., extrêmement utiles à tel but désigné, mais beaucoup moins favorables que les efforts et le génie individuels à l’avancement indéfini des lumières philosophiques. […] La poésie et les beaux-arts enivrent l’imagination en Italie, par leurs charmes inimitables ; mais les écrivains en prose ne sont, en général, ni moralistes, ni philosophes ; et leurs efforts, pour être éloquents, ne produisent que de l’exagération32. […] L’italien cause souvent une sorte de lassitude de la pensée ; il faut plus d’efforts pour la saisir à travers ces sons voluptueux que dans les idiomes distincts, qui ne détournent point l’esprit d’une attention abstraite.
., où tout l’effort du poète tendit à décrire sans les nommer ces meubles !) […] ……………………………………………………………………………………………… « A en s’aimant s’aimer et se savoir : qui éternellement et infiniment fait effort mâle et femelle pour, éternellement et infiniment, le fruit en qui elle se mieux saura, selon l’ellipse devient et se transforme la matière en mouvement. » (Traité du Verbe.) […] Puisque « éternellement et infiniment fait effort mâle et femelle pour, éternellement et infiniment, le fruit en qui elle se mieux saura, la Matière » : en une pacifique lutte pour la prépondérance intellectuelle, est donc impliquée l’Inégalité perpétuelle des êtres en route vers le mieux, vers l’égalité harmonique.
Dans l’effort pour rendre toutes les sensations dont les choses affectent ses appareils sensoriels et cérébraux, M. […] Ils sont convaincus de l’avortement fatal de l’effort humain, dénigrent ses succès nécessairement partiels, dénoncent toutes les institutions nationales, contestent la possibilité du progrès et aboutissent, quand ils formulent la théorie générale de leurs sentiments, aux anathèmes du catholicisme ou à ceux plus absolus et aussi peu fondés de Schopenhauer. […] Sur la base d’un réalisme rigoureux, d’une aptitude singulière à apercevoir le monde ambiant, en son aspect véritable et à ressentir un plaisir général à la décrire, s’étage une faculté visuelle plus spécialisée, plus délicate, source de plus de joie et de plus d’efforts, celle de sentir et de retenir de préférence des sensations colorées.
Il n’a pas eu non plus cette glorieuse fin de Byron, qui rachète ses fautes et absout sa vie : celle de Gray a été simple, unie, obscure, indifférente aux hommes, qu’elle n’a scandalisés d’aucun tort, agités d’aucune ambition, étonnés ou avertis par aucun grand effort. […] Dans l’ode de Gray sur la poésie, malgré l’effort trop tendu et la solennité un peu énigmatique de quelques vers, on reconnaît une voix digne de la lyre et un front touché du rayon de feu. […] Cette forme admirable de l’imagination, l’enthousiasme mêlé au récit, la brièveté tout à la fois dans le sublime et dans le pathétique, la poésie passant comme un météore sur un lieu, sur un nom qu’elle illustre à jamais, cette ambition ne pouvait manquer dans les rares et studieux efforts du poëte anglais.
Cet ordre de considérations générales, sur lequel la critique a peu de prise, parce qu’à cette hauteur, du moment qu’elle n’accepte pas l’élément mystérieux qui dirige, elle n’a plus qu’à tenir terre et à se déclarer incompétente ; cette réduction du problème politique de la société au problème religieux et moral, cet effort et ce retour vers un même but par un côté réputé supérieur, sont devenus assez familiers dans ces derniers temps à beaucoup d’esprits ardents, élevés ; et, pourvu que l’indifférence politique et une sorte de quiétisme transcendant n’en résultent pas dans la pratique et les luttes du citoyen, il n’y a rien à redire à cette manière de coordonner et d’étager les questions. […] C’a été le constant effort de ma critique et le devoir qu’elle s’imposa dès le premier jour : signaler le nouveau, de quelque part qu’il vînt.
S’il y eut quelque chimère de sa part en cette espérance, que l’effort, du moins, est honorable et pur ! […] Durant sa présidence, il fit des efforts sans exemple pour ne pas rompre l’alliance avec lui.
Cela, sans pédanterie, sans nul prétentieux effort — et seulement parce qu’une tristesse sort des choses vues comme elles sont. […] C’est toujours la même lucidité infaillible, la même prodigieuse faculté de saisir dans la réalité les traits significatifs, de ne saisir que ceux-là et de les rendre sans effort.
Elle se clôt sur la mort de Léon Deschamps qui avait rassemblé leurs efforts dans la Plume. […] Son dernier effort de l’Aiglon semble l’avoir épuisé.