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398. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Et dès lors n’est-il pas évident que ce qui doit être particulièrement développé en lui, c’est le sens de la vision ? […] Car toute énergie, physique ou psychique, demande à se développer ; de la puissance elle veut passer à l’acte. […] Si ses facultés imaginatives sont puissamment, exceptionnellement développées, il sera porté vers l’art avec une puissance irrésistible. […] Tout nous porte donc à penser que son imagination est non seulement très développée, mais développée dans un certain sens, caractérisée par des aptitudes particulières qui justement ont trouvé leur meilleur emploi dans l’art. […] Est-elle particulièrement développée chez les plus grands peintres ?

399. (1898) Essai sur Goethe

Il voulait dire par là que l’action, la pensée, le sentiment et le caractère doivent se développer ensemble, selon les mêmes principes, sans contradictions ni conflits. […] Jusqu’à quel point se développa-t-elle réellement dans l’âme de l’homme ? […] Elle se développe presque sans incidents : on ne saurait imaginer une action moins mouvementée, d’allures plus sobres, de ton plus paisible. […] Dès la première contemplation des choses, vous auriez reçu en vous la forme du nécessaire, et, dès votre premier essai, le grand style se serait développé. […] Je mis ma fille unique en pension, où elle se développe, sans doute, d’une manière plus variée que la chose n’était possible dans un séjour champêtre.

400. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIX » pp. 227-230

Au même moment, dans un Recueil intitulé : Revue du Midi, et qui se publie à Montpellier, un professeur de philosophie, l’abbé Flottes, plaide en faveur de Pascal contre Cousin ; il a déjà publié deux articles développés, et en promet un troisième.

401. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « a propos de casanova de seingalt  » pp. 510-511

a propos de casanova de seingalt Il ne faut pas avoir beaucoup vécu et observé, pour savoir que, s’il est de nobles êtres en qui le sentiment moral domine aisément et règle la conduite, il y a une classe assez nombreuse d’individus qui en sont presque entièrement dénués et chez qui cette absence à peu près complète permet à toutes les facultés brillantes, rapides, entreprenantes, de se développer sans mesure et sans scrupule.

402. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 358-361

La Lecture des Saints Peres avoit enrichi son esprit de cette abondance de preuves qu’il développe avec supériorité, & auxquelles son génie ajoute une nouvelle force, qui les met dans un jour nouveau, & plus frappant que dans leur source même.

403. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 7-11

Collé y a joint tout l’art dont le sujet étoit susceptible, celui de bien amener les incidens, de mettre du jeu & de la variété dans ses personnages, de développer l’ame de son Héros, de faire ressortir, pour ainsi dire, de chaque Scène un intérêt qui lui est particulier & contribue à l’effet général, de joindre enfin à l’énergie du sentiment, l’aisance & le bon ton du Dialogue, en conservant la naïveté & le costume des mœurs du siecle d’Hénri IV.

404. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 368-371

L’Observateur Hollandois, espece de Journal Politique, composé de quarante-sept Lettres, n’eut pas plutôt paru, que tous les Connoisseurs applaudirent à la sagacité, aux connoissances profondes, à la méthode, à la netteté, avec lesquelles l’Auteur développe les intérêts & la situation des différentes Puissances de l’Europe.

405. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIII. Des Livres de Médecine, de Botanique, de Chymie, d’Anatomie, de Chirurgie, &c. » pp. 325-328

Dès qu’une maladie se développe quelque part, il y a cent prétendus docteurs, qui vous assignent chacun leur remède.

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