Il ne faut pas faire la preuve de ces comptes par nos manières de proportions européennes, en comptant le nombre des maisons par l’étendue du terrain, ni celui du peuple par le nombre des maisons: on s’y méprendrait fort ; car les bazars, qui sont des rues couvertes qui traversent la ville d’un bout à l’autre en divers endroits, ne contiennent que des boutiques, lesquelles sont vides durant la nuit, sans que personne y habite, ni y fasse de garde: ce qui change beaucoup les choses. […] C’est pour donner à boire aux passants: car, dans les pays où l’on est souvent altéré et où l’on ne boit que de l’eau, c’est une des charités les plus ordinaires, et qu’on croit l’une des plus méritantes, que de donner à boire aux passants ; et c’est pour cela que, dans toutes les bonnes villes, on trouve non-seulement de grandes urnes de terre pleines d’eau, à divers coins de rue, mais qu’aussi il y a des hommes gagés, qu’ils appellent sacab (sâqâb) ou porteurs d’eau, qui vont dans les rues, surtout en été, une grosse outre pleine d’eau sur le dos et une tasse à la main, présentant à boire à tous les passants. […] À cent pas de là sont les offices, les cuisines, les bains, divers magasins, et tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie. […] Je ne dis rien du riche plafond, ni du beau balustre, ni de la carrelure de ce merveilleux salon, parce que le plan en donne l’idée ; la seconde entrée du palais royal est celle qui mène à la porte du sérail ; la troisième est au nord, appelée la porte des Quatre-Bassins ; la quatrième est à l’occident, vers la porte de la ville, qu’on appelle Impériale ; la cinquième est vis-à-vis du petit arsenal, qu’on appelle la porte de la Cuisine, parce que les cuisines du roi en sont proches ; la boulangerie en est proche aussi, qui est divisée en quatre magasins différents pour les diverses sortes de pain ; le pain en feuilles, qui est mince comme du parchemin ; le pain cuit sur les cailloux, qui est grand comme un grand bassin d’argent, et est très-blanc et très-bon ; le petit pain, qui est au lait et aux œufs, et le pain ordinaire, qui, comme les autres, n’est pas si épais que le petit doigt. Il y a encore, du côté de cette porte de la Cuisine, divers magasins du roi: celui des nappes où l’on garde tout le service de table, celui des provisions de bouche, celui de la porcelaine, où l’on comprend toute la vaisselle qui n’est pas d’or, parce que la vaisselle d’or a son office particulier, et celui qu’on appelle le magasin des Valets de pied, parce qu’on y distribue la ration aux petits officiers du palais.
. — En outre de divers ouvrages traitant de sport hippique (Le Cheval, Dressage et Manèges, L’Équitation des gens pressés) […] Delisle a composé divers recueils satyriques : Les Exploits de M. […] — Le Septenaire de notre amour, Paris, lib. de l’Art Indépendant, 1895. — Aux Écoutes, Paris, Lib. de l’Art Indépendant, 1895, — Circé, poème, Paris, Collection de l’Ermitage, 1896. — Poèmes divers d’Ausone, Lib, de l’Art Indépendant, 1896. — Aventures, Paris, Soc. du Mercure de France, 1896. — Fables, Paris, Perrin, 1897. — Renaissance, poèmes, Paris, Soc. du Mercure de France, 1898. — Le Chemin des ombres heureuses, poésies, Paris, Soc. […] Articles divers : Courrier Français, 24 juin 1900, L’Hérault, nov. 1899. […] Collaboration. — Le Beffroi, Mercure de France, La Vogue et diverses revues étrangères Arte, Instituto, etc.
Avec ses diverses qualités essayées de guerrier, de politique, de courtisan, il n’était dans aucune tout entier ; il y avait toujours un coin essentiel de sa nature qui se dérobait et qui déplaçait l’équilibre. […] Nous autres grands auteurs sommes trop riches pour craindre de rien perdre de nos productions… » Notons bien tout ceci : Mme de Sablé dévote, qui, depuis des années, a pris un logement au faubourg Saint-Jacques, rue de la Bourbe, dans les bâtiments de Port-Royal de Paris ; Mme de Sablé, tout occupée, en ce temps-là même, des persécutions qu’on fait subir à ses amis les religieuses et les solitaires, n’est pas moins très-présente aux soins du monde, aux affaires du bel-esprit : ces Maximes, qu’elle a connues d’avance, qu’elle a fait copier, qu’elle a prêtées sous main à une quantité de personnes et avec toutes sortes de mystères, sur lesquelles elle a ramassé pour l’auteur les divers jugements de la société, elle va les aider dans un journal devant le public, et elle en travaille le succès. […] Les humeurs et les mœurs sont diverses ; mais elles rentrent toutes dans une certaine quantité de formes qui se reproduisent invariablement.
Boileau, le législateur de la poésie française régulière, préside à la seconde moitié du xviie siècle et à tout le xviii e, qui essaye bien, il est vrai, de se révolter à diverses reprises contre lui : Boileau ouvre donc le troisième volume ; mais le quatrième, qui appartient en entier aux modernes, présente à son frontispice le nom de Lamartine, de qui daté, en effet, le renouvellement de notre muse moderne, son affranchissement éclatant, et par qui la lyre française a pour la première fois trouvé des cordes nouvelles, inouïes, inaudita prius… Ces quatre divisions qui avaient, comme on voit, leur raison dans la nature des choses, ont dû être traitées un peu diversement. […] Les fils les plus divers ont été brouillés dans une même trame. […] Votre palette est la plus riche, la plus diverse, la plus variée ; vous n’avez qu’à puiser au gré de vos inspirations, suivant votre habileté et votre audace ; mais vous ne confondrez rien, vous unirez tout ; vous fondrez tout à la flamme de votre génie ; vous remettrez chaque chose à son point dans la trame du bel art, ô grand poète qui naîtrez !
Nul peut-être n’a parlé de façon plus soutenue « le parisien » des dix dernières années ; nul n’en a mieux connu le vocabulaire, la syntaxe, les images, le ton, le geste, et ce que roule cette langue dans ses petits bouts de phrases inachevées et baroques, et les divers argots superposés qui y transparaissent. […] Il a eu, à diverses reprises, de la cordialité dans le ton, et presque de la bonhomie. […] Un classique a dit : « Si l’on examine les divers écrivains, on verra que ceux qui ont plu davantage sont ceux qui ont excité dans l’âme plus de sensations en même temps. » N’estimez-vous pas que cette réflexion s’applique très bien à Daudet, et qu’une des marques essentielles de son talent est cette aisance avec laquelle il passe et nous fait passer d’une impression à l’autre et ébranle presque dans le même instant toutes les cordes de la lyre intérieure ?
Camille Mauclair Le goût de la société contemporaine pour le théâtre n’existe à peu près pas : ce qui existe, c’est son engouement pour le tréteau et le cabotin, et seuls « réussissent » les fournisseurs adroits et serviles qui, par les diverses combinaisons du cabotin et du tréteau, amusent cette société. […] Tout ce monde, par divertissement, apprend les noms des auteurs et prête attention à leurs gestes et à leurs attitudes, comme l’habitué d’un café connaît la physionomie de la caissière et s’amuse à distinguer les diverses inflexions de voix des garçons pour crier : « Boum ! […] Les gens les plus dépourvus de littérature, d’idées générales et d’esprit, y peuvent fort bien réussir dans les divers genres qui se sont développés de préférence à Paris, depuis vingt ans surtout.
Du reste, en quoi répond au sort toujours divers, Ce train toujours égal dont marche l’univers ? […] Les blés d’alentour mûrs avant que la nitée… Voici le récit d’une semaine à la campagne, à l’époque des blés mûrs : … avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l’essor, De mille soins divers l’alouette agitée S’en va chercher pâture, avertit ses enfants D’être toujours au guet et faire sentinelle. […] Il a voulu, comme il l’a dit très bien et quoique la citation soit banale, je ne me refuse pas du tout à la faire il a voulu faire de la fable : Une ample comédie à cent actes divers Et dont la scène est l’univers.
On arrive à cette certitude en connaissant l’unité, l’essence de ce droit auquel toutes les nations se conforment avec diverses modifications (Voy. […] Il existe nécessairement dans la nature une langue intellectuelle commune à toutes les nations ; toutes les choses qui occupent l’activité de l’homme en société y sont uniformément comprises, mais exprimées avec autant de modifications qu’on peut considérer ces choses sous divers aspects. […] Dans un passage remarquable de sa Politique, où il énumère les diverses sortes de gouvernements, Aristote fait mention de la royauté héroïque, où les rois, chefs de la religion, administraient la justice au-dedans, et conduisaient les guerres au-dehors.