D’après la théorie de sélection naturelle, l’extinction des formes anciennes et la production des formes nouvelles et plus parfaites sont en connexion intime. […] Ce Cheval fossile eût encore été vivant, quoique rare, il eût semblé tout naturel de penser, d’après les analogies tirées des autres mammifères, même de l’Éléphant, ce lent reproducteur, et surtout d’après la naturalisation rapide du Cheval domestique dans cette même région, que sous des conditions de vie plus favorables cette même espèce aurait pu en peu d’années peupler le continent tout entier. […] D’après le principe de continuelle divergence des caractères, dont cette figure a servi à démontrer les conséquences, plus une forme est récente, plus elle doit généralement différer de son ancien progéniteur. […] Or, d’après les témoignages concordants de nos plus savants paléontologistes, tel semble devoir être fréquemment le cas. […] Par exemple, les Mastodontes et les Éléphants ont été classés par le docteur Falconer en deux séries, l’une d’après leurs affinités organiques mutuelles, l’autre d’après l’époque présumée de leur existence ; et ces deux séries ne concordent pas parfaitement.
D’après M. […] J’ajouterai encore, d’après M. […] D’après mes observations et par les écrits de C. […] C’est peut-être pourquoi la flore de l’île de Madère ressemble, d’après M. […] Milne Edwards, d’après la division plus ou moins complète du travail physiologique.
. — Antigone, tragédie en cinq actes, avec Vacquerie, d’après Sophocle (1844). — Hamlet, tragédie en cinq actes en vers, avec Dumas et Maquet, d’après Shakespeare (1847). — Benvenuto Cellini, drame en cinq actes (1852). — Paris, drame en cinq actes (1855). — Fanfan la Tulipe, drame en cinq actes (1858). […] Vernier (1866). — Les Deux Diane, drame en cinq actes (1865). — La Vie nouvelle, comédie en cinq actes (1867). — Les Misérables, drame en cinq actes, avec Victor et Charles Hugo (1870). — La Brésilienne, drame en cinq actes, avec Mathey (1878). — Quatre-vingt-treize, drame en 12 tableaux, d’après Victor Hugo (1881). — Le Songe d’une nuit d’été, féérie (1886). — Struensée, drame en cinq actes et en vers (1898).
Classification des sensations d’après Gerdy, Mueller, Longet et Bain. — Sa commodité pratique et son insuffisance scientifique. […] Depuis longtemps, selon la méthode ordinaire, on a distribué les sensations en classes et sous-classes, plus ou moins heureusement, d’abord d’après le genre de service qu’elles nous rendent, ensuite d’après les circonstances particulières où elles naissent et d’après l’endroit où les images associées les situent, enfin, d’après les ressemblances assez grossières que l’observation intérieure trouve en elles67. — On a fait une première famille avec celles qui dénotent les divers états du corps sain ou malade, et qui sont moins des éléments de connaissance que des stimulants d’action ; on les a nommées sensations de la vie organique, et, d’après l’appareil ou la fonction qui les provoque, on les a divisées en genres et en espèces : ici l’effort, la fatigue, et diverses douleurs déterminées par l’état des muscles, des os et des tendons ; un peu plus loin, l’épuisement nerveux et les souffrances nerveuses déterminées par l’état propre des nerfs ; ailleurs les angoisses de la soif et de la faim déterminées par l’état de la circulation et de la nutrition ; là-bas, la suffocation et un certain état tout opposé de bien-être déterminés par l’état de la respiration ; ailleurs encore, les sensations de froid et de chaud, déterminées par un état général de tous les organes ; ailleurs enfin, d’autres, comme les sensations digestives, déterminées par l’état du canal alimentaire. — À côté de cette famille, on en a formé une seconde dont les premiers genres touchent aux derniers de la précédente ; elle comprend les sensations qui ne nous renseignent point sur la santé ou sur la maladie de notre corps, et qui sont moins des stimulants d’action que des éléments de connaissance. On les nomme sensations de la vie intellectuelle, et, d’après les organes spéciaux qui les éveillent, on les divise en sensations de l’odorat, du goût, du toucher, de l’ouïe et de la vue. […] Nous ne pouvons énumérer et préciser ses éléments comme lorsqu’il s’agit de deux espèces minérales ou végétales ; nous n’avons pas ici d’éléments comparables, capables de s’additionner ou de s’orienter les uns par rapport aux autres, comme la grandeur, la forme, la position, le nombre ; les qualités mathématiques et géométriques, qui servent de fondement aux sciences physiques, nous manquent. — Et, d’autre part, les points de vue d’après lesquels on construit les sciences morales nous manquent aussi.
« La psychologie, dit-il, a pour but les uniformités de succession ; les lois soit primitives, soit dérivées, d’après lesquelles un état mental succède à un autre, est la cause d’un autre, ou du moins la cause de l’arrivée de l’autre. » C’est une opinion commune que les pensées, sentiments et actions des êtres sensibles ne peuvent être l’objet d’une science, dans le même sens que les êtres et phénomènes du monde extérieur. […] Cependant, non-seulement il est certain que ces variations ont des causes agissant d’après des lois parfaitement uniformes ; non-seulement donc la théorie des marées est une science comme la météorologie, mais elle est plus utile que celle-ci dans la pratique. […] Comte à l’expérience ainsi qu’aux écrits des psychologues, comme preuve que l’esprit peut non-seulement avoir conscience de plus d’une impression à la fois et même en percevoir un nombre considérable (six, d’après M. […] Comte qu’il est possible d’étudier un fait par l’intermédiaire de la mémoire, non pas à l’instant où nous le percevons, mais dans le moment d’après : et c’est là, en réalité, le mode suivant lequel nous acquérons le meilleur de notre science sur les actes intellectuels. […] D’après cette définition, l’éthologie est la science qui correspond à l’art de l’éducation, au sens le plus large du mot, en y comprenant la formation des caractères nationaux ou collectifs aussi bien que des caractères individuels. » « L’éthologie peut être appelée la science exacte de la nature humaine », mais elle n’est exacte qu’à condition d’affirmer des tendances, non des faits.
Ainsi ces premiers hommes, qui nous représentent l’enfance du genre humain, créaient eux-mêmes les choses d’après leurs idées. […] Par un effet de ce caractère de l’esprit humain que nous avons remarqué d’après Tacite ( mobiles ad superstitionem perculsæ semel mentes , axiome 23), dans tout ce qu’ils apercevaient, imaginaient, ou faisaient eux-mêmes, ils ne virent que Jupiter, animant ainsi l’univers dans toute l’étendue qu’ils pouvaient concevoir. […] Comme ils parlaient par signes, ils crurent d’après leur propre nature que le tonnerre et la foudre étaient les signes de Jupiter. […] Il reçut alors deux titres, optimus dans le sens de très fort (de même que chez les anciens latins, fortis eut le même sens que bonus dans des temps plus modernes) ; et maximus, d’après l’étendue de son corps, aussi vaste que le ciel. […] C’est encore, d’après cette théologie mystique que les poètes furent appelés par les Grecs, μύσται, [qu’Horace traduit fort bien par les interprètes des dieux ], lesquels expliquaient les divins mystères des auspices et des oracles.
Il faut y ajouter les Pères de l’Oratoire, de la Mission, de la Doctrine chrétienne et quelques autres ; le total de tous les moines doit osciller autour de 23 000 Quant aux religieuses, j’ai relevé aux Archives nationales leur catalogue dans 12 diocèses comprenant, d’après la France ecclésiastique de 1788, 5 576 paroisses : Diocèses de Perpignan, Tulle, Marseille, Rodez, Saint-Flour, Toulouse, Le Mans, Limoges, Lisieux, Rouen, Reims, Noyon. […] D’après la déclaration du roi de 1686, elle devait être de 300 livres. […] D’après Albert Babeau (Histoire de la Révolution dans le département de l’Aube), il rapporte 70 000 livres. […] Clairvaux est porté dans la France ecclésiastique à 9 000, et dans Waroquier (État général de la France en 1789) à 60 000 D’après Beugnot, qui est du pays et homme d’affaires, l’abbé a de 300 à 400 000 livres de rente. […] Néanmoins on peut estimer que la taille prélève en moyenne, surtout quand elle s’attaque au paysan petit propriétaire, dépourvu de protection et de crédit, un sixième du revenu net, soit 16 fr. 66 c. sur 100 fr Par exemple, d’après les déclarations des assemblées provinciales, en Champagne elle prélève 3 sous et 2/3 de denier par livre, ou 15 fr. 28 c. sur 100 ; dans l’Ile-de-France, 35 livres 14 sous sur 240 livres ou 14 fr. 87 sur 100 ; en Auvergne, 4 sous par livre du revenu net, c’est-à-dire 20 pour 100.
On dessine d’après l’exemple, d’après la bosse et d’après la nature ou le modèle.