Ce talent, nous l’avons, et à plusieurs reprises, caractérisé… La Critique ne doit plus rien à un homme dont elle a déjà parlé, quand il ne se renouvelle pas, et M. […] Eh bien, la Critique est tenue d’expliquer ce succès, sur la nature duquel la vanité de l’auteur et la complaisance de ses amis pourraient se méprendre, et elle va l’expliquer avec les deux mots que voici : la haine du catholicisme, qui est le fond du livre, et la bassesse de son inspiration. […] Quand de pareilles choses se lisent et ont du succès, il n’y a plus de critique à faire. […] il donnera, ce livre, des embarras bien terribles à la Critique qui voudra citer… Je l’ai dit crapuleux et trivial ; mais ce qui déshonorerait même la monstruosité, systématiquement poursuivie par l’auteur, c’est la trivialité.
La Revue critique des Idées et des Livres était rédigée par une trentaine de jeunes écrivains, qui ne se fussent pas contentés que la vérité les envahît à l’état de sentiment. […] L’un d’eux, Pierre Gilbert, à la veille même du grand jour, dans la Revue Critique du 25 juillet 1914, publiait des pages brillantes sur le prince de Ligne, et souhaitant que ce « cœur de feu » fût rattaché de plus près à notre histoire littéraire, il demandait qu’on lui empruntât quelques lignes pour les inscrire en tête de nos règlements militaires. […] On raconte, parmi les survivants de la Revue Critique, que des jeunes gens ont appris par cœur dans les tranchées cette prose fringante, dont les copies leur étaient envoyées par les jeunes filles dévouées à la cause que servait Gilbert, et qu’ils l’ont récitée à mi-voix sous les balles, comme un hommage à la mémoire de leur ami et comme un excitant de l’âme. Ces mêmes idées d’ordre que servaient avec une puissante sérénité Joseph Hudault et Pierre de Rozières, et dont les jeunes écrivains de la Revue Critique travaillaient à construire la doctrine, enthousiasmaient Henri Lagrange.
Doué d’une réelle originalité, il a, comme l’a fort bien dit un critique, une rare connaissance du rythme et, par-dessus tout, un souffle de grand poète panthéiste qui donne son âme aux choses de la Nature, les rend vivantes comme l’homme et chante passionnément l’éternelle vigueur de l’existence universelle.
Tiercelin publia son premier volume de vers : Les Asphodèles, œuvre qui, dit un critique, « est éclose dans l’atmosphère très catholique de l’ancienne famille bretonne à laquelle appartenait le poète, et qui est comme le pur reflet de ses impressions premières ».
Il se laisse rarement tenter par le fait divers de l’actualité, préférant employer son talent à la critique des choses moins éphémères.
L’autorité de critiques éminents a pu me faire douter que j’eusse le talent de la rendre communicative ; ils ne m’ont pas fait douter de ma foi elle-même.
Sully Prudhomme et Coppée, qui n’ont rien de commun, sont, par la critique, réunis sous la même étiquette parnassienne.
L’Auteur des Anecdotes littéraires, historiques & critiques sur les Auteurs les plus connus, en rapporte une sur Dancourt qui est peu connue.