Cinthio et Oratio sont en rivalité auprès d’Isabelle ; Isabelle à son balcon demande à l’un et à l’autre quelles sont les qualités qui l’ont rendu amoureux. […] Il se donne à Pantalon pour envoyé par ses ennemis de Venise afin de le tuer ; mais touché de la beauté d’Isabelle, il renonce à son projet et demande la main de sa fille. […] Le capitan oblige Flaminio, en vertu de l’engagement d’honneur qu’il a pris, à demander pour lui la main d’Ortensia à Pantalon. […] À quelques scènes de là, le jardinier vient demander à Oratio de l’indemniser pour son bois de lit qu’il a trouvé tout rompu13.
Ceux qui ont vendu Joseph, les propres frères de cet homme puissant, retournent vers lui sans le reconnaître, et lui amènent le jeune Benjamin qu’il avait demandé. « Joseph les salua aussi en leur faisant bon visage, et il leur demanda : Votre père, ce vieillard dont vous parliez, vit-il encore, se porte-t-il bien ? […] Joseph, pleurant à la vue de ses frères ingrats, et du jeune et innocent Benjamin, cette manière de demander des nouvelles d’un père, cette adorable simplicité, ce mélange d’amertume et de douceur, sont des choses ineffables ; les larmes en viennent aux yeux, et l’on se sent prêt à pleurer comme Joseph. […] Je demanderai avec vous l’hospitalité aux peuples qui respectent les suppliants.
Je demanderai donc aux partisans des idées nouvelles si, parce que ces idées, qui leur paraissent être la raison même, eussent été méconnues et même honnies à de certaines époques, le mépris dont on les aurait couvertes aurait pu prouver contre elles. […] Mais je demande si déjà nous n’avons pas besoin de nous rappeler la personne même de Bossuet, et l’assemblée imposante devant laquelle il parlait, et l’autorité de sa parole, fortifiée par le caractère auguste dont il était revêtu, et l’empire irrésistible de doctrines non contestées, et toutes les gloires et toutes les renommées de cette époque si brillante, et tous les souvenirs de la vieille monarchie, pour sentir les éminentes beautés de l’Oraison funèbre du grand Condé. Mais je demande si le Discours sur l’Histoire universelle est maintenant autre chose, pour un grand nombre, qu’une magnifique conception littéraire, une sorte d’épopée qui embrasse tous les temps et tous les lieux, et dont la fable, prise dans de vastes croyances, est une des plus belles données de l’esprit humain. […] Mais, je le demande encore, désaccoutumés que nous sommes de la forte nourriture des livres saints, pourrions-nous remarquer dans ce dernier Père de l’Église, sa merveilleuse facilité à s’approprier les textes sacrés, et à les fondre tout à fait dans son discours qui n’en éprouve aucune espèce de trouble, tant il paraît dominé par la même inspiration ?
C’est la femme qui se croit cerveau d’homme et demande sa part dans la publicité et dans la gloire. […] Et ce n’est pas d’hier qu’elles l’ont demandée. […] Bien avant ce célèbre club des femmes, organisé en 1848, et si ridiculement fameux ; bien avant les publications de Mme Olympe Audouard, qui demande même des droits politiques, Mme Audouard, la plus avancée des révolutionnaires féminines ; la Marat couleur de rose du parti, et que je ne tuerais pas dans sa baignoire ; bien avant toutes ces tentatives animées dont ont pu rire quelques esprits aristophanesques, quelques attardés dans leur temps, qui ont encore dans le ventre de l’ancien esprit français, car nous portons malgré nous en nos veines quelque chose des mœurs de nos pères, l’idée d’égalité, qui pénètre tout, avait pénétré la perméable substance de l’esprit des femmes, et traversé, sans grande peine, la pulpe de pêche de ces cerveaux. […] Quand on les a montrés et racontés, il ne reste plus à demander si ces faits engendrés par les causes que nous avons dites, sont bons ou mauvais en eux-mêmes ; légitimes ou illégitimes, le développement naturel des choses humaines ou une de ces distorsions que l’homme, avec son libre arbitre, peut leur imprimer… En d’autres termes, le bas-bleuisme, — si on entend par là et on ne peut entendre par là que l’égalité entre l’homme et la femme qui a le droit de s’attester au même titre que l’homme et dans des œuvres semblables à celles de l’homme, — le bas-bleuisme est-il une vérité ou un mensonge, un cri du talent opprimé ou une prétention de la vanité ; une illusion et un désordre ?
Malgré le consentement commun, je demande à formuler d’expresses réserves. […] À l’interroger, on pourrait croire que personne ne demande des aliments plus sains. […] leur demandai-je. — De Téhéran. — Et que portez-vous là ? […] Je demande à faire quelques réserves. […] » demanda le Tsar.
Il se demandait qu’est-ce qui remplacerait cela. […] Au bout de quelques mois, on demande la pension de Cosette ; la mère coupe ses cheveux et les vend pour payer un terme, puis un autre terme. […] Hugo ; il demandait aux hommes de la bonne volonté, aux femmes des mœurs pures, à tous de la probité. […] On se demanda qui avait crié. […] Il s’adressa au public et demanda avec un accent qui fut compris de tous : « — Y a-t-il un médecin ici ?
Main, banquier anglais à Cadix ; ils demandèrent à ce dernier des éclaircissements : M. […] Si l’on me demande : Montesquieu est-il un écrivain de premier ordre ? […] Mais quel honneur y a-t-il à obéir servilement aux fantaisies d’un sultan qui vous demande votre tête sans jugement ? […] Cela demande du gouvernement une attention qu’on n’a point ailleurs. […] Il a considéré la législation politique comme un produit de l’histoire ; il a cru que la législation des peuples n’avait rien à demander à l’imagination ; seulement il a imaginé l’histoire.
Le clergé laisse le peuple visiter ces petits sanctuaires selon les rites antiques, y venir demander la guérison de telle ou telle maladie, y pratiquer ses cultes bizarres ; il feint de l’ignorer. […] Je demandai un jour à ma mère ce qu’elle. était devenue. […] J’en trouvai plusieurs, il y a quelques années, parmi les bas-Bretons qui viennent à Saint-Malo demander aux plus sordides besognes de quoi ne pas mourir de faim. […] Je t’ai déjà dit de ne pas me demander cela. Z… est le seul homme un peu comme il faut de notre entourage ; il a une belle position ; il est riche, estimé, on ne lui demande pas compte de la manière dont il a pu acquérir sa fortune.