Ses défauts mêmes ont souvent une sorte de naïve gentillesse. Je n’ose pas compter au nombre de ses défauts le zèle qu’il a quelquefois consacré au service de la vertu, dans ses livres et, par exemple, dans ces trois romans qui se continuent sans faiblesse : La moisson est grande, Il y a peu d’ouvriers et Leurs œuvres les suivent. […] Rémy de Gourmont C’était un homme très singulier : par l’étendue de son intelligence, déjà ; et puis, par un mélange de qualités rares à notre époque et de défauts un peu moins rares, mais un tel mélange ne se trouve guère. Ses qualités sont d’un véritable érudit, d’un merveilleux artiste et d’un philosophe, au moins d’un penseur ; et, ses défauts ou quelques-uns de ses défauts, certains ignorants, ou primaires, les ont aussi. […] Ce n’est pas lui, c’est la politique étrangère de la France qui, — incontestablement honnête, réfléchie, et non pas folle comme on l’a prétendu, — pécha par défaut de génie.
Déplorable abondance des idées distinctes et faciles ; on l’a retrouvée au dix-septième siècle, dans le cailletage littéraire qui s’échangeait au-dessous des grands hommes ; c’est le défaut et le talent de la race. […] Ainsi que toute copie, la nouvelle littérature est médiocre, et répète sa voisine, avec des mérites moindres et des défauts plus grands.
Mardi 11 décembre Dans un salon, ce qui donne de la vie, de la chaleur à une société, à défaut d’affections de cœur entre les gens, ce sont les affections cérébrales, nouées entre les communiants d’une même pensée, d’une même élaboration intellectuelle . […] Ainsi les volumes de Daudet, de Zola ; ainsi le volume de Renan : Souvenirs d’enfance ; ainsi le volume de Madame Bovary, renfermant une page du pénible manuscrit, toute biffée, toute raturée, toute surchargée de renvois : page donnée par Mme Commanville ; ainsi le Mariage de Loti, contenant la page manuscrite de la dernière lettre de la désolée Rarahu ; ainsi l’édition des Diaboliques, de Barbey d’Aurevilly, illustrée d’une page de sa mâle écriture en encre rouge, au bas de laquelle il a jeté une flèche, encore tout imprégnée de poudre d’or, — et au milieu de tous ces imprimés, dévoilant un petit morceau de l’écriture des auteurs, le livre de Ma jeunesse, de Michelet, contenant, à défaut d’une page du manuscrit, un devoir du temps de son adolescence, sur Marius, en marge duquel, le grand historien a écrit : « M.
Ces épreuves-là, comme toutes les épreuves, sont remplies de mots répétés, de fautes ou d’erreurs de ponctuation ; des points d’interrogation font défaut et, après des points et virgules, je remarque des majuscules. […] Encore ne proclame-t-elle que l’opinion commune sur l’écrivain dont elle tente avec mollesse de découvrir les beautés et les défauts. […] La suite de l’histoire, ajoute-t-il, devait prouver que les mariages de raison peuvent parfois, avec le temps, devenir des mariages d’amour. » À défaut d’un accent authentique, Maurois, il est vrai, possédait, sur leur littérature, autant de clartés qu’en avaient ceux dont il allait partager l’existence.
Tu sais que je respecte les tableaux très anciens, ce qui ne m’empêche pas cependant de voir leurs défauts. […] B… has des défauts, mais elle a aussi des qualités, unfortunately one cannot say so of many. […] B… a des défauts, mais elle a aussi des qualités, malheureusement on ne peut pas en dire autant de beaucoup de monde.
. — La princesse de Conti s’y montre sous sa première forme, avant sa conversion ; elle n’y paraît pas sans quelques défauts.
Au contraire, le grand vicaire peut sourire à un propos contre la religion, l’évêque en rira tout à fait, le cardinal y joindra son mot. » — « Il y a quelque temps, raconte la chronique, on disait à l’un des plus respectables curés de Paris : Croyez-vous que les évêques, qui mettent toujours la religion en avant, en aient beaucoup Le bon pasteur, après avoir hésité un moment, répondit : Il peut y en avoir quatre ou cinq qui croient encore. » — Pour qui connaît leur naissance, leurs sociétés, leurs habitudes et leurs goûts, cela n’a rien d’invraisemblable. « Dom Collignon, représentant de l’abbaye de Mettlach, seigneur haut justicier et curé de Valmunster », bel homme, beau diseur, aimable maître de maison, évite le scandale, et ne fait dîner ses deux maîtresses à sa table qu’en petit comité ; du reste aussi peu dévot que possible et bien moins encore que le vicaire savoyard, « ne voyant du mal que dans l’injustice et dans le défaut de charité », ne considérant la religion que comme un établissement politique et un frein moral.
Suite de la littérature diplomatique I La nature, qui prédestinait l’Angleterre à cette importance, lui avait donné un caractère qui a ses défauts sans doute, mais qui a la prédestination des grandeurs.