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1119. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, Les Feuilles d'automne, (1831) »

Victor Hugo, Les Feuilles d'automne, (1831) Il est pour la critique de vrais triomphes ; c’est quand les poëtes qu’elle a de bonne heure compris et célébrés, pour lesquels, se jetant dans la cohue, elle n’a pas craint d’encourir d’abord risées et injures, grandissent, se surpassent eux-mêmes, et tiennent au delà des promesses magnifiques qu’elle, critique avant-courrière, osait jeter au public en leur nom.

1120. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « JULES LEFÈVRE. Confidences, poésies, 1833. » pp. 249-261

Doué d’un génie intérieur qui rencontre difficilement son expression, il s’est de bonne heure voué à d’immenses travaux préparatoires, et, pour arriver à un but élevé, il n’a pas craint les longs et pénibles détours.

1121. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168

Sabbatier ne craint pas de s’exprimer : « Quant à l’ouvrage de M. de Barante, des considérations particulières avaient bien pu lui faire accorder une mention, mais ne pouvaient donner à personne l’idée de le mettre en parallèle avec un écrit de Victorin Fabre ! 

1122. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Appendice sur La Fontaine »

Je suis sûr que plus tard il lui arriva de regretter la table du bon Colletet, où, avec bien d’autres licences, il avait celle d’admirer à son aise Crétin, Coquillart, Guillaume Alexis, Martial d’Auvergne, Saint-Gelais, d’Urfé, voire même Ronsard198, sans craindre les bourrasques de Boileau.

1123. (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »

L’on n’avait d’ailleurs à craindre aucun abus de confiance, aucun larcin : le plagiat n’était pas inventé alors.

1124. (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »

Je craindrais de trop généraliser les caractères d’un talent que je n’ai pu juger que par échantillons ; M.

1125. (1875) Premiers lundis. Tome III « M. Troplong : De la chute de la République romaine »

Il n’espère pas vaincre, il ne veut pas régner, il ne craint pas d’être réduit à servir : il veut rester lui-même, il veut être jusqu’au bout Caton.

1126. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24

Je le répète, un style commun n’a rien à craindre de ces attaques.

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