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1486. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »

Bien que la série en ait été prématurément interrompue, — commencée en janvier, elle s’arrête en juillet, — nous n’avons pu les faire tenir tous dans le XIIe volume. […] Dalloz, improvisa au pied levé et sur sa demande un article sur un livre qu’il parcourait depuis deux jours, et où il avait vu l’élément d’un article « d’entrée et de début, disait-il ; il faut être vif et court ; ce sera pour commencer, si Dalloz veut… » Il ne doutait point que M. 

1487. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « APPENDICE. — CASIMIR DELAVIGNE, page 192. » pp. 470-486

Delavigne n’a pu rester froide jusqu’au bout, et il a terminé admirablement une pièce commencée presque au hasard. […] Enfin les strophes de la seconde Messénienne commencent et finissent toutes par un vers masculin ; cette licence ne me paraît point suffisamment consacrée par l’exemple de Racine et de J.

1488. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Jean-Baptiste Rousseau »

C’est précisément alors, si l’on en croit un bruit assez généralement répandu depuis une centaine d’années, que commença de briller un poëte illustre, notre grand lyrique, comme disent encore quelques-uns. […] Cette strophe commence avec éclat, puis finit en détonnant ; cette métaphore qui promettait avorte ; cette image est brillante, mais jure au milieu de son entourage terne, comme de l’argent plaqué sur de l’étain.

1489. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214

C’est donc alors que les femmes commencèrent à être de moitié dans l’association humaine. […] Arrêtons-nous cependant à l’époque qui commence la nouvelle ère, à dater de laquelle peuvent se compter, sans interruption, les plus étonnantes conquêtes du génie de l’homme ; et, comparant nos richesses avec celles de l’antiquité, loin de nous laisser décourager, par l’admiration stérile du passé, ranimons-nous par l’enthousiasme fécond de l’espérance ; unissons nos efforts, livrons nos voiles au vent rapide qui nous entraîne vers l’avenir.

1490. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255

De là vient que la littérature a reparu d’abord dans ce pays, où l’on pouvait trouver les sources premières de toutes les études ; et de là vient aussi que la littérature italienne a commencé sous les auspices des princes ; car les moyens de tous genres, indispensables pour les premiers progrès, dépendaient immédiatement des secours et de la volonté du gouvernement. […] Pétrarque, le premier poète qu’ait eu l’Italie, et l’un de ceux qu’on y admire le plus, a commencé ce malheureux genre d’antithèses et de concetti dont la littérature italienne n’a pu se corriger entièrement.

1491. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre III. Inconvénients de la vie de salon. »

Aussi l’exaltation qui commence ne sera guère qu’une ébullition de la cervelle, et l’idylle presque entière se jouera dans les salons  Voici donc la littérature, le théâtre, la peinture et tous les arts qui entrent dans la voie sentimentale pour fournir à l’imagination échauffée une pâture factice303. […] Quand la démolition sera commencée, bien mieux, quand elle sera faite, ils ne jugeront pas plus juste.

1492. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336

. — Les savants proprement dits, les physiciens, les physiologistes, qui ont commencé le livre par le commencement, disent qu’il n’y a là qu’une langue, celle de l’écriture interlinéaire, et que l’autre se ramène à celle-ci ; supposition énorme, puisque les deux langues sont tout à fait différentes. — Les moralistes, les psychologues, les esprits religieux qui ont commencé le livre par la fin et sont pourtant forcés d’avouer que le gros de l’ouvrage est écrit dans un autre idiome, trouvent un mystère inexplicable dans cet assemblage de deux langues, et disent communément qu’il y a là deux livres juxtaposés et bout à bout.

1493. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »

Voilà comment commencèrent mes relations avec le duc de Rohan. […] Ce fut lui qui, dans la nuit fameuse du 7 août, commença cet abatis de priviléges, ce défrichement de la France qui la rendit invincible.

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