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1571. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

La différence est du mercure au sublimé corrosif.

1572. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

Bien plus, la perfection consiste en ce que de ces mille diversités limitées, de ces mille différences fraternelles sans disproportion notable, naisse l’heureuse et gracieuse symétrie qui embellit tout l’ensemble et tout l’édifice465. » Milton triomphe ici par sympathie ; il éclate en images magnifiques, il déploie dans son style la force qu’il aperçoit autour de lui et en lui-même.

1573. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Il y a une foi commune sous toutes ces différences de sectes ; quelle que soit la forme du protestantisme, son objet et son effet sont la culture du sens moral ; c’est par là qu’il est ici populaire ; principes et dogmes, tout l’approprie aux instincts de la nation.

1574. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

. — Quelle différence, s’écria-t-il, avec la vraie simple nature de Viéra, et cependant il ne pouvait renoncer au projet de s’éloigner de Viéra.

1575. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Deschamps de Gillette Vernoy, l’Inconstante de Mme d’Houville : « Elle ignore les clauses du contrat social par où l’humanité civilisée a essayé d’établir une différence entre les sentiments qui unissent l’homme à la femme, et les instincts qui font roucouler sous bois les tourterelles en l’honneur de divers tourtereaux.

1576. (1932) Le clavecin de Diderot

Or, que la géographie des qualités bonnes ou mauvaises, présente, dans l’espace, somme toute réduit, d’un petit continent, nombre de différences et contradictions, toutes les haines qui résultent de ce morcellement, dès qu’elles se reconnaissent un intérêt commun, se coalisent, sous prétexte de civilisation à sauver.

1577. (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts

Sur le bouclier d’Achille, qui représente une armée, « les hommes marchaient conduits par Arès et Athénè, tous deux en or, vêtus d’or, beaux et grands comme il convient à des dieux ; car les hommes étaient plus petits. » En effet, il n’y a guère entre eux et nous d’autre différence.

1578. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

De toi que la nuit veut connaître, De toi que demande le jour, De toi que chaque son murmure, De toi que l’immense nature Dévoile et n’a pas défini… » Autrement dit : « Sans la nature qui est son verbe, et qui exprime, semble-t-il, une volonté aimante et bienfaisante, nous ne saurions rien de Dieu. » Or, de là à songer : « Ce verbe, c’est Dieu, puisque, sans lui, Dieu serait pour nous comme s’il n’était pas », y a-t-il si loin   Et, d’autre part, lorsque les poètes hindous écrivent : « Écume, vagues, tous les aspects, toutes les apparences de la mer ne diffèrent pas de la mer : nulle différence non plus entre l’univers et Brahma », ou lorsqu’ils font dire à Dieu : « Je suis dans les eaux la saveur, la lumière dans la lune et le soleil, le son dans l’air, la force masculine dans les hommes, le parfum pur dans la terre, la splendeur dans le feu, etc. », n’avouent-ils pas implicitement que Dieu n’est point, proprement, l’eau, la lune, le soleil, l’air, les hommes, la terre, le feu, mais qu’il se manifeste sous ces « apparences » ; et que le feu, la terre, l’air, le soleil, l’eau, la race humaine sont les signes, les symboles, la parole de Dieu ?

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