Huyghens et sa question, croyez-le bien, pour lui faire prendre ainsi la parole sur le trochée et sur l’ïambe103. […] Zayde portait le nom de Segrais, et ce ne fut pas une pure fiction transparente ; le public crut aisément que Segrais était l’auteur. […] Je hais comme la mort que les gens de son âge puissent croire que j’ai des galanteries. […] Dans une lettre, je crois, de Mme de Scudéry à Bussy, on voit d’ailleurs que, pendant l’hiver qui précède la publication, M. de La Rochefoucauld et Mme de La Fayette s’enferment et préparent quelque chose. […] Vers la fin les relations de Mme de La Fayette avec Port-Royal furent plus directes que je ne l’avais cru d’abord.
Van Mons, dans son Traité sur les pommes et les poires, se refuse catégoriquement à croire, par exemple, qu’un pepin Ribston et une pomme Codlin puissent procéder des semences du même arbre. […] Peu de personnes croiront aisément combien il faut de capacités naturelles et d’expérience pour devenir même un habile amateur de Pigeons. […] On a quelques raisons pour croire que l’Épagneul King-Charles a été inconsciemment et cependant assez profondément modifié depuis le temps de ce monarque. […] Je crois que les conditions de vie, par leur action sur le système reproducteur, sont des causes de variabilité de la plus haute importance. […] On croit que le Chien d’arrêt espagnol (Spanish Pointer) est la souche du Chien d’arrêt anglais actuel (English Pointer).
Nous ne le croyons pas. […] Nous croyons qu’il vaut mieux qu’elle encore ! […] Et le croirait-on si on ne l’avait vu ? […] Nous ne voulons pas croire que M. […] Nous voulons croire qu’il en sortira.
Cependant le cardinal Fleury voulut bien le croire et cessa de faire opposition au nom du roi. […] Dès qu’il est entré dans le bateau, Montesquieu croit s’apercevoir, à la manière dont ce jeune homme rame, qu’il n’exerce pas ce métier depuis longtemps. […] « Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. […] On crut qu’on devait leur accorder un grand pouvoir, parce qu’ils avaient à donner des lois à des partis qui étaient presque incompatibles. […] Je croyais qu’il vivait encore, il ne vit plus.
Et nous restons tels encore, bien plus que nous ne le croyons, si nous nous décidons à la révolte. […] Il est trop difficile d’y croire. […] Elles réalisent quelque harmonie parce qu’elles font croire à l’harmonie. […] Non seulement je dois croire au devoir en général, mais encore il faut que je croie à tel et tel devoir, précisément évoqués. […] Mais, je crois n’avoir fait, en somme, qu’user d’un procédé d’exposition nécessaire.
Nous lui demandions s’il ne croyait pas notre pièce, telle qu’elle était, appelée à plus de représentations que la pièce qu’il avait jouée cette semaine-là, et qui était morte au bout de trois soirées : il nous laissait entendre, d’ailleurs très poliment, qu’il ne le croyait pas. […] Nous ne le croyions guère, sachant toute la répugnance des directeurs à accepter une pièce de gens accusés de littérature, de style et d’art. […] Nous ne pouvons le croire. Nous ne pouvons croire que ce qui s’appelle la jeunesse française, en 1865, ait les ciseaux de la censure dans son drapeau. […] Du vrai, du vrai dans notre pièce, du vrai, il y en a peut-être plus qu’on ne croit.
On croit avoir fait des chrétiens ; on a fait des esprits faux, des politiques manqués. […] ce beau parc mystique d’Issy, je crois que la guerre et la Commune l’ont ravagé. […] Gottofrey, jeune prêtre de vingt-six ou vingt-huit ans, n’était, je crois, qu’à demi de race française. […] J’ai toujours cru à l’esprit humain. […] Je m’y livrai avec d’autant plus de sécurité que je la croyais bonne.
Ils l’auraient poignardé, assassiné, torturé jusque dans son ciel, s’ils l’avaient pu, ces Idolâtres à la renverse, qui se croyaient des philosophes ! […] Il se porte si bien que, sans les flammes de la Commune qu’il voit toujours fumer un peu depuis qu’elles sont éteintes, il se croirait immortel. […] Moi, je le croyais bien autre chose ! […] Edmond de Goncourt, l’art, le croira-t on ? […] , qu’il n’est que la cuistrerie d’un vieux peuple fini, qui se croit savant parce qu’il n’a plus la force de rien inventer.