Il est aussi difficile de circonscrire dans un corps vivant une émotion morale, esthétique ou autre, que d’y circonscrire de la chaleur ou de l’électricité ; les phénomènes intellectuels ou physiques sont essentiellement expansifs ou contagieux.
Nous sommes accablés par la complication des affaires, les soins d’une lutte pour la vie, plus âpre, la conduite difficile de nos ambitions.
Ce n’est point là une fable ; c’est une anecdote dont il est assez difficile de tirer une moralité.
En effet le bien de la societé exige souvent d’un citoïen des services si difficiles, qu’il est bon que les passions viennent au secours du devoir pour l’engager à les rendre.
Blum, le travail difficile, ce n’est pas d’éviter les répétitions, de faire la chasse aux auxiliaires, de surveiller la cohérence des images, c’est de voir clair dans ce que l’on pense et d’appliquer à ce que l’on écrit ce que l’on a pensé. » M.
Le xviiie siècle a si souvent été décrit, vanté, retourné par les écrivains ennuyés du xixe qui voulaient s’amuser un peu, et qui, dans leur maussade époque, n’en avaient jamais l’occasion, que l’imagination s’est blasée et qu’il est bien difficile de faire renaître un intérêt quelconque pour une société dans les entrailles de laquelle tous les chiffonniers de la littérature contemporaine, ces chercheurs souvent sans lanterne, ont donné leur coup de crochet.
Cependant, même à cette époque de travail solitaire et de logique presque absolue, même avant aucune initiation doctrinaire, cette fine nature était toute seule assez avertie, assez curieuse d’impartialité et assez difficile sur les conclusions, pour s’efforcer de concilier ses idées avec la modération véritable, et pour se garder de ce qu’avaient naturellement d’âpre et d’un peu grossier la politique et la philosophie révolutionnaires. […] Cet esprit élevé et fin, et qui a droit d’être difficile sur la qualité des autres, finit par le distinguer ; il trouvait que c’était dommage qu’ainsi doué on ne fit rien, c’est-à-dire qu’on n’écrivît pas. […] Et repoussant les évocations du passé qui défigurent le présent et qui empêchent de le reconnaître dans ce qu’il a d’essentiel et de nouveau, il signalait cet autre genre d’illusion tournée vers l’avenir, et qui consiste à rêver toujours au-delà, à chercher plus loin vaguement ce que déjà l’on possède si l’on sait bien en user : « Est-il donc si difficile, concluait-il, de voir ce qui est, et de sentir qu’il n’y a plus lieu d’appréhender des événements qui sont aujourd’hui consommés, ni de désirer des résultats qui maintenant sont obtenus ? […] Facile de talent, difficile de goût, il se disait que, pour les œuvres d’imagination, il ne faut produire que de l’excellent. […] L’auteur se trouvait placé dans une perplexité piquante : d’un côté, tous ses talents secrets et son culte le plus cher, la philosophie, résumés dans une œuvre étendue, attachante, et où il donnait enfin son entière mesure ; de l’autre, sa philosophie encore, mais toute nue et appliquée dans sa mâle austérité à une investigation difficile.
Je sais bien qu’il faut les regarder sur le plan de l’art, mais il m’est difficile, pour mon plaisir particulier, de séparer entièrement l’œuvre d’art de l’objet qu’elle représente. […] Sur un portrait Les nouvelles générations de poètes et d’artistes s’engagent dans une voie esthétique où il va être bien difficile de les suivre. […] Vraiment les textes contemporains sont plus difficiles à comprendre que ceux du xiie siècle et si tout le fatras du jour n’était pas destiné au néant, ce serait désespérant. […] Le pain blanc De temps en temps, des gens difficiles trouvent que le pain blanc est trop blanc, que c’est mauvais signe, que cette couleur est suspecte et dénote un lymphatisme étrange. […] Il est certain que cette conception des races, opposée à la conception des nationalités, mettrait beaucoup de trouble dans les esprits et dans les manuels historiques… Mais je m’aperçois que, résumée en trente ou quarante lignes, la question est difficile à’ faire comprendre.