide et la base se combinent dans le sel203. » II Entrons maintenant dans l’histoire proprement dite. — Comme elle est surtout dogmatique et critique et qu’elle n’a été bien souvent pour l’auteur qu’une occasion d’exposer ses propres idées, nous aurions pu sans trop d’effort réunir ces fragments de doctrine épars et en faire un tout : il nous a semblé qu’il valait mieux respecter l’ordre suivi par l’auteur.

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